Dvdclassik : cinéma et DVD

Dunn a écrit : ↑24 juin 21, 09:32 et même une comédie simple comme "la carapate" contenait des cascades.

Ah oui mais là, en termes de budget et de logistique, les films de Gérard Oury n'ont jamais été des comédies simples. Il était connu pour ça : je ne sais si on pouvait parler de superproductions mais tous ses films sans exception il me semble, à partir du Corniaud et jusqu'à la fin, étaient de gros budgets.
D'ailleurs, je réalise que passé La Vengeance du Serpent à Plumes, je n'ai vu aucun des films suivants.

Donc on osait produire des comédies artistiquement chers en tournage.
Aujourd'hui, l'argent va d'abord aux acteurs.trices plutôt qu'au reste.

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑24 juin 21, 00:15 A noter qu'il faisait une hilarante mise en boite de ses propres méthodes dans La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre, comédie méconnue dont je loue régulièrement les mérites dans l'indifférence générale, y compris en ces pages. Snif.

Non on, on te lit ! (enfin, moi je te lis)
Il me semble même que c'est sur ton insistance que j'ai décidé de franchir le pas et de me choper le dvd pas cher. Et je l'ai pas regretté (même si le film est loin d'être parfait).

Dunn a écrit : ↑24 juin 21, 10:56 Donc on osait produire des comédies artistiquement chers en tournage.
Aujourd'hui, l'argent va d'abord aux acteurs.trices plutôt qu'au reste.

Pas sur que ça en faisait des meilleurs films, parce que bon La carapate...

Rockatansky a écrit : ↑24 juin 21, 15:12

Dunn a écrit : ↑24 juin 21, 10:56 Donc on osait produire des comédies artistiquement chers en tournage.
Aujourd'hui, l'argent va d'abord aux acteurs.trices plutôt qu'au reste.

Pas sur que ça en faisait des meilleurs films, parce que bon La carapate...

Exact. Tout comme les Angélique d'ailleurs.

Flol a écrit : ↑24 juin 21, 11:03

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑24 juin 21, 00:15 A noter qu'il faisait une hilarante mise en boite de ses propres méthodes dans La vie de Michel Muller est plus belle que la vôtre, comédie méconnue dont je loue régulièrement les mérites dans l'indifférence générale, y compris en ces pages. Snif.

Non on, on te lit ! (enfin, moi je te lis)
Il me semble même que c'est sur ton insistance que j'ai décidé de franchir le pas et de me choper le dvd pas cher. Et je l'ai pas regretté (même si le film est loin d'être parfait).

Un converti c'est déjà ça, mais j'aurais pu en faire plus, tellement plus...

Rockatansky a écrit : ↑24 juin 21, 15:12

Dunn a écrit : ↑24 juin 21, 10:56 Donc on osait produire des comédies artistiquement chers en tournage.
Aujourd'hui, l'argent va d'abord aux acteurs.trices plutôt qu'au reste.

Pas sur que ça en faisait des meilleurs films, parce que bon La carapate...

C'est surtout bien faux. Les stars drainent une part importante du budget, ce qui plombe le reste du film, certes, mais ça n'a rien de novateur (et à l'époque, Oury était la star), je cherche une période où telle n'a pas été la règle...

Reste que les comédies françaises contemporaines, de Raid Dingue à OSS 117, en passant par Nicky Larson et le parfum de Cupidon, Alad'2, le Prince oublié ou la belle époque, ont des budgets de fabrication tout à fait conséquents. D'autres, moins ambitieux formellement, privilégient les acteurs, mais ça n'a rien à voir avec le fait d'oser ou pas (ni avec la réussite des films en question, d'ailleurs).

Et les scénaristes on en parle?
A l'époque un scénariste comme Audiard était la star et cher.... maintenant où sont les grands scénaristes ?

Tu te souviens de combien de scénaristes stars et chers ?

Veber, Audiard, Oury, Thompson, Verneuil, Melville...

Jeanson, Bost (pour la qualité, non pour le prix)..

Dunn a écrit : ↑25 juin 21, 19:46 acteurs.trices

Pitié non.. Déjà que Major Tom nous a infligé le premier titre de topic contenant un point médian avec son Classikien·ne·s.

Supfiction a écrit : ↑25 juin 21, 21:11

Dunn a écrit : ↑25 juin 21, 19:46 acteurs.trices

Pitié non.. Déjà que Major Tom nous a infligé le premier titre de topic contenant un point médian avec son Classikien·ne·s.

Dunn a écrit : ↑25 juin 21, 13:31 Et les scénaristes on en parle?
A l'époque un scénariste comme Audiard était la star et cher.... maintenant où sont les grands scénaristes ?

Tu papillonnes d'une idée à l'autre, passant des producteurs qui n'oseraient pas la production value à la présence des scénaristes d'antan... En fait tu n'aimes juste pas le cinéma contemporain, en somme...

D'abord, il faut garder en tête que les scénaristes à mot d'auteur n'ont plus tellement voix au chapitre, la nouvelle vague les a écartés, on n'aura plus de film dont le scénariste est plus fameux que le metteur en scène (ou alors de façon exceptionnelle).

Les grands scénaristes, aujourd'hui, mais comme beaucoup de ceux que tu cites plus haut, mettent en scène eux-mêmes leurs textes. Il n'en reste pas moins que Toledano et Nakache, Jacques Audiard, ou encore Hugo Gelin font des textes assez succulents, qu'on peut se réjouir qu'un Fabcaro mette un pied dans le cinéma, et que les dialogues de Celine Sciamma n'appauvrissent jamais ses films.

Cela dit, pour le coup, je pense que sur ce point précis, c'est effectivement une véritable faiblesse du cinéma français. Les scénarii manquent de développement et de budget, les réalisateurs s'y adossent pour toucher une meilleure rémunération, ou parce qu'ils veulent être l'Auteur de leur film, et une fois qu'un scénar touche un financement, on se dépêche de le boucler pour lancer le tournage, même si le texte n'est pas abouti, et on ne va pas en modifier l'écriture en cours de route (en tout cas pas de façon majeure, le script est la base sur laquelle les financements se décident). C'est lié à la faiblesse des fonds propres des producteurs, qui réunissent des budgets, mais n'ont généralement pas de quoi faire un apport personnel (la boite de prod et le producteurs sont d'ailleurs financés en partie par le budget du film). Bref, beaucoup de circonstances qui concourent à la fragilité du scénario des films français.

Reçu

cinephage a écrit : ↑29 juin 21, 11:19

Dunn a écrit : ↑25 juin 21, 13:31 Et les scénaristes on en parle?
A l'époque un scénariste comme Audiard était la star et cher.... maintenant où sont les grands scénaristes ?

Tu papillonnes d'une idée à l'autre, passant des producteurs qui n'oseraient pas la production value à la présence des scénaristes d'antan... En fait tu n'aimes juste pas le cinéma contemporain, en somme...

Ca fait longtemps que nous nous en étions rendu compte. C'est juste ça en fait. Du coup ça restera un dialogue de sourds.