Dvdclassik : cinéma et DVD

Minnelli a beau être mon cinéaste préféré, je considère Ziegfeld Follies comme une véritable purge

Jeremy Fox a écrit :Minnelli a beau être mon cinéaste préféré, je considère Ziegfeld Follies comme une véritable purge

J'en suis pas loin moi-même

Alexandre Angel a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Minnelli a beau être mon cinéaste préféré, je considère Ziegfeld Follies comme une véritable purge

J'en suis pas loin moi-même

Y'a quand même la séquence avec Fred et Gene

kiemavel a écrit :

Alexandre Angel a écrit :
J'en suis pas loin moi-même

Y'a quand même la séquence avec Fred et Gene

Hello! How are you ? How's the folks ? What's new ?

kiemavel a écrit :Y'a quand même la séquence avec Fred et Gene

Non mais il y a des tas de jolies choses (surtout "Limehouse Blues" où on retrouve le Minnelli qu'on aime) mais aussi des trucs en dessous de tout..

Jeremy Fox a écrit :Minnelli a beau être mon cinéaste préféré, je considère Ziegfeld Follies comme une véritable purge

Les numéros musicaux sont quand même très chouettes, notamment Limehouse blues, the Babbit and the Bromide, The Great Lady ou même la scène du gentleman cambrioleur avec Lucile Bremer., La scène de la Traviata est typique de Minnelli. Les sketches sont représentatifs d'une certaine époque. C'est un show assez typique des Ziegfeld Follies. On oublie souvent qu'il y avait des vedettes comiques dans ses revues à commencer par Fanny Brice qui revendiquait ses origines juives clairement. Il suffit aussi de se souvenir de Funny girl qui est une évocation de la vie de l'actrice. Alors certes les sketches semblent datés, mauvais mais ils sont le témoin de tous ces films de l'époque où il y a souvent des scènes "lourdingues" à côté des grands numéros somptueux. Ce n'est pas le meilleur de Minnelli, loin de là, mais ce n'est pas non plus une purge !

D'autant que Minnelli n'a signé que les segments "This Heart of Mine", "Limehouse Blues", "A Great Lady Has an Interview", "The Babbitt and the Bromide" et "Beauty".
Le reste, c'est pas trop sa faute.

Mon avis un peu plus nuancé ; quoique, guère plus

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4- Ziegfeld Follies de Vincente Minnelli (1946) MGM

Après Meet me in St-Louis, Minnelli met en scène (avec d'autres réalisateurs dont George Sidney ou Roy Del Ruth) cet hommage au grand Florenz Ziegfeld, le directeur des célèbres Ziegfeld Follies. Depuis 1929, il n'y avait plus eu de film musical sans intrigue ; il s'agit donc d'une suite de tableaux, mélange de sketchs et de numéros dansés ou chantés. Même en sachant ceci, il faut se rendre à l'évidence, le naufrage est presque total et les deux heures que dure le film semblent durer le double. Passons rapidement sur les quatre sketchs de Fanny Brice, Red Skelton, Victor Moore ou Keenan Wyn, tous plus calamiteux et aussi peu drôles les uns que les autres. Quant aux autres numéros, ils se révèlent soient trop longs, soit banals, manquants pour la plupart de grâce, d'entrain ou de magie ; même les décors semblent plus bâclés que fastueux, ce qui est un comble pour Minnelli et pour un film au budget aussi conséquent. Pas besoin de s'étendre plus ni d'énumérer les différents tableaux et leurs défauts mais voyons rapidement ce qui peut néanmoins être sauvé de ce monument de balourdise et d'ennui : le kaléidoscope en rose et noir de 'Here's to the girls', Virginia O'Brien et sa voix inimitable chantant 'Bring on the Wonderful Men', la divine Lucille Bremer tournoyant avec ses longues et sublimes jambes dans 'This Heart of Mine', le sympathique (mais loin d'être génial) 'The Babbitt and the Bromide', célèbre pour être la seule 'réunion' de Fred Astaire et Gene Kelly au cinéma et surtout, le clou de ce musical, 'A Great Lady Has An Interview' pour lequel Vincente Minnelli nous fait entrevoir une fois encore l'amour qu'il portait à Judy Garland magnifiée par la caméra qui ne sera jamais aussi inspirée et virevoltante qu'ici.
Bref, un petit quart d'heure de magie dans un ensemble pachydermique, source de plus de torpeur et de consternation que de sourires. Vincente Minnelli avait alors à son actif, deux superbes réussites et deux ratages.

bruce randylan a écrit :D'autant que Minnelli n'a signé que les segments "This Heart of Mine", "Limehouse Blues", "A Great Lady Has an Interview", "The Babbitt and the Bromide" et "Beauty".
Le reste, c'est pas trop sa faute.

Il a bien réalisé aussi la Traviata ! Sinon c'est aussi du Sidney, du Walters... Beauty est co-réalisé avec Norman Taurog. Je suppose que Minnelli a signé la fin avec les toiles de Dali.

Cathy a écrit :

bruce randylan a écrit :D'autant que Minnelli n'a signé que les segments "This Heart of Mine", "Limehouse Blues", "A Great Lady Has an Interview", "The Babbitt and the Bromide" et "Beauty".
Le reste, c'est pas trop sa faute.

Il a bien réalisé aussi la Traviata ! Sinon c'est aussi du Sidney, du Walters... Beauty est co-réalisé avec Norman Taurog. Je suppose que Minnelli a signé la fin avec les toiles de Dali.

L'influence de Dali dans ces eaux-là (y compris sur Yolanda) est assez prégnante.

Mois oscars sur TCM en février:

http://www.tcmcinema.fr/programme/and-the-winner-is

Ils ne se sont vraiment pas foulés. Il fut une époque où le mois oscars de TCM permettait d'exhumer des films oubliés ou rarement diffusés mais maintenant c'est business as usual ou presque (les fans d'Altman se réjouiront de voir Nashville au programme)

"Intégrale" Joan Crawford en mars :

When ladies meet
Possessed (31&47)
Women
Grand Hotel
Humoresque
The shining hour
The damned don't cry
The bride wore red
Mildred Pierce
Dancing lady
Mannequin
Reunion in France
Above suspicion
It's a great feeling (l'arnaque de la liste)

feb a écrit :"Intégrale" Joan Crawford en mars :

It's a great feeling (l'arnaque de la liste)

allez quoi ; une ou deux minutes de présence quand même !

1mn30 de présence - dont 30s vue de dos - disons que ça fait léger pour être mis dans une intégrale.
Mais bon je ne boude pas mon plaisir, depuis le temps que j'attendais une intégrale typée MGM sur TCM.

Dès qu'il s'agit de la Crawford, feb degaine le premier pour nous dévoiler la compo de l'intégrale