Dvdclassik : cinéma et DVD

Le Hobbit - La Bataille Des Cinq Armées: 5/10

Tout juste la moyenne parce que techniquement et visuellement, c'est nickel. Par contre, l'histoire, c'est du déjà vu et la bataille finale est très largement en-dessous de celle du Retour du Roi.

The Equalizer (Antoine Fuqua) - 4

Mr Turner: 7/10
Le Hobbit: la bataille des cinq armées: 6/10
La french: 5/10
Timbuktu: 7,5/10
Robocop: 4,5/10
White god: 6,5/10

Le Chant De La Mer 8/10
Pas aussi abouti que Brendan et Le Secret De Kells mais ça reste un film d'animation d'une grande qualité soignant autant les niveaux de lectures de son scénario que ses splendides graphismes.

Viva la libertà 7.5/10
The Salvation 5.5/10

NIGHTCRAWLER (Dan Gilroy) 6,5/10

Something must break : 5,5/10

Demi-Lune a écrit : LA FRENCH (Cédric Jimenez) : 3,5/10

Dur... J'y ai quand-même trouvé de belles qualités:

- Déjà Jean Dujardin, formidable. Les premières scènes, avec certaines de ses mimiques, je me suis dit, ça ne va pas passer, c'est OSS 117. Et puis au fur et à mesure, son personnage s'est imposé. Il réussit à lui insuffler une belle humanité. Il a quand-même la classe internationale ce type.

- Ensuite l'histoire. Je suis un poil trop jeune pour avoir connu cette période. J'ignorais donc quasiment tout du Juge Michel et de son rôle dans le démantelement de la French Connection. Ce qui a donc été pour moi une porte d'entrée vers ce moment de l'histoire de notre beau pays, en complément de certains excellents livres et documentaires diffusés récemment. C'est aussi ça le cinéma, même si évidemment le film prend de nombreuses libertés à des fins dramatiques.

- Et enfin le genre. Je sais bien que les modèles sont écrasants, et La French ne prétend d'ailleurs pas rivaliser avec eux. Mais putain, je suis heureux quand les français abandonnent la comédie potache pour se frotter à ce type de films. Et je ne m'aviserai donc pas de leur jeter la pierre, surtout quand ils sont faits avec respect, humilité, et sans démériter. Je pense également au Blood Ties de Canet qui s'était fait éreinter.

PS: J'ai adoré l'utilisation de l'ancien logo de la Gaumont. S'ils sont fréquents aux USA, les détournements sont assez rares ici.

Nightcrawler | 3.5/10
Predestination | 5/10

jay a écrit :

Demi-Lune a écrit : LA FRENCH (Cédric Jimenez) : 3,5/10

Dur... J'y ai quand-même trouvé de belles qualités:

Personnellement, j'en cherche encore qui se démarquent réellement, au-delà du fait que le film se regarde sans se prendre la tête. Parce que l'ambition qu'on peut prêter au film sur le papier est constamment prise en défaut sur l'écran. Placer un vieux logo Gaumont en ouverture ne suffit pas à renouer avec la tradition du polar français de l'époque... les acteurs sont assez peu crédibles (mention à Magimel et son accent du Sud) et l'envie de se la jouer à l'américaine fait encore plus pitié tant le décalage avec les patronages (et vas-y que je te fais des plans-séquences scorsésiens avec du rock gueulard) est manifeste. Difficile de prendre tout ça au sérieux... Tout est prévisible (tous les poncifs répondent présents), étriqué, fade et lourdingue (putain cette séquence à la fin où Céline Sallette n'arrête pas de regarder la pendule...). Bref, c'est FRANÇAIS.

Demi-Lune a écrit :Tout est prévisible (tous les poncifs répondent présents), étriqué, fade et lourdingue. Bref, c'est FRANÇAIS.

Jeremy Fox a écrit :

Demi-Lune a écrit :Tout est prévisible (tous les poncifs répondent présents), étriqué, fade et lourdingue. Bref, c'est FRANÇAIS.

Je peux me tromper, mais je pense que ce que Demi-Lune veut dire, c'est que le film n'assume pas totalement son côté "film français en France", sans éviter de faire quelque chose à l'américaine.

Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées (Peter Jackson) 8/10

Night Call : 6,5/10.

Demi-Lune a écrit :et vas-y que je te fais des plans-séquences scorsésiens avec du rock gueulard

C'est vrai qu'il aurait dû tenter au moins de faire ça avec du Dick Rivers plutôt que Rocky and The Riddlers!
Non sérieusement, je comprends. En ce qui me concerne, les défauts que tu pointes ne m'ont pas semblé rédhibitoires, et ne m'ont en tous cas jamais empêché de prendre l'histoire au sérieux. Je suis pourtant un admirateur du cinéma pris en modèle. Il faut croire que je suis plus indulgent malgré les maladresses, ou que je suis tellement en manque de ce type de cinéma, que je suis prêt à m'émerveiller devant n'importe quelle copie plus pâle, du moment qu'elle est sincère.