Ca a l'air très tentant ça, tu l'as vu comment ?
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Film du mois
Alice dans les villes de Wim Wenders

2 Journal intime de Valerio Zurlini

3 The Fabelmans de Steven Spielberg

4 Insiang de lino Brocka

5 Les Femmes naissent deux fois de Yuzo Kawashima

6 Manille de Lino Brocka

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Février 2023


Shan Shan, émigrée de longue date à Hong Kong, revient dans sa province natale de Guangdong, censément pour célébrer la mémoire de sa chère grand-mère récemment disparue. Pour autant, il existe sans doute d’autres motifs inconscients à ce retour aux sources inopiné, à commencer par un désir de fuite déclenché par un quotidien devenu irrespirable entre les dissensions familiales induites par le mode de vie hongkongais et le dépôt de bilan annoncé de l'entreprise d'édition de magazines pour la jeunesse qu'elle a fondé.
Cousin dans sa thématique du très beau Eight Taels of Gold de Mabel Cheung, qu'il devance de cinq ans, Homecoming en partage bon nombre de vertus. En particulier cette même discrète acuité documentaire qui s’exprime volontiers au détour d’un simple plan par la captation feutrée des stigmates émergents de la politique de Deng – on est alors en plein cœur du déploiement de ses réformes. Yim Ho a le bon goût de ne rien asséner, préférant laisser au spectateur la liberté de s’imprégner à son rythme des mutations en cours. En disséminant ici quelques touches picturales porteuses d’une poésie pleine de fraîcheur, mais qui n’en introduisent pas moins un hiatus temporel plus subi qu’assimilé, là quelques annotations sociétales jamais ostentatoires mais qui par leur incongruité suffisent à troubler voire transmuer l’apparente représentation d’un environnement rural saisi dans son immuabilité ancestrale, il parvient à rendre compte d’un glissement presque imperceptible mais qui n’en rend pas moins caduc le ressourcement salvateur de son héroïne tel qu’elle l’avait sans doute fantasmé. Ce n'est que l'un des mérites de ce très beau film sur le déracinement et l'immigration dont le spleen existentiel prégnant est tempéré par un souci de réconciliation patent et une foi progressiste indiscutable comme gages de lendemains plus souriants.
Belle découverte récente en tout cas que l’œuvre de Yim Ho dont j’ignorais jusqu’au nom il y a à peine plus d’un mois. D’ailleurs sous son vernis éthéré à la WKW, le très pictural Kitchen regorge d’idées de mise en scène et de narration qui sont autant de remblais à la fascination qu’il parvient à susciter et lui confèrent sa singulière identité, charmante et touchante.
- Découvertes de choix du mois :
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- Et deux redécouvertes :
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Dernière modification par Beule le 28 févr. 23, 20:48, modifié 1 fois.
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Tout ce qui suit n'est pas mal non plus

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Beule a écrit : ↑28 févr. 23, 20:41Février 2023
Shan Shan, émigrée de longue date à Hong Kong, revient dans sa province natale de Guangdong, censément pour célébrer la mémoire de sa chère grand-mère récemment disparue. Pour autant, il existe sans doute d’autres motifs inconscients à ce retour aux sources inopiné, à commencer par un désir de fuite déclenché par un quotidien devenu irrespirable entre les dissensions familiales induites par le mode de vie hongkongais et le dépôt de bilan annoncé de l'entreprise d'édition de magazines pour la jeunesse qu'elle a fondé.
Cousin dans sa thématique du très beau Eight Taels of Gold de Mabel Cheung, qu'il devance de cinq ans, Homecoming en partage bon nombre de vertus. En particulier cette même discrète acuité documentaire qui s’exprime volontiers au détour d’un simple plan par la captation feutrée des stigmates émergents de la politique de Deng – on est alors en plein cœur du déploiement de ses réformes. Yim Ho a le bon goût de ne rien asséner, préférant laisser au spectateur la liberté de s’imprégner à son rythme des mutations en cours. En disséminant ici quelques touches picturales porteuses d’une poésie pleine de fraîcheur, mais qui n’en introduisent pas moins un hiatus temporel plus subi qu’assimilé, là quelques annotations sociétales jamais ostentatoires mais qui par leur incongruité suffisent à troubler voire transmuer l’apparente représentation d’un environnement rural saisi dans son immuabilité ancestrale, il parvient à rendre compte d’un glissement presque imperceptible mais qui n’en rend pas moins caduc le ressourcement salvateur de son héroïne tel qu’elle l’avait sans doute fantasmé. Ce n'est que l'un des mérites de ce très beau film sur le déracinement et l'immigration dont le spleen existentiel prégnant est tempéré par un souci de réconciliation souriante et une foi progressiste indiscutable comme gages de lendemains plus souriants.
Belle découverte récente en tout cas que l’œuvre de Yim Ho dont j’ignorais jusqu’au nom il y a à peine plus d’un mois. D’ailleurs sous son vernis éthéré à la WKW, le très pictural Kitchen regorge d’idées de mise en scène et de narration qui sont autant de remblais à la fascination qu’il parvient à susciter et lui confèrent sa singulière identité, charmante et touchante.

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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Incontestablement ce mois ci, le délicieux Court-circuit de James Whale. Et mention au Mitraillette Kelly de Roger Corman, qui démontre encore une fois combien ce cinéaste est inspiré et original.
Le mois complet :

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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM DE FÉVRIER

JOURNAL D'UN MAÎTRE D'ÉCOLE / DIARIO DI UN MAESTRO (Vittorio De Seta, 1973, mini-série TV) *****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : BRUNO CIRINO Bruno D'Angelo dans Diario di un maestro
Dernière modification par origan42 le 3 mars 23, 12:59, modifié 1 fois.
top 10, top de tous les temps, films ***** par année
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Celui-ci je le guette.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en février

*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
Frère et soeur (Arnaud Desplechin, 2022) **
Approchant de la cinquantaine, un frère et une soeur qui se haïssent de loin depuis vingt ans se revoient quand leurs parents ont un accident de voiture. Sans contexte ni explication - c'est une excellente idée - les sentiments destructeurs intra-familiaux étouffent la vie dans ce drame/mélodrame porté par Marion Cotillard et Melvil Poupaud métamorphosés en boules de nerfs. Si on s'y retrouve, le film peut-être aussi sauvage qu'apaisant. BR FR
Elvis (Baz Luhrmann, 2022) *
Le destin d'Elvis Presley, centré sur son lien avec son agent, le Colonel Parker. Un nième biopic sur Elvis, qui, de son adolescence à sa mort, expédie tout si vite malgré ses 2h30 qu'on a l'impression d'une synthèse "...pour les Nuls". Austin Butler est bon - sur la voix du King pour les chansons -, comme Tom Hanks dont le personnage est de loin le plus intéressant du film. Une série eut sans doute été plus satisfaisante. BR UK
Bros (Nicholas Stoller, 2022) *
A New York, le rapprochement hésitant entre le directeur d'un futur musée LGBTQ+ et un avocat rencontré en boîte. Une rom com gay sympathique où les clichés éculés sont contrebalancés par le regard plutôt juste sur les insécurités identitaires et les bouleversements d'une relation naissante. Tout cela se passe dans un milieu privilégié mille fois vu mais les deux personnages sont attachants, une qualité essentielle dans le genre. BR UK
Gunda (Viktor Kossakovsky, 2020) ***
Dans une ferme danoise, les jours d'une truie et de ses porcelets. Dans un noir et blanc contrasté magnifique et sur une bande son constituée uniquement des bruits de la nature, la famille cochonne, quelques poules et un troupeau de vaches sont filmés à leur hauteur. Toute action est une aventure et sans aucun anthropomorphisme, les attitudes des animaux nous parlent, les émotions surgissent, jusqu'à la fin déchirante. Superbe. DVD Z2 DE
Équation à un inconnu (Dietrich de Velsa, 1980) **
Un jeune motard doté fantasme de rencontres sur sa route. Réalisé sous pseudo par le peintre Francis Savel, ce porno gay sorti de l'oubli il y a quelques années est un film d'art bien plus de sexe. Sur une bande sonore étonnante mêlant classique, électronique et bruits incongrus - des rires féminins sur une scène d'orgie -, les images et les attitudes des garçons très fin 70s poussent le film vers une certaine mélancolie, juste avant l'arrivée du sida. BR US
Et j'aime à la fureur (André Bonzel, 2021) **
A partir de petits films familiaux personnels ou d'amateurs anonymes de 1900 à 1990, le réalisateur de 60 ans se raconte, nous raconte. Dans tous ses états, c'est le flux des existences qui s'écoule sur des images dont le montage ingénieux célèbre l'émerveillement d'être ou d'avoir été vivant. Si la voix off du cinéaste, trop présente, débite parfois des banalités (d'où le **), le film est sincèrement beau et émouvant. Et les deux dernières minutes miraculeuses. BR FR
L'invasion vient de Mars / Invaders from Mars (Tobe Hooper, 1986) 0 ou NS
Un garçon de dix ans (le fils de Karen Black) qui a vu un vaisseau spatial se poser près de chez lui trouve ses parents changés et s'en confie à une infirmière (Karen Black). Ils enquêtent. Remake d'un classique de SF de 1953, ce film d'horreur pour enfants bénéficie d'une belle photo et de créatures grotesques mais se révèle un navet de première... ou un pastiche malicieux car le casting entier a un jeu trop épouvantable pour être vrai. BR UK
La classe américaine (Michel Hazanavicius & Dominique Mézerette, 1993) ***
Une prouesse de malice, de montage et de doublage qui utilise des dizaines d'extraits de films Warner en les détournant pour composer un absurde et hilarant pastiche du cinéma hollywoodien classique et moderne. Hoffman et Redford y enquêtent sur la mort de Wayne (Georges Abitbol, "l'homme le plus classe du Monde") et croisent Stewart, Gable, Welles, Presley, Lancaster, Dickinson, Bacall et plein d'autres. Un flim culte, absolument. Internet
Long, long time / The last of us, saison 1, épisode 3 (Peter Hoar, 2023) ***
Des critiques sur cet épisode m'ont intrigué alors j'ai repris The Last of us. Autant je continue à trouver les péripéties avec les zombies à tête de chou emmerdantes, autant l'épisode 3 m'a cueilli. Détour inattendu et audacieux de la série, l'histoire d'amour sur vingt ans entre deux gays survivants de l'Apocalypse est l'une des plus belles et émouvantes choses que j'ai vues sur un écran depuis longtemps. Quand les yeux se brouillent... Amazon Prime
As bestas (Rodrigo Sorogoyen, 2022) *** Mon film du mois
Installé dans un hameau des montagnes de Galice, un couple de Français venu faire du bio fait l'objet de la haine de deux voisins. Si le sujet peu sembler déjà vu, c'est la mise en scène du film qui emporte le spectateur dans sa spirale étouffante de violence psychologique, dans un paysage pluvieux de champs et de forêts qu'on ressent physiquement. Avec des acteurs tous excellents, dont Denis Ménochet, Marina Foïs et Luis Zahera. BR FR
Black phone / The black phone (Scott Derrickson & C. Robert Cargill, 2022) **
En 1977, un adolescent enlevé par un psychopathe masqué essaye de s'échapper de la cave où il est séquestré, aidé par les voix des garçons tués avant lui. De l'horror assez vieille école - la meilleure - qui joue sur l'atmosphère poisseuse et le jeu inquiétant à visage caché d'Ethan Hawke. Le regard sur l'Amérique déclassée et le choix de ne rien expliquer renforce l'originalité du film, sorte de teenage movie pour une fois cérébré. BR FR

*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
Frère et soeur (Arnaud Desplechin, 2022) **
Approchant de la cinquantaine, un frère et une soeur qui se haïssent de loin depuis vingt ans se revoient quand leurs parents ont un accident de voiture. Sans contexte ni explication - c'est une excellente idée - les sentiments destructeurs intra-familiaux étouffent la vie dans ce drame/mélodrame porté par Marion Cotillard et Melvil Poupaud métamorphosés en boules de nerfs. Si on s'y retrouve, le film peut-être aussi sauvage qu'apaisant. BR FR
Elvis (Baz Luhrmann, 2022) *
Le destin d'Elvis Presley, centré sur son lien avec son agent, le Colonel Parker. Un nième biopic sur Elvis, qui, de son adolescence à sa mort, expédie tout si vite malgré ses 2h30 qu'on a l'impression d'une synthèse "...pour les Nuls". Austin Butler est bon - sur la voix du King pour les chansons -, comme Tom Hanks dont le personnage est de loin le plus intéressant du film. Une série eut sans doute été plus satisfaisante. BR UK
Bros (Nicholas Stoller, 2022) *
A New York, le rapprochement hésitant entre le directeur d'un futur musée LGBTQ+ et un avocat rencontré en boîte. Une rom com gay sympathique où les clichés éculés sont contrebalancés par le regard plutôt juste sur les insécurités identitaires et les bouleversements d'une relation naissante. Tout cela se passe dans un milieu privilégié mille fois vu mais les deux personnages sont attachants, une qualité essentielle dans le genre. BR UK
Gunda (Viktor Kossakovsky, 2020) ***
Dans une ferme danoise, les jours d'une truie et de ses porcelets. Dans un noir et blanc contrasté magnifique et sur une bande son constituée uniquement des bruits de la nature, la famille cochonne, quelques poules et un troupeau de vaches sont filmés à leur hauteur. Toute action est une aventure et sans aucun anthropomorphisme, les attitudes des animaux nous parlent, les émotions surgissent, jusqu'à la fin déchirante. Superbe. DVD Z2 DE
Équation à un inconnu (Dietrich de Velsa, 1980) **
Un jeune motard doté fantasme de rencontres sur sa route. Réalisé sous pseudo par le peintre Francis Savel, ce porno gay sorti de l'oubli il y a quelques années est un film d'art bien plus de sexe. Sur une bande sonore étonnante mêlant classique, électronique et bruits incongrus - des rires féminins sur une scène d'orgie -, les images et les attitudes des garçons très fin 70s poussent le film vers une certaine mélancolie, juste avant l'arrivée du sida. BR US
Et j'aime à la fureur (André Bonzel, 2021) **
A partir de petits films familiaux personnels ou d'amateurs anonymes de 1900 à 1990, le réalisateur de 60 ans se raconte, nous raconte. Dans tous ses états, c'est le flux des existences qui s'écoule sur des images dont le montage ingénieux célèbre l'émerveillement d'être ou d'avoir été vivant. Si la voix off du cinéaste, trop présente, débite parfois des banalités (d'où le **), le film est sincèrement beau et émouvant. Et les deux dernières minutes miraculeuses. BR FR
L'invasion vient de Mars / Invaders from Mars (Tobe Hooper, 1986) 0 ou NS
Un garçon de dix ans (le fils de Karen Black) qui a vu un vaisseau spatial se poser près de chez lui trouve ses parents changés et s'en confie à une infirmière (Karen Black). Ils enquêtent. Remake d'un classique de SF de 1953, ce film d'horreur pour enfants bénéficie d'une belle photo et de créatures grotesques mais se révèle un navet de première... ou un pastiche malicieux car le casting entier a un jeu trop épouvantable pour être vrai. BR UK
La classe américaine (Michel Hazanavicius & Dominique Mézerette, 1993) ***
Une prouesse de malice, de montage et de doublage qui utilise des dizaines d'extraits de films Warner en les détournant pour composer un absurde et hilarant pastiche du cinéma hollywoodien classique et moderne. Hoffman et Redford y enquêtent sur la mort de Wayne (Georges Abitbol, "l'homme le plus classe du Monde") et croisent Stewart, Gable, Welles, Presley, Lancaster, Dickinson, Bacall et plein d'autres. Un flim culte, absolument. Internet
Long, long time / The last of us, saison 1, épisode 3 (Peter Hoar, 2023) ***
Des critiques sur cet épisode m'ont intrigué alors j'ai repris The Last of us. Autant je continue à trouver les péripéties avec les zombies à tête de chou emmerdantes, autant l'épisode 3 m'a cueilli. Détour inattendu et audacieux de la série, l'histoire d'amour sur vingt ans entre deux gays survivants de l'Apocalypse est l'une des plus belles et émouvantes choses que j'ai vues sur un écran depuis longtemps. Quand les yeux se brouillent... Amazon Prime
As bestas (Rodrigo Sorogoyen, 2022) *** Mon film du mois
Installé dans un hameau des montagnes de Galice, un couple de Français venu faire du bio fait l'objet de la haine de deux voisins. Si le sujet peu sembler déjà vu, c'est la mise en scène du film qui emporte le spectateur dans sa spirale étouffante de violence psychologique, dans un paysage pluvieux de champs et de forêts qu'on ressent physiquement. Avec des acteurs tous excellents, dont Denis Ménochet, Marina Foïs et Luis Zahera. BR FR
Black phone / The black phone (Scott Derrickson & C. Robert Cargill, 2022) **
En 1977, un adolescent enlevé par un psychopathe masqué essaye de s'échapper de la cave où il est séquestré, aidé par les voix des garçons tués avant lui. De l'horror assez vieille école - la meilleure - qui joue sur l'atmosphère poisseuse et le jeu inquiétant à visage caché d'Ethan Hawke. Le regard sur l'Amérique déclassée et le choix de ne rien expliquer renforce l'originalité du film, sorte de teenage movie pour une fois cérébré. BR FR
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Un Top 7 pour Février :
1. Il faut tuer Birgit Haas... Laurent Heynemann (1981)

2. Shiawase no kiiroi hankachi (Les mouchoirs jaunes du bonheur)... Yōji Yamada (1977)

3. Adieu chérie...Raymond Bernard (1946)

4. I basilischi...Lina Wertmüller (1963)

5. East Side, West Side...Allan Dwan (1927)

6. Ballada o soldate (La ballade du soldat)... Grigori Tchoukhraï (1959)

7. Twenty plus two...Joseph M.Newman (1961)

1. Il faut tuer Birgit Haas... Laurent Heynemann (1981)

2. Shiawase no kiiroi hankachi (Les mouchoirs jaunes du bonheur)... Yōji Yamada (1977)

3. Adieu chérie...Raymond Bernard (1946)

4. I basilischi...Lina Wertmüller (1963)

5. East Side, West Side...Allan Dwan (1927)

6. Ballada o soldate (La ballade du soldat)... Grigori Tchoukhraï (1959)
7. Twenty plus two...Joseph M.Newman (1961)

"Il y a des gens qui parlent, qui parlent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire." Sacha Guitry (Mon père avait raison, 1936)
"Il y a des gens qui cherchent, qui cherchent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé la capture." Rick Blaine