Dvdclassik : cinéma et DVD

27 fims en ce mois de décembre, 417 pour 2024

En décembre, deux coups de coeur






Le résumé :

* Parade de printemps (Easter Parade) : Charles Walters 1948 : 9/10

* Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet) : Fritz Lang 1955 : 8.5/10
* Heimat (Die andere Heimat) : Edgar Reitz 2013 : 8.5/10
* Heimat : une chronique allemande : 8.5/10

* Conte d'été : Eric Rohmer 1996 : 8/10
* Hors-saison : Stéphane Brizé 2024 : 8/10

* Hiroshima mon amour : Alain Resnais 1959 : 7.5/10
* Le Lion et le vent (The Wind and the Lion) : John Milius 1975 : 7.5/10
* Vingt dieux : Louise Courvoisier 2024 : 7.5/10

* Les Frères Rico (The Brothers Rico) : Phil Karlson 1957 : 7/10
* Conte d'hiver : Eric Rohmer 1992 : 7/10
* En Fanfare : Emmanuel Courcol 2024 : 7/10

* Désir d'amour (Easy to Love) : Charles Walters 1953 : 6.5/10
* Bons baisers de Russie (From Russia to Love) : Terence Young 1963 : 6.5/10
* Goldfinger : Guy Hamilton 1964 : 6.5/10
* Rio Lobo : Howard Hawks 1970 : 6.5/10
* L'innocent (L'Innocente) : Luchino Visconti 1976 : 6.5/10
* Les Fougères bleues : Françoise Sagan 1977 : 6.5/10
* Tir groupé : Jean-Claude Missiaen 1982 : 6.5/10
* Conte de printemps : Eric Rohmer 1990 : 6.5/10
* La Nuit se traîne : Michiel Blanchart 2024 : 6.5/10

* Une étoile est née (A Star is Born) : Frank Pierson 1976 : 6/10
* On connait la chanson : Alain Resnais 1997 : 6/10

* Le Talent de mes amis : Alex Lutz 2015 : 4.5/10

* L'autre femme : François Villiers 1963 : 4/10

* Le Peuple Loup (Wolfwalkers) : Tomm Moore et Ross Stewart : 3/10

* Leurs enfants après eux : Ludovic et Zoran Boukherma 2024 : 2.5/10

* Qui tire le premier ? (A Time for Dying) : Budd Boetticher 1969 : 0.5/10


Mes plus belles découvertes de l'année :

* La Mort de Belle : Edouard Molinaro 1961
* Le Prisonnier d'Alcatraz (Birdman of Alcatraz) : John Frankenheimer 1962
* La Prisonnière : Henri-Georges Clouzot 1968
* La Passion de Dodin Bouffant : Trần Anh Hùng 2023
* Le Tableau volé : Pascal Bonitzer 2024
* Hors-saison : Stéphane Brizé 2024


Mes films du mois

Janvier 2024 : Le Bateau sur l'herbe : Gérard Brach
Février 2024 : Le Prisonnier d'Alcatraz : John Frankenheimer
Mars 2024 : Les Sœurs Munakata : Yasujiro Ozu
Avril 2024 : Winter Break : Alexander Payne
Mai 2024 : La Passion de Dodin Bouffant : Tran Anh Hung
Juin 2024 : La Bête : Bertrand Bonello
Juillet 2024 : Frère et sœur : Arnaud Desplechin
Août 2024 : La Mort de Belle : Edouard Molinaro
Septembre 2024 : Hors saison : Stéphane Brizé
Octobre 2024 : Le Tableau volé : Pascal Bonitzer
Novembre 2024 : Hors du temps : Olivier Assayas
Décembre 2024 : Vingt Dieux : Louise Courvoisier
FILM DE L'ANNEE 2023 : HORS SAISON

Film du mois

1 Le Prix d'un homme de Lindsay Anderson



2 Conte cruel de la jeunesse de Nagisa Oshima



3 Vij ou le diable de Konstantine Ierchov et Gueorgui Kropatchiov



4 Domas le rêveur de Arūnas Žebriūnas



5 La Force des ténèbres de Karel Reisz

Mon film du mois de Décembre (580 films vus en tout en 2024) ; La mort de Dante Lazarescu (Cristi Puiu, 2005)

J'ai vu en décembre



**** chef-d'oeuvre / *** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

Blonde ambition (John & Lem Amero, 1981) **
Parties faire carrière dans le cinéma à New York, deux artistes de cabaret du Wyoming sont mêlées à une histoire de broche en diamants. Un porno musical et une comédie X avec des scènes chantées et des scènes hard intégrées à de la comédie digne de Benny Hill sur fond de référence à Gentlemen Prefer Blondes, Gone with the Wind et The Boys in the Band. C'est étonnant et sympathique comme tout et plusieurs séquences osent le camp et l'art et essai. Du porno de haut vol et donc un oiseau rare. BR US

Les envahisseurs attaquent / Destroy all monsters / Kaiju So-shingeki (Ishiro Honda, 1968) *
Par curiosité. Confinés dans l'île de Monsterland, les Kaijus sont libérés par des extraterrestres qui veulent les utiliser pour détruire l'Humanité. La dizaine des grands monstres du cinéma de SF japonais - Godzilla, Rodan, Mothra, Anguirus, King Ghidora, etc... - sont réunis dans ce crossover extrême dont l'outrance et l'inanité amusent d'abord puis une fois l'effet vite passé, écoeurent de ridicule et de connerie. Sans doute que bien bourré ou pété ça peut le faire mais ce n'était hélas pas mon cas. BR UK

Quantum conwboys (Geoff Marsleft, 2022) *
En Arizona dans les années 1870, deux cowboys sont pris dans une boucle temporelle lors d'une fusillade de rue. Le plus intéressant et beau dans cette histoire, c'est l'usage de multiples techniques de prises de vues et d'animation, du réel au dessin animé en passant par la rotoscopie et la stop-motion. Mais l'histoire circulaire - qui est le sujet de ce western qui est de science-fiction après tout - et le jeu approximatif des acteurs finissent pas assommer. Il parait que c'est le premier volet d'une trilogie. Sans moi. BR US

Panique Année Zéro / The panic in Year Zero! (Ray Milland, 1962) **
Une famille de quatre californienne partie pour un week-end à la campagne se réfugie dans une grotte pour échapper au chaos quand des bombes atomiques détruisent Los Angeles. Tourné et sorti en pleine Guerre Froide, un survival nucléaire audacieux dans son approche frontale de l'effondrement social et moral - vol, pillage, meurtre, viol - et porté par un Ray Milland usé mais plombé par un score jazzy envahissant de Les Baxter qui vieillit considérablement le film. Autrement, du vrai cinéma nihiliste. BR FR

How to build a time machine (Jay Cheel, 2016) *** Mon film du mois
Deux sexagénaires, un fan du film "The Time Machine" (George Pal, 1960) qui a créé sa réplique de la machine et un prof d'université en physique qui a travaillé toute sa vie sur les paradoxes du voyage temporel se retrouvent autour de leur obsession commune, l'abîme du temps. Un documentaire qui m'a parlé, touché et ému aux larmes sur le pouvoir de l'imaginaire, la survie de l'enfant dans l'adulte et la force fondatrice du cinéma. Et cette fin sur "Forever Young" d'Alphaville... And you, where would you go? BR US

Destins (Richard Pottier, 1946) **
Une star du music-hall est contacté par son frère jumeau, un truand qui cherche à lui soutirer de l'argent. Tino Rossi dans un double rôle - le sien et son opposé - fit courir les foules en 1946 dans ce mélodrame musical qui mon vieux est aussi daté qu'épatant huit décennies plus tard. Parce que Tino brise les codes du masculin d'aujourd'hui, qu'il y a un concours de Midinettes et que le rossignol corse chante par trois fois "Petit Papa Noël", portant l'air entêtant au sommet de la culture populaire française. DVD Z2 René Chateau

Alien: Romulus (Fede Alvarez, 2024) *
S'échappant d'une planète minière où ils sont exploités, six adolescents atteignent un vaisseau spatial abandonné infesté de jeunes aliens. On sent bien que le script et la réalisation essayent de revenir à l'esprit des sources et l'envie de comparaison ajouté au rythme trépidant font qu'on regarde jusqu'au bout mais il n'y a rien là-dedans qui ne soit déjà vu, en mieux. Tout cela sent le produit industriel : l'écriture, les références attendues et les visuels digitaux. Reste un intéressant personnage, le robot black. BR FR

Je suis vivant ! / La corta notte della bambole di vetro (Aldo Lado, 1971) *
A Prague, un journaliste retrouvé pour mort dans un parc est emmené à la morgue en attente d'autopsie. Mais lui sait qu'il est vivant et revoit ce qui l'a conduit à cette situation terrifiante. Je déteste le giallo, je n'y arrive pas, jamais. Ici, l'histoire me semblait originale, Jean Sorel est toujours sexy et bien et il y avait Ingrid Thulin, alors... Oui, mais sur un mode mineur et malgré la beauté réelle des images et le propos final, l'ensemble est d'une confusion qui m'a plongé dans la catalepsie du malheureux héros. BR FR

... Comme la Lune (Joël Séria, 1977) ***
Amant d'une bouchère nymphomane, un beauf queutard et grande gueule se ramasse. Dégorgeante de veulerie vulgaire mais aussi d'une tendresse tordue, une autre comédie de moeurs 70s de Séria qui offre un rôle cousu main à Jean-Pierre Marielle, évidemment hors-classe. Et derrière son pauvre type, c'est une galerie de femmes hors-norme qui est croquée, porté par les interprétations de Sophie Daumier - géniale - et de Dominique Lavanant. Un film d'une incorrection nécessaire et salvatrice. DVD Z2 FR

Pleasure (Ninja Thyberg, 2021) ***
Une jeune suédoise de dix-neuf s'installe à Los Angeles pour tenter une carrière dans le X. Un film stupéfiant, hybride d'un sujet et d'un esthétisme à la "Showgirls" ou à la "Boogie Nights" et d'un documentaire frontal et averti sur l'industrie du porno au temps de #MeToo et des réseaux. Le tout d'un point de vue entièrement féminin, personnages, réalisatrice et actrices. Dans un rôle crûment exposé, Sofia Kappel - qui n'est pas une actrice X - ose tout jusqu'à l'abject. Du mélodrame de guérilla, Fuck ! BR UK

Félicie Nanteuil (Marc Allégret, 1942) ***
Vers 1900 à Paris, une jeune actrice de théâtre poussée par un comédien au rabais (Claude Dauphin) devient une vedette à l'Odéon et s'éloigne peu à peu de son mentor amoureux. Adaptation d'Anatole France, un film qui semble commencer comme "A star is born" pour prendre un autre chemin, plus désespéré encore. Malgré des raccourcis trop rapides dans la psychologie et l'action, la noirceur fantastique est fascinante. A vingt ans, Micheline Presle et Louis Jourdan sont beaux comme pas permis. DVD Z2 FR

Tom Peeping a écrit : ↑1 janv. 25, 09:55 Les envahisseurs attaquent / Destroy all monsters / Kaiju So-shingeki (Ishiro Honda, 1968) *
Par curiosité. Confinés dans l'île de Monsterland, les Kaijus sont libérés par des extraterrestres qui veulent les utiliser pour détruire l'Humanité. La dizaine des grands monstres du cinéma de SF japonais - Godzilla, Rodan, Mothra, Anguirus, King Ghidora, etc... - sont réunis dans ce crossover extrême dont l'outrance et l'inanité amusent d'abord puis une fois l'effet vite passé, écoeurent de ridicule et de connerie. Sans doute que bien bourré ou pété ça peut le faire mais ce n'était hélas pas mon cas. BR UK

Mais t'aimes le genre initialement et les films D'inoshiro Honda (hormis Godailla bien sur) ? Parce que celui-là c'est le highlight de Inoshiro Honda Tous les amis réunis pour faire la fête.

5 découvertes de décembre :

• LA FAILLE - Peter Fleischmann (1975)



• BULLY - Larry Clark (2001)



• THE YOUNG MASTER - Jackie Chan (1980)



• LOS DELINCUENTES - Rodrigo Moreno (2023)



• DEATH LINE - Gary Sherman (1972)



Le tout...

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Décembre 2024

Bonjour

MEMORY - Michel Franco (2023) : 7/10
INGEBORG HOLM - Victor Sjöström (1913) : 7.5/10
THE ELEVENTH COMMANDMENT - Paul Leder (1986) : 5.5/10
LE REFLUX - Paul Gégauff (1965) : 7.5/10
BULLY - Larry Clark (2001) : 8/10
FATA MORGANA - Vicente Aranda (1966) : 7/10
DEATH LINE - Gary Sherman (1972) : 8/10
OUBLIE-MOI, MANDOLINE - Michel Wyn (1976) : 6/10
LOS DELINCUENTES - Rodrigo Moreno (2023) : 8/10
LE GARÇON ET LE HÉRON - Hayao Miyazaki (2023) : 7.5/10
RIDDLE OF FIRE - Weston Razooli (2023) : 7.5/10
HOLY SPIDER - Ali Abbasi (2022) : 7.5/10
DIL TO PAGAL HAI - Yash Chopra (1997) : 5.5/10
WAR OF THE SATELLITES - Roger Corman (1958) : 6/10
GARDEZ LE SOURIRE - Pál Fejös & René Sti (1933) : 6.5/10
STONEHOUSE - Jon S. Baird (2023) : 6.5/10
THE YOUNG MASTER - Jackie Chan (1980) : 8/10
LE BLÉ EN HERBE - Claude Autant-Lara (1954) : 6.5/10
NIGHT SHADOWS - John 'Bud' Cardos (1984) : 6.5/10
EL DIPUTADO - Eloy de la Iglesia (1978): 7.5/10
LA PASSAGÈRE - Héloïse Pelloquet (2022) : 7/10
KARAOKÉ - Stéphane Ben Lahcene (2024) : 2/10
LAYOUT - Hsueh-Li Pao (1977) : 7.5/10
LA FAILLE - Peter Fleischmann (1975) : 8.5/10

Rediff

MARRIED TO THE MOB - Jonathan Demme (1988) : 8/10
MESSENGER OF DEATH - J. Lee Thompson (1988) : 6/10
CONTE D'ÉTÉ - Éric Rohmer (1996) : 5/10
GROSSE POINTE BLANK - George Armitage (1997) : 8/10
HELL NIGHT - Tom DeSimone (1981) : 6.5/10
WHEN WE WERE KINGS - Leon Gast (1996) : 9/10
FILM D'AMORE E D'ANARCHIA - Lina Wertmüller (1973) : 8/10
PLUS BEAU QUE MOI, TU MEURS - Philippe Clair (1982) : Des nibs/10
SI TU VAS À RIO... TU MEURS - Philippe Clair (1987) : Des culs/10
LE BAR DU TÉLÉPHONE - Claude Barrois (1980) : 8/10
THE GHOST SHIP - Mark Robson (1943) : 8/10

Bonus

YACHT ROCK : A DOCKUMENTARY - Garret Price (2024) : 8/10
BANDES ORIGINES - MAURICE JARRE - Pascale Cuenot (2007) : 7/10
BANDES ORIGINES - LALO SCHIFRIN - Pascale Cuenot (2012) : 7.5/10
BANDES ORIGINALES - GEORGES DELERUE - Pascale Cuenot (2010) : 7.5/10
JACQUES DEMY, LE ROSE ET LE NOIR - Florence Platarets (2024) : 8/10
TRAILER WAR - Alamo Drafthouse (2012) : 9/10

bocina a écrit : ↑1 janv. 25, 13:03

Tom Peeping a écrit : ↑1 janv. 25, 09:55 Les envahisseurs attaquent / Destroy all monsters / Kaiju So-shingeki (Ishiro Honda, 1968) *
Par curiosité. Confinés dans l'île de Monsterland, les Kaijus sont libérés par des extraterrestres qui veulent les utiliser pour détruire l'Humanité. La dizaine des grands monstres du cinéma de SF japonais - Godzilla, Rodan, Mothra, Anguirus, King Ghidora, etc... - sont réunis dans ce crossover extrême dont l'outrance et l'inanité amusent d'abord puis une fois l'effet vite passé, écoeurent de ridicule et de connerie. Sans doute que bien bourré ou pété ça peut le faire mais ce n'était hélas pas mon cas. BR UK

Mais t'aimes le genre initialement et les films D'inoshiro Honda (hormis Godailla bien sur) ? Parce que celui-là c'est le highlight de Inoshiro Honda Tous les amis réunis pour faire la fête.

Je n'avais jamais vu de film de Kaijus à part le premier Godzilla, que j'adore. Je vais essayer quelques autres titres quand même, pour voir...

Tom Peeping a écrit : ↑2 janv. 25, 17:10 Je n'avais jamais vu de film de Kaijus à part le premier Godzilla, que j'adore. Je vais essayer quelques autres titres quand même, pour voir...

Regarde le Fils de Godzilla alors. Non je blague !
Je pense qu'il te faut du sérieux et pas du cheap. Les dernières productions Godzilla Minus one et Shin Godzilla par ex ont un coté retro. Pareil Shin Ultraman est bien fun. Mais dans les vieux de la vieille, ca sera cheap à gogo et Destroy all monsters c'est quand même la fête du slip

Décembre 2024

film du mois : have a nice day (liu jian, 2017)

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(re) l'ange rouge (yasuzo masumuro, 1966) 8/10
catch me if you can (steven spielberg, 2002) > 5/10
legend (brian helgeland, 2015) 5/10
(re) inglorious basterds (quentin tarantino, 2009) > 4/10
(re) le viager (pierre tchernia, 1972) > 6/10
pacific rim (guillermo del toro, 2013) > 4/10
(re) to have and have not (howard hawks, 1944) > 8/10
(re) pulp fiction (quentin tarantino, 1994) > 6/10
(re) alice dans les villes (wim wenders, 1974) > 8.5/10
finding vivian maier (john maloof & charlie siskel, 2013) > 7/10
(re) querelle (reiner werner fassbinder, 1982) > 6.5/10
(re) ascenceur pour l'échafaud (louis malle, 1958) > 7.5/10
(re) the apartment (billy wilder, 1960) > 8.5/10
(re) groundhog day (harold ramis, 1993) > 6/10
yes man (peyton reed, 2008) > 5.5/10
limitless (neil burger, 2011) > 3/10
(re) planet terror (robert rodriguez, 2007) > 7/10
tora-san 30 : le conseiller (yoji yamada, 1982) > 7/10
valmont (milos forman, 1989) > 7.5/10
mon chemin (miklos jancso, 1965) > 7.5/10
triangle of sadness (ruben östlund, 2022) > 7.5/10
le complot du caire (tarik saleh, 2022) > 7.5/10
l'angoissant aventure (iakov protazanof, 1920) > 6.5/10
chit chat with oysters (adrian maben, 2013) 7.5/10
(re) chinatown (roman polanski, 1975) > 8/10
la ruche (blerta basholli, 2021) > 7/10
garçon ! (claude sautet, 1983) > 6.5/10
siege (miguel angel vivas, 2023) > 6/10
have a nice day (liu jian, 2017) > 7.5/10
c'était un rêve( mike de leon, 1977) > 7.5/10
(re) jin-roh, la brigade des loups (hiroyuki okiura, 1999) > 7/10
(re) i, robot (alex proyas, 2004) > 6.5/10
murina (antoneta alamat kusijanovic, 2021) > 7/10
sucré, salé (ang lee, 1994) 7/10

vic a écrit : ↑2 janv. 25, 18:24 film du mois : have a nice day (liu jian, 2017)

Excellent film d'animation, j'attends son dernier avec impatience (en espérant qu'il sorte en salle en France).

FILM DU MOIS DE DECEMBRE




Pour moi, 2024 s'est terminé et 2025 a commencé sous les auspices d'Otar Iosseliani, le grand cinéaste géorgien, disparu il y a un an, poète et buveur invétéré, excentrique, fantasque, au style virtuose et pince sans rire, maître d'un art de l'entrelacs où personnages, motifs et objets s'entrecroisent comme mus par un métier à tisser venu du fond des âges.
Les Favoris de la lune, co-écrit par Gérard Brach, est son premier long-métrage français après trois longs réalisés en Géorgie (et de remarquables courts-métrages au noir et blanc extraordinaire) et c'est, les doigts dans le nez, un des plus beaux films du cinéma français des années 80 (et peut-être bien du cinéma français tout court) en même temps qu'une merveilleuse évocation de Paris.
D'une finesse et d'une élégance souveraines, une œuvre d'une liberté à peu près totale.

Outre un certain mot dans les titres, ce Iosseliani partage un point commun avec l'autre grand film français de la période, Les Nuits de la pleine lune, d'Eric Rohmer, à savoir une oreille étrangement réceptive, même dans l'ironie, au son pop rock typiquement français de ce milieu des années 80, via la musique d'Elli&Jacno (plus le look de Pascale Ogier) chez Rohmer et un personnage de rockeuse friquée chez Iosseliani, qui laisse sourdre, par intermittences, une musique pas spécialement nulle, qui accentue encore le génie à la fois primitif et parfaitement contemporain du film.

bocina a écrit : ↑2 janv. 25, 17:13

Tom Peeping a écrit : ↑2 janv. 25, 17:10 Je n'avais jamais vu de film de Kaijus à part le premier Godzilla, que j'adore. Je vais essayer quelques autres titres quand même, pour voir...

Regarde le Fils de Godzilla alors. Non je blague !
Je pense qu'il te faut du sérieux et pas du cheap. Les dernières productions Godzilla Minus one et Shin Godzilla par ex ont un coté retro. Pareil Shin Ultraman est bien fun. Mais dans les vieux de la vieille, ca sera cheap à gogo et Destroy all monsters c'est quand même la fête du slip

Ah oui, Shin et surtout Minus One (Minus Color) sont excellents, rien à dire. Pour les autres, je vais quand même devoir m'en taper quelques uns car j'ai reçu le coffret Godzilla Criterion à Noël et on me demande "alors?"...

Lohmann a écrit : ↑2 janv. 25, 19:12

vic a écrit : ↑2 janv. 25, 18:24 film du mois : have a nice day (liu jian, 2017)

Excellent film d'animation, j'attends son dernier avec impatience (en espérant qu'il sorte en salle en France).

Espèrons, oui !

Alexandre Angel a écrit : ↑3 janv. 25, 22:39

Spoiler (cliquez pour afficher)

FILM DU MOIS DE DECEMBRE




Pour moi, 2024 s'est terminé et 2025 a commencé sous les auspices d'Otar Iosseliani, le grand cinéaste géorgien, disparu il y a un an, poète et buveur invétéré, excentrique, fantasque, au style virtuose et pince sans rire, maître d'un art de l'entrelacs où personnages, motifs et objets s'entrecroisent comme mus par un métier à tisser venu du fond des âges.
Les Favoris de la lune, co-écrit par Gérard Brach, est son premier long-métrage français après trois longs réalisés en Géorgie (et de remarquables courts-métrages au noir et blanc extraordinaire) et c'est, les doigts dans le nez, un des plus beaux films du cinéma français des années 80 (et peut-être bien du cinéma français tout court) en même temps qu'une merveilleuse évocation de Paris.
D'une finesse et d'une élégance souveraines, une œuvre d'une liberté à peu près totale.

Outre un certain mot dans les titres, ce Iosseliani partage un point commun avec l'autre grand film français de la période, Les Nuits de la pleine lune, d'Eric Rohmer, à savoir une oreille étrangement réceptive, même dans l'ironie, au son pop rock typiquement français de ce milieu des années 80, via la musique d'Elli&Jacno (plus le look de Pascale Ogier) chez Rohmer et un personnage de rockeuse friquée chez Iosseliani, qui laisse sourdre, par intermittences, une musique pas spécialement nulle, qui accentue encore le génie à la fois primitif et parfaitement contemporain du film.

Merci Alex pour ce commentaire qui donne très envie de découvrir. Je n'ai encore vu aucun film de Iosseliani mais j'ai été attiré par les titres de ses films et quelques résumés glanés sur wiki. Le parallèle avec Rohmer ne m'étonne pas ce qui me donne encore plus envie. Merci

Papus a écrit : ↑8 janv. 25, 10:14 Merci Alex pour ce commentaire qui donne très envie de découvrir. Je n'ai encore vu aucun film de Iosseliani mais j'ai été attiré par les titres de ses films et quelques résumés glanés sur wiki. Le parallèle avec Rohmer ne m'étonne pas ce qui me donne encore plus envie. Merci

Et merci à toi pour ce retour qui me fait plaisir car le coffret Carlotta consacré à l'intégrale de l'œuvre est un bijou (Frédéric Mercier, dans le dernier Positif en parle très bien) que je n'aurai de cesse de conseiller même s'il faut débourser une centaine d'euros (mais à quel prix va-t-on finir par le retrouver d'ici quelques temps?).

Avec Iosseliani, on a pas affaire à un réalisateur intéressant qu'il vaudrait le coup de fréquenter mais à un très grand cinéaste dont le décès m'a semblé passé inaperçu, même dans la presse la plus pointue, au risque d'être injuste, au sens où un numéro spécial n'aurait pas été usurpé ( un peu comme les Cahiers avaient consacré un beau numéro à Kiarostami).
Personnellement, je jure que je me régale de (re)parcourir son œuvre du début à la fin tellement tout est là dès ses premiers courts-métrages (Le Chant de la fleur introuvable est une merveille). Et je confesse avoir visionné trois fois quasiment de suite Les Favoris de la lune, que j'avais vu en salle en 2015 en présence de l'auteur, mais que j'avais un peu oublié (je me souviens un peu des bonnes critiques début 1985 mais à l'époque, ça ne m'attirait pas beaucoup du haut de mes 18 ans). C'est avec les années 90 et l'extraordinaire Et la lumière fut* que je rentrai en confession iosselianienne pour poursuivre avec l'épatant La Chasse aux papillons, un de mes films de l'année 1992.
En tout cas, le coffret Carlotta est d'ores et déjà un des grands coffrets de ma vie de dvdphile avec le coffret Rohmer chez Potemkine, le Pierre Etaix et celui d'Ozu de chez Arte Video (en attendant le Carlotta), l'Allan Dwan de chez Carlotta et quelques autres..

* A sa sortie, j'avais trouvé ce film très sympa et intéressant mais vaguement mineur. Pour l'avoir revu en partie seulement mais en HD, quelle révélation!