Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 15 déc. 21, 14:36
Ah oui, j'y suisAlexandre Angel a écrit : ↑15 déc. 21, 13:49Y a pas quelque chose qui te choque ?(en tout cas j'ai trouvé ça rigolo comme tout)

https://www.dvdclassik.com/forum/
Ah oui, j'y suisAlexandre Angel a écrit : ↑15 déc. 21, 13:49Y a pas quelque chose qui te choque ?(en tout cas j'ai trouvé ça rigolo comme tout)
Tu n'as pas perdu de temps, il est sorti aujourd'hui même en VOD. Seulement trois mois après sa sortie salle car il a fait moins de 100 000 entrées.Jeremy Fox a écrit : ↑15 déc. 21, 14:04 Quant à moi, ce ne sera pas Spielberg qui finira film du mois mais pour l'instant un premier film français qui offre à Anaïs Demoustier l'un de ses plus beaux rôles (et pourtant ce n'est pas déjà ce qui lui manquait.)
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Oublie le "détails (de l'Histoire)" qui est une blague et concentre-toi plutôt (pardon, "Odile") sur l'ensemble de la phrase où s'arrête ton caractère gras et même celle qui suit. Je t'aide :Coxwell a écrit : ↑15 déc. 21, 13:58Ce n'est pas de l'anachronisme de détails dont il est question, mais conceptuel, idéologique. Je n'ai pas envie d'étayer davantage sur cette lecture ultra-contemporaine de cette affaire, si ce n'est dire que je m'interroge toujours sur la pertinence d'un découpage en 3 chapitres dont l'aboutissement est de mettre en avant la vérité sous le prisme du troisième. Le sieur Scott s'est emmerdé à faire une présentation assez nuancée et complexe des deux premiers personnages pour finalement faire un troisième chapitre très peu finaud et assez grossier dans sa démonstration : plans toujours bien plus serrés, cadrage sur les émotions et le visage de la dame, le tout pour une lecture et compréhension d'un statut féminin essentiellement à travers une vision "morale-ine et émotive" ? C'est véritablement servir la cause "féministe" par rapport aux deux premiers chapitres beaucoup plus construits et contradictoires sur les personnages représentés ? Je veux bien qu'on ne soit pas Kurosawa ou qu'on ne cherche pas à vouloir démontrer que la vérité est affaire de déséquilibre, mais là, je vois surtout un dispositif en trois chapitres long et finalement très vain.Major Tom a écrit : ↑14 déc. 21, 20:27
Le Dernier duel (The Last Duel — 2021, Ridley Scott) : 7 / 10
D'un côté, messire Ridley Scott, 84 piges, 79 Kg pour 1,74 m, 27 combats — bientôt 28 — quelques défaites (beaucoup même) mais aussi de très, très belles victoires. De l'autre un journaliste, interchangeable, qui lui dit que son film est moins raté au niveau authenticité historique que ses précédents. Mortecouille ! Bien que le combat contre ce nodocéphale était gagné d'avance, messire Scott a perdu son sang froid, et au lieu de lui jeter son gant, longue distance sociale oblige, il a préféré asséner au maroufle quelques "Fuck you!" royaux (rappelons qu'il a été anobli). Mais on lui pardonne, évidemment, car depuis son tout premier duel filmé quelques décennies en arrière, messire Scott a souvent prouvé qu'il méritait notre respect, et cette tentative de joute verbale musclée démontre qu'il en a encore dans la brague. Le duel est même une histoire de famille car le regretté Tony, le frangin, a débuté par celui qui ouvre Barry Lyndon, filmé en l'absence de leur entraîneur et mentor, un certain Kubrick (le Mickey Goldmill des frères Scott), mais en suivant scrupuleusement ses indications. Oui, le premier plan de Barry Lyndon a été mis en boîte par Tony Scott ; Noël approche et je vous offre cette anecdote qui ne passionnera absolument personne quand vous la raconterez au repas de famille... Belle leçon technique offerte aux fans, Le Dernier duel est un spectacle immanquable et pourtant manqué, hélas, par un public ingrat. Visuellement c'est beau, très beau, et formidablement mis en scène. Concédons aux querelleurs un peu orchidoclastes et ergotant sur des détails (de l'Histoire) quelques plans inutiles par-ci par-là, et des longueurs sur ses 2h32 qui passent tout de même rapidement. Au cours de ces trois chapitres pour trois points de vue différents (à la De Palma, tiens, tiens), les scènes jouant sur des éléments en apparence anodins et modifiant notre vision des personnages peuvent paraître répétitives, forcément. Mais globalement cette épopée #metoo médiévale est une réussite, bien écrite et convoquant adroitement le passé et le présent — rappelant au passage qu'un film, historique ou non, est avant tout un polaroid de l'époque de son tournage — et se concluant par une baston dont se régaleront les fans de combats nerveux et dynamiques. Casting impeccable, mention pour Affleck méconnaissable, mais tous, Damon, Driver et la découverte Jodie Comer (aperçue mais vite oubliée dans La Régression des Skywalker, épisode numéro quelque chose de Star Wars) sont excellents et joliment habillés au score par Harry Gregson-Williams. Messire Ridley Scott, en très grande forme, ne va pas encore raccrocher la lance et l'épée, et c'est une bonne nouvelle.
Les rares scènes de combat sont réussie, heureusement.
Ce n'était sûrement pas clair, mais ce sont ceux-là, les détails que j'évoque (éventuelles longueurs, répétitions du scénario), "détails" car pour moi ce n'est pas grave dans l'ensemble d'un film qui m'a bien plu.Major Tom a écrit : ↑14 déc. 21, 20:27Concédons [...] quelques plans inutiles par-ci par-là, et des longueurs sur ses 2h32 qui passent tout de même rapidement. Au cours de ces trois chapitres pour trois points de vue différents (à la De Palma, tiens, tiens), les scènes jouant sur des éléments en apparence anodins et modifiant notre vision des personnages peuvent paraître répétitives, forcément.
Mais il n'y a pas d'argument en faveur ou défaveur. Juste un avis globalement positif avec une portion de phrase qui dit : même si je reconnais les quelques défauts pointés par certains, c'est tout.
Je ne vois toujours pas en quoi ce que tu soulignes est un argument en faveur ou en défaveur du film ?Major Tom a écrit : ↑15 déc. 21, 15:14Oublie le "détails (de l'Histoire)" qui est une blague et concentre-toi plutôt (pardon, "Odile") sur l'ensemble de la phrase où s'arrête ton caractère gras et même celle qui suit. Je t'aide :Coxwell a écrit : ↑15 déc. 21, 13:58
Ce n'est pas de l'anachronisme de détails dont il est question, mais conceptuel, idéologique. Je n'ai pas envie d'étayer davantage sur cette lecture ultra-contemporaine de cette affaire, si ce n'est dire que je m'interroge toujours sur la pertinence d'un découpage en 3 chapitres dont l'aboutissement est de mettre en avant la vérité sous le prisme du troisième. Le sieur Scott s'est emmerdé à faire une présentation assez nuancée et complexe des deux premiers personnages pour finalement faire un troisième chapitre très peu finaud et assez grossier dans sa démonstration : plans toujours bien plus serrés, cadrage sur les émotions et le visage de la dame, le tout pour une lecture et compréhension d'un statut féminin essentiellement à travers une vision "morale-ine et émotive" ? C'est véritablement servir la cause "féministe" par rapport aux deux premiers chapitres beaucoup plus construits et contradictoires sur les personnages représentés ? Je veux bien qu'on ne soit pas Kurosawa ou qu'on ne cherche pas à vouloir démontrer que la vérité est affaire de déséquilibre, mais là, je vois surtout un dispositif en trois chapitres long et finalement très vain.
Les rares scènes de combat sont réussie, heureusement.
Ce n'était sûrement pas clair, mais ce sont ceux-là, les détails que j'évoque (éventuelles longueurs, répétitions du scénario), "détails" car pour moi ce n'est pas grave dans l'ensemble d'un film qui m'a bien plu.Major Tom a écrit : ↑14 déc. 21, 20:27Concédons [...] quelques plans inutiles par-ci par-là, et des longueurs sur ses 2h32 qui passent tout de même rapidement. Au cours de ces trois chapitres pour trois points de vue différents (à la De Palma, tiens, tiens), les scènes jouant sur des éléments en apparence anodins et modifiant notre vision des personnages peuvent paraître répétitives, forcément.
Concernant l'anachronisme idéologique, ça mériterait un gros pavé dans lequel je n'ai pas envie de me lancer, et puis j'ai un peu donné mon avis dans les avant-dernières lignes de mon paragraphe.
Le biopic sur Hoover était passé sur Ciné Polar il y a une bonne quinzaine d'années.
Non mais pas loin.
J'ignorais, merci pour l'anecdote, je testerais au repas de Noël quand mêmeMajor Tom a écrit : ↑14 déc. 21, 20:27 Le Dernier duel (The Last Duel — 2021, Ridley Scott) : 7 / 10
D'un côté, messire Ridley Scott, 84 piges, 79 Kg pour 1,74 m, 27 combats — bientôt 28 — quelques défaites (beaucoup même) mais aussi de très, très belles victoires. De l'autre un journaliste, interchangeable, qui lui dit que son film est moins raté au niveau authenticité historique que ses précédents. Mortecouille ! Bien que le combat contre ce nodocéphale était gagné d'avance, messire Scott a perdu son sang froid, et au lieu de lui jeter son gant, longue distance sociale oblige, il a préféré asséner au maroufle quelques "Fuck you!" royaux (rappelons qu'il a été anobli). Mais on lui pardonne, évidemment, car depuis son tout premier duel filmé quelques décennies en arrière, messire Scott a souvent prouvé qu'il méritait notre respect, et cette tentative de joute verbale musclée démontre qu'il en a encore dans la brague. Le duel est même une histoire de famille car le regretté Tony, le frangin, a débuté par celui qui ouvre Barry Lyndon, filmé en l'absence de leur entraîneur et mentor, un certain Kubrick (le Mickey Goldmill des frères Scott), mais en suivant scrupuleusement ses indications. Oui, le premier plan de Barry Lyndon a été mis en boîte par Tony Scott ; Noël approche et je vous offre cette anecdote qui ne passionnera absolument personne quand vous la raconterez au repas de famille... Belle leçon technique offerte aux fans, Le Dernier duel est un spectacle immanquable et pourtant manqué, hélas, par un public ingrat. Visuellement c'est beau, très beau, et formidablement mis en scène. Concédons aux querelleurs un peu orchidoclastes et ergotant sur des détails (de l'Histoire) quelques plans inutiles par-ci par-là, et des longueurs sur ses 2h32 qui passent tout de même rapidement. Au cours de ces trois chapitres pour trois points de vue différents (à la De Palma, tiens, tiens), les scènes jouant sur des éléments en apparence anodins et modifiant notre vision des personnages peuvent paraître répétitives, forcément. Mais globalement cette épopée #metoo médiévale est une réussite, bien écrite et convoquant adroitement le passé et le présent — rappelant au passage qu'un film, historique ou non, est avant tout un polaroid de l'époque de son tournage — et se concluant par une baston dont se régaleront les fans de combats nerveux et dynamiques. Casting impeccable, mention pour Affleck méconnaissable, mais tous, Damon, Driver et la découverte Jodie Comer (aperçue mais vite oubliée dans La Régression des Skywalker, épisode numéro quelque chose de Star Wars) sont excellents et joliment habillés au score par Harry Gregson-Williams. Messire Ridley Scott, en très grande forme, ne va pas encore raccrocher la lance et l'épée, et c'est une bonne nouvelle.
BLUE SUNSHINE EST VRAIMENT UN TRUC A VOIR. PAR CONTRE JE ME DEMANDAIS S ILS N'AVAIENT PAS PERDU UN MORCEAU DE PELLICULE POUR FAIRE UNE FIN.ShadowOfAngelus a écrit : ↑20 déc. 21, 11:53 Film du mois
Films découverts
Trois couleurs : Bleu (Krzysztof Kieslowski - 1993) 7.5/10
Domicile conjugal (François Truffaut - 1970) 7/10
Link (Richard Franklin - 1986) 7/10
Trois couleurs : Blanc (Krzysztof Kieslowski - 1994) 7/10
Bayan ko (Lino Brocka - 1984) 7/10
Trois couleurs : Rouge (Krzysztof Kieslowski - 1993) 6.5/10
The Suicide Squad (James Gunn - 2021) 6.5/10
Baisers volés (François Truffaut - 1968) 6.5/10
Antoine et Colette (François Truffaut - 1962) [Moyen Métrage] 6/10
OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire (Nicolas Bedos - 2021) 6/10
Le Jour de la bête (Àlex de la Iglesia - 1995) 6/10
L'Amour en fuite (François Truffaut - 1979) 5.5/10
Free Guy (Shawn Levy - 2021) 5.5/10
Perdita Durango (Àlex de la Iglesia - 1997) 5.5/10
Le Rayon bleu - Blue Sunshine (Jeff Lieberman - 1977) 5/10
Les Mistons (François Truffaut - 1958) [Court Métrage] 5/10
La Double Vie de Véronique (Krzysztof Kieslowski - 1993) 5/10
Jungle Cruise (Jaume Collet-Serra - 2021) 3.5/10
Films revus
(▲ Hausse ▼ Baisse ► Identique)
Mulholland Drive (David Lynch - 2001) 9/10 ▲
Margin Call (J.C. Chandor - 2011) 8.5/10 ►
Incassable (M. Night Shyamalan - 2000) 8/10 ►
OSS 117 - Le Caire, nid d'espions (Michel Hazanavicius - 2006) 8/10 ►
Les Quatre Cents Coups (François Truffaut - 1959) 7.5/10 ►
La Mémoire dans la peau (Doug Liman - 2002) 7.5/10 ►
Citizen Kane (Orson Welles - 1941) 7/10 ►
La Mort dans la peau (Paul Greengrass - 2004) 7/10 ►
OSS 117 - Rio ne répond plus... (Michel Hazanavicius - 2009) 6.5/10 ▼
La Vengeance dans la peau (Paul Greengrass - 2004) 6.5/10 ▼
Jason Bourne (Paul Greengrass - 2016) 6/10 ►
Bumblebee (Travis Knight - 2018) 6/10 ►
Transformers (Michael Bay - 2007) 5.5/10 ►
Qui veut la peau de Roger Rabbit (Robert Zemeckis - 1988) 5/10 ▼
Jason Bourne : L'Héritage (Tony Gilroy - 2012) 4.5/10 ▼
Transformers : L'Âge de l'extinction (Michael Bay - 2014) 3.5/10 ►
Transformers 2 : La Revanche (Michael Bay - 2009) 3/10 ►
Transformers 3 : La Face cachée de la Lune (Michael Bay - 2011) 3/10 ►
Transformers : The Last Knight (Michael Bay - 2017) 2/10 ►