Dvdclassik : cinéma et DVD

Jack Carter a écrit : ↑2 nov. 24, 09:42

Coxwell a écrit : ↑1 nov. 24, 22:20

65 films en ce mois d’octobre. Boubakar, tu vas bien ? Tu as besoin d’aide ?

c'est un probleme ?

C'est une pointe d'humour, une interrogation, pas une critique personnelle.
Mais c'est vrai que je me demande comment on peut voir tant de films sans impacter le reste de la vie humaine - plurielle ?
Les quelques 200 films que je regarde annuellement sont déjà un exploit total avec l'environnement professionnel et personnel avec lequel composer. Je suis impressionné.

Moi aussi je me suis fait la réflexion parfois. Mais ça dépend en fait. Parfois les gens n'ont pas de passion particulière. En avoir déjà une grosse, c'est déjà pas mal. Et au final, si t'es en retraite, tu mates un film le soir et un film l'aprem. Ca te fait 2 films par jour. Que tu multiplies par 300 tu peux monter haut. Je suis sympa je lui garde 65 jours de vacances

A une époque quand j'étais au chomage, je regardais 3 a 4 films par jour. Comme ça que j'ai pu rattraper mon retard sur certains films

Classement :

All We Imagine As Light, Payal Kapadia, 2024 : 8/10.
L'Ascension, Larissa Chepitko, 1977 : 8/10.
Une étrange affaire, Pierre Granier-Deferre, 1981 : 8/10.

Suite :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Touki Bouki, Djibril Diop Mambety, 1973 : 7/10.
L'Histoire de Souleymane, Boris Lojkine : 7/10.
À son image, Thierry de Peretti, 2024 : 7/10.
Lola, Jacques Demy, 1961 : 7/10.
L'Amour ouf, Gilles Lellouche, 2024 : 7/10.
Une vie meilleure, Cédric Kahn, 2012 : 7/10.
Mars Express, Jérémie Périn, 2023 : 7/10.
Un meurtre pour rien, Fernando Ayala, 1956 : 7/10.

Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?, Pedro Almodóvar, 1984 : 6/10.
L'important c'est d'aimer, Andrzej Zulawski, 1975 : 6/10.
Making of, Cédric Kahn, 2024 : 6/10.
Adieu poulet, Pierre Granier-Deferre, 1975 : 6/10.
Les Révoltés d'Alvarado, Emilio Gómez Muriel x Fred Zinnemann, 1936 : 6/10.

Dahomey, Mati Diop, 2024 : 5/10.

Tatami, Zar Amir Ebrahimi x Guy Nattiv : 4/10.
Une femme à sa fenêtre, Pierre Granier-Deferre, 1976 : 4/10.

Toi non plus tu n'as rien vu, Béatrice Pollet, 2023 : 2/10.
Les héros n'ont pas froid aux oreilles, Charles Nemes, 1979 : 1/10.

Hors classement :

La Nuit du Chasseur, Charles Laughton, 1955 : 10/10.

Durant ce mois d'octobre, j'ai pu continuer ma découverte du cinéma de Granier-Deferre après avoir été assez impressionné par Le Chat, Le Train et surtout La Veuve Couderc. La suite a été moins flamboyante, avec Adieu Poulet et son humour parfois savoureux (merci Patrick Dewaere) mais souvent douteux (la scène avec les moines, la négociation avec le forcené), et Une femme à sa fenêtre, dont l'écriture de Jorge Semprún reste engoncée dans une impasse entre considération géopolitiques et mélodrame : il est difficile de croire en cette histoire d'amour entre la grande bourgeoise et le militant communiste clandestin. Heureusement il me restait à voir Une étrange affaire, avec son titre ô combien pertinent et fécond. Une drôle d'histoire donc, pour un film révélant avec perspicacité les turpitudes du management des années 80. Piccoli est prodigieux dans son magnétisme mi-fascinant, mi-inquiétant, l'archétype du capitaine d'industrie paternaliste et si doucement monstrueux. Je découvre également le grand talent de Gérard Lanvin, dans un rôle à contre-emploi, aussi soumis que dépassé par l'aura du maître. Bref, un film qui pourrait sembler mineur dans sa sobre mise en scène, mais qui charrie avec efficacité et élégance des questionnements fondamentaux dans notre rapport au travail et à l'autorité.

À l'honneur ce mois-ci, All We Imagine As Light de Payal Kapadia, magnifique portrait de trois femmes indiennes, alliant avec brio chronique urbaine (magnifique séquence d'ouverture), décentrage rural (iconique plan final), et évasion onirique (toute la séquence du noyé est formidable, et m'a totalement cueilli) ; ainsi que L'Ascension de Larissa Chepitko qui m'a un peu désarçonné avant de me ravir, et de grandir encore dans mon esprit ces dernières semaines. Je m'attendais à tort à un film plus proche de Requiem pour un massacre pour l'avoir inspiré, mais il s'agit finalement d'une sorte de voyage d'abord picaresque, bientôt dépassé par la parabole christique questionnant l'engagement, le sacrifice et la transmission. Les nombreux gros plans sur le visage de Boris Plotnikov ont définitivement imprégné ma rétine, de même que le dernier regard du personnage de l'inspecteur joué par Anatoli Solonitsyne, d'une ambiguïté véritablement édifiante.

Au programme du mois prochain : tout Almodóvar !

Wulfa a écrit : ↑3 nov. 24, 12:42
Durant ce mois d'octobre, j'ai pu continuer ma découverte du cinéma de Granier-Deferre après avoir été assez impressionné par Le Chat, Le Train et surtout La Veuve Couderc. La suite a été moins flamboyante, avec Adieu Poulet et son humour parfois savoureux (merci Patrick Dewaere) mais souvent douteux (la scène avec les moines, la négociation avec le forcené), et Une femme à sa fenêtre, dont l'écriture de Jorge Semprún reste engoncée dans une impasse entre considération géopolitiques et mélodrame : il est difficile de croire en cette histoire d'amour entre la grande bourgeoise et le militant communiste clandestin. Heureusement il me restait à voir Une étrange affaire, avec son titre ô combien pertinent et fécond. Une drôle d'histoire donc, pour un film révélant avec perspicacité les turpitudes du management des années 80. Piccoli est prodigieux dans son magnétisme mi-fascinant, mi-inquiétant, l'archétype du capitaine d'industrie paternaliste et si doucement monstrueux. Je découvre également le grand talent de Gérard Lanvin, dans un rôle à contre-emploi, aussi soumis que dépassé par l'aura du maître. Bref, un film qui pourrait sembler mineur dans sa sobre mise en scène, mais qui charrie avec efficacité et élégance des questionnements fondamentaux dans notre rapport au travail et à l'autorité.

Je plussoie pour Le Chat. Le Coin de Mire nous a offert une très belle restauration.
Pour moi, ce film terrible est un chef-d’œuvre. Entre 9 et 10/10.
Le couple Gabin/Signoret donne là une interprétation inoubliable. Et la mise en scène est vertueuse.

Demi-Lune a écrit : ↑1 nov. 24, 09:47 PARKING (Jacques Demy, 1985) — Pourquoiiii moââââaâ

Ecoute, tu as voulu le revoir, tu n'as que ce que tu mérites.

Alexandre Angel a écrit : ↑3 nov. 24, 14:29

Demi-Lune a écrit : ↑1 nov. 24, 09:47 PARKING (Jacques Demy, 1985) — Pourquoiiii moââââaâ

Ecoute, tu as voulu le revoir, tu n'as que ce que tu mérites.

Revoir ce film est d'utilité publique!

Wulfa a écrit : ↑3 nov. 24, 12:42 La suite a été moins flamboyante, avec Adieu Poulet et son humour parfois savoureux (merci Patrick Dewaere) mais souvent douteux (la scène avec les moines, la négociation avec le forcené)

Je trouve que Lanoux est très bon dans le rôle du politicien véreux. Calme, courtois, distingué. D'ailleurs quand on le voit on pense tout de suite à un tas de figures politiques encore en activité.

Watkinssien a écrit : ↑3 nov. 24, 17:41

Alexandre Angel a écrit : ↑3 nov. 24, 14:29
Ecoute, tu as voulu le revoir, tu n'as que ce que tu mérites.

Revoir ce film est d'utilité publique!

Ah je l'ai déjà dit mais je l'aime sincèrement bien même si je reconnais que c'est un gros plantage et qu'on peut passer une soirée hilarante à le regarder.
C'est à la fois ridicule et en même temps, il y a , pour moi, un charme réel.
Mais j'insiste pas, hein

Pour les admirateurs de Vincent Macaigne et si comme pour Olivier Assayas le premier confinement fut pour vous une parenthèse miraculeuse, ce film délicieusement modeste devrait vous ravir. Un essai de documentaire-fiction autobiographique assez proustien mais également plein d'humour et d'autodérision qui deviendra plus tard un document sociologique sur ces trois mois "hors du temps". Les 4 comédiens sont parfaits et notamment Nora Hamzawi lumineuse. Quant à la campagne française de ce petit parc , elle a rarement ces derniers temps été aussi amoureusement filmée et photographiée. Décidément Assayas reste l'un des réalisateurs français contemporains qui me parle et me touche le plus.

Premier candidat du mois : Le monde d'Apu.

Boubakar a écrit : ↑8 nov. 24, 14:12 Premier candidat du mois : Le monde d'Apu.

Qui est devenu au fil des révisions mon film préféré de tous les temps

Par contre, ton 6/10 au premier volet….c’est juste incompréhensible

Jack Carter a écrit : ↑8 nov. 24, 14:18

Boubakar a écrit : ↑8 nov. 24, 14:12 Premier candidat du mois : Le monde d'Apu.

Qui est devenu au fil des révisions mon film préféré de tous les temps

Par contre, ton 6/10 au premier volet….c’est juste incompréhensible

Je propose le bannissement.

Jeremy Fox a écrit : ↑8 nov. 24, 14:22

Jack Carter a écrit : ↑8 nov. 24, 14:18

Qui est devenu au fil des révisions mon film préféré de tous les temps

Par contre, ton 6/10 au premier volet….c’est juste incompréhensible

Je propose le bannissement.

Et une honte à vie!