Dvdclassik : cinéma et DVD

mannhunter a écrit :

AtCloseRange a écrit : Au contraire, peut-être que j'aurais trouvé ça bien bourré

Je suis sûr que tu as aimé le personnage d'Heinrich...la gestuelle hystérique karatéka.

Mais en même temps, il y a une dimension burlesque voulue dans le film. ça ne le rend pas moins nawak (le coup de la chaussette rose à la fin...)

Il faudrait que je le revoie...il y en effet des passages au grotesque plus ou moins assumé, d'autres un peu abscons et fatigants, mais j'en garde dans l'ensemble un souvenir impressionné (visuel, ambiance, acteurs)

Je l'ai trouvé plus rigolo que marquant à part la scène du métro.
Je m'attendais à un truc impressionnant et traumatisant. Même de ce point de vue, ça fait pschit.

Bon il faudrait que je le revoie pas alors et que j'en reste à mon souvenir lointain et plutôt favorable.

AtCloseRange a écrit :Je l'ai trouvé plus rigolo que marquant à part la scène du métro.
Je m'attendais à un truc impressionnant et traumatisant. Même de ce point de vue, ça fait pschit.

Un truc dans la gamme de Proxy ?

Je ne vais pas me faire des amis aujourd'hui... Un Paul Thomas Anderson de plus à la benne!

angel with dirty face a écrit :

The Master - Paul Thomas Anderson (2012)

Je ne vais pas me faire des amis aujourd'hui... Un Paul Thomas Anderson de plus à la benne!

Alors que pour moi ce sera mon film de l'année

Un superbe film pour ma part.

Tout ça se laisse regarder sans déplaisir et j'ai bien souri ou ri quelques fois mais c'est quand même vraiment pas terrible...
D'abord sur le fond: C'est un film faussement subversif (on balance des vannes sur tout le monde comme ça y'a pas de jaloux) et surtout incroyablement politiquement correct (tout va bien dans le meilleur des mondes et en y mettant du sien et un peu de zumba on vaincra nos vilains préjugés).
Puis sur la forme: C'est quand même tragique cette évolution du cinéma français grand public à produire non pas des films mais carrément des téléfilms à la mise en scène plate et sans intérêt avec une bande son totalement aseptisée (j'ai l'impression qu'ils ont récupéré des morceaux passe-partout dans les poubelles du cinéma américain).

Bogus a écrit :
Tout ça se laisse regarder sans déplaisir et j'ai bien souri ou ri quelques fois

Bref, c'est très loin de la définition que je donnerais d'une daube. Quelque soit le film d'ailleurs.

C'est ce topic qui est daubesque.

Jeremy Fox a écrit :

Bogus a écrit :
Tout ça se laisse regarder sans déplaisir et j'ai bien souri ou ri quelques fois

Bref, c'est très loin de la définition que je donnerais d'une daube. Quelque soit le film d'ailleurs.

Alors ma definition du film en question : un ennui pas possible, long (malgré sa courte durée), pas drôle voire gênant. Je ne m'explique pas le succès de cette chose.

Jeremy Fox a écrit :

Bogus a écrit :
Tout ça se laisse regarder sans déplaisir et j'ai bien souri ou ri quelques fois

Bref, c'est très loin de la définition que je donnerais d'une daube. Quelque soit le film d'ailleurs.

Disons que je n'ai pas détesté non plus (contrairement à Supercondriaque ou Les Flingueuses qui sont les seuls films dont j'ai parlé jusqu'alors dans ce topic il me semble et qui pour le coup m'avaient réellement exaspéré) mais globalement c'est un produit formaté pour un prime-time, inoffensif, sans saveur, ça n'est pas du cinéma c'est un téléfilm sur grand écran donc pour moi c'est une daube.

Joshua Baskin a écrit :

Jeremy Fox a écrit :
Bref, c'est très loin de la définition que je donnerais d'une daube. Quelque soit le film d'ailleurs.

Alors ma definition du film en question : un ennui pas possible, long (malgré sa courte durée), pas drôle voire gênant. Je ne m'explique pas le succès de cette chose.

Ah mais c'est tout à fait possible : je ne le verrais sans doute pas avant son passage télé ; et même pas certain de vouloir le regarder. Encore une fois, je ne parlais pas de ce film précis. Mais dans ma définition d'une daube tout est mauvais. A partir du moment où j'y prends du plaisir, je ne crache pas dessus et ne considère pas le film comme une daube. Quant à la notion de téléfilm, nous en avons parlé à l'occasion d'une autre discussion et ça n'a plus vraiment lieu d'être car il y a parfois plus de cinéma dans un téléfilm ou une série TV que dans un film de cinéma (dernier exemple en date : P'tit quinquin). Mais ça aussi, c'est juste mon avis

Joshua Baskin a écrit : Alors ma definition du film en question : un ennui pas possible, long (malgré sa courte durée), pas drôle voire gênant. Je ne m'explique pas le succès de cette chose.

Même si c'est pas le film de l'année, je comprends son succès. Déjà parce qu'il évite d'utiliser scènes scabreuses et dialogues vulgaires. Dans le genre difficile de la comédie, je trouve qu'il s'en sort bien grâce à un casting équilibré et une bonne dose d'autodérision.
Pour moi, c'est largement dans le haut du panier de la production française annuelle en comédie et j'en ai vu un bon paquet qui méritent surement plus le qualificatif de daube ( Kidon, Amour sur place ou à emporter, Prêt à tout, A coup sûr, Sous les jupes des filles, Jamais le premier soir, Belle comme la femme d'un autre, Les trois frères, le retour, ... )