ah tiens je l'ai chopé l'an dernier au salon des cinglés du cinéma (prochaine édition ce week-end à Argenteuil, by the way). Je ne l'ai pas encore fini: peu axé sur le cinéma, davantage sur l'aspect politique du travail de Jeanson (dans des journaux comme le Canard Enchaîné). Il parle beaucoup des autres, rend de nombreux hommages aux belles personnes qu'il a croisées. Et à travers ce dévouement aux autres apparaît un autoportrait en filigrane. Le livre est quand même particulier: je ne connaissais que très peu des personnes citées donc c'est plutôt difficile de s'y intéresser quand on vient chercher autre chose (sur le cinéma en l'occurence).
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
Dans la seconde partie, on retrouve pas mal d'articles qui ont ensuite été publié dans Jeanson par Jeanson chez René Château.
Le texte sur Bourvil me tire toujours les larmes.
daniel gregg a écrit :Dans la seconde partie, on retrouve pas mal d'articles qui ont ensuite été publié dans Jeanson par Jeanson chez René Château.
Le texte sur Bourvil me tire toujours les larmes.
Ah je n'étais pas arrivé jusque-là. Je le finirai plus tard, là je bosse sur de grosses chroniques. Pas assez de temps pour tout faire
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
5 kilos de bonheur !
Oui, c'est vrai, dit comme çà, c'est moyen.
Mais quel ouvrage et la mise en page et l'iconographie sont beaucoup plus attrayantes que dans l'édition précédente.
Un livre indispensable ! Je l'avais emprunté à la bibliothèque et le jour où j'ai dû le rendre je suis entrée dans ma librairie préférée le commander. La passion de Tavernier pour le cinéma est tellement palpable que ça fait du bien de sentir son esprit rôder dans la bibliothèque !
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Silencio a écrit :Demi-Lune, as-tu le livre de Schickel en mains ?
Oui, je l'avais dès mercredi.
Je l'ai d'ailleurs lu. Deux fois. C'est forcément frustrant parce que trop trop court, je ne suis pas du tout d'accord avec certains points de vue critiques de Schickel dont l'appréhension de l’œuvre spilbergienne, quoique se voulant résolument positive et vigoureusement réhabilitationniste, est encore trop marquée ici et là par des lieux communs déplaisants et des démonstrations maladroites (le dictionnaire de Safra sorti l'an dernier est beaucoup plus lumineux et pertinent), et je pense que "la" Bible sur Spielberg reste encore à écrire. Mais la beauté iconographique de l'ouvrage, la rareté de bien des photos issues des archives personnelles de Spielberg, et surtout, l'enrichissement permanent que permettent les citations du réalisateur lui-même, qui se livre avec franchise, humilité et intelligence, font de ce livre un compromis relativement honnête. Pas mal donc... en attendant mieux.