

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Ah ouais quand meme...Père Jules a écrit : ↑6 déc. 23, 08:59 Décembre 2023
(films vus, revus et redécouverts)
PASQUALINO (Lina Wertmüller, 1975) 1
Pour les Tang Chia, la notation n'est pas à prendre au pied de la lettre. C'est pas que je trouve ça intrinsèquement mauvais, c'est juste qu'il s'agit d'une proposition de spectacle plus ou moins roboratif qui ne m'intéresse pas, quel que soit le degré d'innovation ou d'excellence des chorégraphies que je suis au demeurant incapable d'évaluer à leur juste valeur. Toutes proportions gardées, c'est un peu le même problème qu'avec Hong Kong Godfather, autre film de chorégraphe de la SB qui à l'époque, dans le genre actioner/triades, semble vouloir pousser le curseur si loin dans l'action hyperréaliste (et pour le coup ultra-violente) qu'il me perd en route. Je n'y perçois rien d'autre et ça ne comble pas mes attentes.
Ah oui, du coup, je comprends parfaitement. Pas vu Hong Kong Godfather, mais ces films de Tang Chia ont effectivement un parti-pris jusqu'au-boutiste en terme de mise en scène de l'action que je trouve bel et bien extrêmement roboratif. Et c'est surement leur plus grand (seul ?) intérêt.Beule a écrit : ↑19 déc. 23, 15:14Pour les Tang Chia, la notation n'est pas à prendre au pied de la lettre. C'est pas que je trouve ça intrinsèquement mauvais, c'est juste qu'il s'agit d'une proposition de spectacle plus ou moins roboratif qui ne m'intéresse pas, quel que soit le degré d'innovation ou d'excellence des chorégraphies que je suis au demeurant incapable d'évaluer à leur juste valeur. Toutes proportions gardées, c'est un peu le même problème qu'avec Hong Kong Godfather, autre film de chorégraphe de la SB qui à l'époque, dans le genre actioner/triades, semble vouloir pousser le curseur si loin dans l'action hyperréaliste (et pour le coup ultra-violente) qu'il me perd en route. Je n'y perçois rien d'autre et ça ne comble pas mes attentes.
Je ne connais pas grand chose au genre, mais le fait est que jusqu'ici il y a très peu de wu xia HK qui ont su retenir mon attention : trois ou quatre grand max dont un qui les toise tous de très haut. Et celui-là c'est clairement un film de cinéaste qui sait nourrir harmonieusement son univers des prouesses martiales indéniables que lui propose son éminent chorégraphe sans rien concéder à la cohérence dramatique et esthétique de sa vision cinématographique, bien au contraire. À l'évidence, rien de tel ici, mais ce n'est pas l'objectif recherché. Simple erreur d'aiguillage me concernant : comme souvent je me suis laissé hypnotiser par la profusion de trésors inconnus recélés par la caverne Metaluna. Mais nul doute que ces films sauront ravir les aficionados du genre.Quant au Fulci... Il ne me semble pas l'avoir noté aussi généreusement que dans ton quote
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Essai de conter une histoire tragique sur un ton sérieux ? Je crois que tu as besoin de rafraîchir tes souvenirs. Toute la première partie du film tient presque de la grosse pantalonnade centrée sur les frasques des disciples tandis que Ti Lung se complait nonchalamment dans le déni de son addiction.vic a écrit : ↑21 déc. 23, 05:31 Opium and the Kung-fu master m'avait copieusement ennuyé, mais il est précisément (dans mon souvenir, du moins) à l'exact opposé des deux autres : pas de recherche du spectaculaire et peu de combat, essai de conter une histoire tragique sur un ton sérieux, avec Ti Lung très investi dans son rôle. C'est justement cet esprit de sérieux que je trouve beaucoup trop poussé auquel j'ai été réfractaire.
Sans présumer de ton appréciation finale, ça *peut* être nettement plus ta came.
Ça ne se voulait pas du teasing, simplement je m'aperçois qu'en effet j'ai oublié de le nommer, mon champion. C'est The Sword de Patrick Tam, sleeper de l'année 2022 qui se bonifie à chaque visionnage (j'en suis à 4 ou 5). Un film qui me donne envie de reprendre à mon compte ce que Lourcelles pouvait dire en substance du Scaramouche de Sidney : s'y manifeste de bout en bout une élégance sophistiquée, très calculée mais pourtant exempte de la moindre trace d'effort, qui est l'apanage de quelques élus seulement et qui fusionne dans un même élan de romantisme échevelé tous les éléments de la mise en scène, chorégraphies pourtant très innovantes de Ching Siu-tung incluses (d'où le gouffre qui le sépare selon moi de Duel to the Death, qui me semble pourtant plus réputé).
Ça m'a bien amusé de tomber sur cette ligne.cinephage a écrit : ↑1 déc. 23, 08:11 Marquis, de Henri Xhonneux (1989) 9/10 - Tourné pour le bicentenaire, cette réflexion libertaire incarnée par des marionnettes (on dirait téléchat mais au XVIII° siècle) est aussi bien écrite que déployée dans un dispositifs brillant. Surréalisme et sexualité viennent opacifier le récit, mais l'ensemble se tient en réalité puissamment. Bref, un grand coup de coeur pour ce film puissant.
La copie venait d'être restaurée pas la cinémathèque de Belgique. On peut croiser les doigts pour qu'une édition vidéo voit le jour un de ces quatre...
Bah oui, je te l'avais bien dit, c'est nul...Beule a écrit : ↑21 déc. 23, 09:35 Essai de conter une histoire tragique sur un ton sérieux ? Je crois que tu as besoin de rafraîchir tes souvenirs. Toute la première partie du film tient presque de la grosse pantalonnade centrée sur les frasques des disciples tandis que Ti Lung se complait nonchalamment dans le déni de son addiction.
Euh non... Ça n'est pas du tout ma came![]()
Déjà, mauvais point (pour moi), c'est cette fois du pur kung fu. Par ailleurs, difficile d'imaginer comment les enjeux promis par le pitch auraient pu être bafoués davantage. Ajoute à cela une facture visuelle d'une platitude désespérante, un Ti Lung (que j'aime bien en général) particulièrement peu investi sur le plan dramatiqueet le verdict pour moi est simple : j'ai trouvé celui-là désespérément nul (et con
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Intéressante sélection.Beule a écrit : ↑21 déc. 23, 09:35 Ça ne se voulait pas du teasing, simplement je m'aperçois qu'en effet j'ai oublié de le nommer, mon champion. C'est The Sword de Patrick Tam, sleeper de l'année 2022 qui se bonifie à chaque visionnage (j'en suis à 4 ou 5). Un film qui me donne envie de reprendre à mon compte ce que Lourcelles pouvait dire en substance du Scaramouche de Sidney : s'y manifeste de bout en bout une élégance sophistiquée, très calculée mais pourtant exempte de la moindre trace d'effort, qui est l'apanage de quelques élus seulement et qui fusionne dans un même élan de romantisme échevelé tous les éléments de la mise en scène, chorégraphies pourtant très innovantes de Ching Siu-tung incluses (d'où le gouffre qui le sépare selon moi de Duel to the Death, qui me semble pourtant plus réputé).
Sinon, mais très loin derrière quand même le vénéneux Confessions of a Chinese Courtesan de Chu Yuan ou Death Valley du mal-aimé Lo Wei, qui m'avait notamment séduit par ses décors (notamment naturels) beaucoup plus variés et renouvelés que d'habitude, sont deux titres qui me viennent à l'esprit.
Dis donc, c'est pas la grande tendresse!Vic Vega a écrit : ↑25 déc. 23, 09:52 Love Life de Fukada Kōji 6/10
Menus-Plaisirs - Les Troisgros de Frederick Wiseman 6/10
Virupaksha de Karthik Varma Dandu 5.5/10
De nos jours… de Hong Sang-Soo 5/10
Winter Break de Alexander Payne 5/10
Salaar Part 1 - Ceasefire de Prashanth Neel 4/10
About Kim Sohee de July Jung 4/10
Silent Night de John Woo 3/10
Les Feuilles Mortes de Aki Kaurismäki 3/10