Dvdclassik : cinéma et DVD

Arn a écrit : ↑2 oct. 21, 22:47
Quand même un petit bémol sur le dénouement avec le dernier discours de Vanel.

Rick Blaine a écrit : ↑2 oct. 21, 23:33

Arn a écrit : ↑2 oct. 21, 22:47
Quand même un petit bémol sur le dénouement avec le dernier discours de Vanel.

Je le trouve assez intéressant ce dénouement, beaucoup plus ambigu que ne le sous-entend Thoret dans son commentaire. In fine, le juge n'a pas gagné, il se retrouve soumis au bon vouloir de Vanel, qui a décidé cette fois ci de laisser faire la justice, mais ça reste bien lui qui fait selon son bon vouloir. En tout cas, c'est une lecture de ce final, et c'est celui qui me semble le plus cohérent.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Oui en effet on peut le voir comme cela. Et le plan de fin, avec la chevauchée des mafieux peut alors être vu de deux manières, soit qu'en effet ils repartent de leur côté, et que les choses ne changeront probablement pas vraiment.
Ou alors une vision différente, plus critique sur cette fin comme celle que livre Gili dans le bonus, qui parle d'une "absolue concession" probablement dans le but que le film puisse circuler, et de "poétisation" de la mafia avec ce dernier plan. Pour autant il considère qu'en terme cinématographique ça fonctionne et que malgré son aspect utopique il a fallut du courage à Germi pour faire le premier film s'attaquant au problème mafieux.

C'est intéressant en tout cas.
En connaissant la noirceur du cinéma italien, son pessimisme voir son cynisme qui va déferler dans les décennies suivantes que ce soit dans le western, le giallo, le polar, irait plutôt dans le sens de ta lecture.
Mais quid des influences sur ce film, très westerns classiques américains, très fordien ? J'ai vu assez peu de Ford alors j'ai du mal à vraiment me prononcer, mais j'en ai une image qui collerait bien à cet individu unique qui suffirait, de manière assez optimiste, à bouleverser et changer les choses.

Arn a écrit : ↑3 oct. 21, 00:04

Rick Blaine a écrit : ↑2 oct. 21, 23:33

Je le trouve assez intéressant ce dénouement, beaucoup plus ambigu que ne le sous-entend Thoret dans son commentaire. In fine, le juge n'a pas gagné, il se retrouve soumis au bon vouloir de Vanel, qui a décidé cette fois ci de laisser faire la justice, mais ça reste bien lui qui fait selon son bon vouloir. En tout cas, c'est une lecture de ce final, et c'est celui qui me semble le plus cohérent.

Je met en spoiler même si ça reste light :

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Oui en effet on peut le voir comme cela. Et le plan de fin, avec la chevauchée des mafieux peut alors être vu de deux manières, soit qu'en effet ils repartent de leur côté, et que les choses ne changeront probablement pas vraiment.
Ou alors une vision différente, plus critique sur cette fin comme celle que livre Gili dans le bonus, qui parle d'une "absolue concession" probablement dans le but que le film puisse circuler, et de "poétisation" de la mafia avec ce dernier plan. Pour autant il considère qu'en terme cinématographique ça fonctionne et que malgré son aspect utopique il a fallut du courage à Germi pour faire le premier film s'attaquant au problème mafieux.

C'est intéressant en tout cas.
En connaissant la noirceur du cinéma italien, son pessimisme voir son cynisme qui va déferler dans les décennies suivantes que ce soit dans le western, le giallo, le polar, irait plutôt dans le sens de ta lecture.
Mais quid des influences sur ce film, très westerns classiques américains, très fordien ? J'ai vu assez peu de Ford alors j'ai du mal à vraiment me prononcer, mais j'en ai une image qui collerait bien à cet individu unique qui suffirait, de manière assez optimiste, à bouleverser et changer les choses.

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L'exploitation des décors donne un côté assez western oui. Et puis ce héros qui vient de l'exterieur tenter de sauver une communauté à un aspect assez fordien effectivement.
Vu le reste du film, j'ai quand même du mal à croire à l'optimisme total de la fin.

Rick Blaine a écrit : ↑3 oct. 21, 00:12

Arn a écrit : ↑3 oct. 21, 00:04

Je met en spoiler même si ça reste light :

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Oui en effet on peut le voir comme cela. Et le plan de fin, avec la chevauchée des mafieux peut alors être vu de deux manières, soit qu'en effet ils repartent de leur côté, et que les choses ne changeront probablement pas vraiment.
Ou alors une vision différente, plus critique sur cette fin comme celle que livre Gili dans le bonus, qui parle d'une "absolue concession" probablement dans le but que le film puisse circuler, et de "poétisation" de la mafia avec ce dernier plan. Pour autant il considère qu'en terme cinématographique ça fonctionne et que malgré son aspect utopique il a fallut du courage à Germi pour faire le premier film s'attaquant au problème mafieux.

C'est intéressant en tout cas.
En connaissant la noirceur du cinéma italien, son pessimisme voir son cynisme qui va déferler dans les décennies suivantes que ce soit dans le western, le giallo, le polar, irait plutôt dans le sens de ta lecture.
Mais quid des influences sur ce film, très westerns classiques américains, très fordien ? J'ai vu assez peu de Ford alors j'ai du mal à vraiment me prononcer, mais j'en ai une image qui collerait bien à cet individu unique qui suffirait, de manière assez optimiste, à bouleverser et changer les choses.

Spoiler (cliquez pour afficher)

L'exploitation des décors donne un côté assez western oui. Et puis ce héros qui vient de l'exterieur tenter de sauver une communauté à un aspect assez fordien effectivement.
Vu le reste du film, j'ai quand même du mal à croire à l'optimisme total de la fin.

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Oui ce serait étonnant je suis d'accord. Peut être pour cela que Gili parle d'une concession. Je serais curieux de voir les autres films de Germi de cette époque.

AtCloseRange a écrit : ↑30 sept. 21, 09:08 Il me reste juste un épisode mais ma fiction du mois est sans conteste le formidable Sermons de Minuit de Mike Flanagan

Flol a écrit : ↑3 oct. 21, 09:39 le 1er Leprechaun),

Flol a écrit : ↑3 oct. 21, 09:39 Pour octobre, je vais tenter de voir uniquement des films de genre. Et après un début peu concluant (le 3ème Conjuring, le 1er Leprechaun), quelle belle surprise je me suis prise dans la figure hier soir :


Sole Survivor - Thom E. Eberhardt

Ne vous fiez surtout pas à son affiche totalement bis (voire Z), qui ne reflète absolument pas le contenu du film

Mais comment ce film peut-il être aussi méconnu ? Parmi la masse films de genre produits dans les années 80, celui-ci se démarque clairement grâce à son approche purement atmosphérique et surtout authentiquement creepy as fuck !
Ce n'est pas tout le temps très bien joué, mais on s'en fiche tant on baigne en permanence dans une étrange ambiance de cauchemar éveillé, traversée régulièrement de quelques visions sacrément flippantes (le plan final !).
Impossible que David Robert Mitchell n'y ait pas pensé au moment de faire son It Follows.

hellrick a écrit : ↑3 oct. 21, 09:53 Les 2 et 3 sont beaucoup plus fun

manuma a écrit : ↑3 oct. 21, 09:58

Flol a écrit : ↑3 oct. 21, 10:05 Ben mince, même toi tu l'as pa vu ?

Flol a écrit : ↑3 oct. 21, 09:39 Pour octobre, je vais tenter de voir uniquement des films de genre. Et après un début peu concluant (le 3ème Conjuring, le 1er Leprechaun), quelle belle surprise je me suis prise dans la figure hier soir :


Sole Survivor - Thom E. Eberhardt

Ne vous fiez surtout pas à son affiche totalement bis (voire Z), qui ne reflète absolument pas le contenu du film

Mais comment ce film peut-il être aussi méconnu ? Parmi la masse de films de genre produits dans les années 80, celui-ci se démarque clairement grâce à son approche purement atmosphérique et surtout authentiquement creepy as fuck !
Ce n'est pas tout le temps très bien joué, mais on s'en fiche tant on baigne en permanence dans une étrange ambiance de cauchemar éveillé, traversée régulièrement de quelques visions sacrément flippantes (le plan final !).
Impossible que David Robert Mitchell n'y ait pas pensé au moment de faire son It Follows.