Totalement. J'ai justement vérifié et la ref date de 2009.
Je valide.
On ne saura jamais d'ailleurs si il a acheté sa PSP ou non.
Il y réfléchit encore.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 1 oct. 21, 17:18
par Kevin95
V'là pour les découvertes de septembre :
3:10 TO YUMA - Delmer Daves (1957)
AD ASTRA - James Gray (2019)
IN THE MOOD FOR LOVE - Kar-Wai Wong (2000)
LE SOLEIL BLANC DU DÉSERT - Vladimir Motyl (1970)
I BASILISCHI - Lina Wertmüller (1963)
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 1 oct. 21, 17:52
par Jack Carter
Belle cote pour le Wertmuller, apprécié de Vic et manuma aussi ce mois-ci
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 1 oct. 21, 18:22
par -magik-
61 films visionnés en septembre, dont 54 découvertes, et un top 3 qui se détache du reste :
1. Happy accidents (Brad Anderson - 2001)
J'en ai déjà parlé juste après visionnage, une excellente surprise, à la fois léger, drôle et touchant. Petit coup de coeur.
2. Les Cendres du temps - Redux (Wong Kar-Wai - 1994/2008)
J'avais vu la version initiale en salles en 1996 mais jamais ce redux. A l'époque, ça a été un vrai choc esthétique pour moi, et force est de reconnaître que j'ai à nouveau été comme hypnotisé par la beauté du film et par la mise en scène de Wong Kar-Wai. Je ne sais pas si les changements sont nombreux entre les deux versions, j'ai juste repéré une scène qui, il me semble, n'était pas dans la version d'origine, et elle est vraiment magnifique.
3. Faux témoin (Curtis Hanson - 1987)
Petit thriller 80's plutôt efficace. Ce n'est pas inoubliable mais c'est fait correctement et je ne me suis pas ennuyé.
Pas dans le top mais pas loin (sans ordre) :
5ème set (Quentin Reynaud - 2021)
BAC nord (Cédric Jimenez - 2021)
Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda - 1962)
Frissons (David Cronenberg - 1976)
Itinéraire d'un enfant gâté (Claude Lelouch - 1988)
The limits of control (Jim Jarmusch - 2009)
Jack Carter a écrit : ↑1 oct. 21, 17:52
Belle cote pour le Wertmuller, apprécié de Vic et manuma aussi ce mois-ci
C'est même mon film du mois, du coup, et j'en suis le premier étonné car tout ce que j'avais vu de Wertmüller à ce jour (4 films) ne m'avait pas particulièrement, voire pas du tout, convaincu...
Jack Carter a écrit : ↑1 oct. 21, 17:52
Belle cote pour le Wertmuller, apprécié de Vic et manuma aussi ce mois-ci
C'est même mon film du mois, du coup, et j'en suis le premier étonné car tout ce que j'avais vu de Wertmüller à ce jour (4 films) ne m'avait pas particulièrement, voire pas du tout, convaincu...
Je crois que c'est mon préféré aussi.
Beau score de Morricone (un de ses premiers il me semble)
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 1 oct. 21, 22:43
par Père Jules
Jack Carter a écrit : ↑1 oct. 21, 17:52
Belle cote pour le Wertmuller, apprécié de Vic et manuma aussi ce mois-ci
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 2 oct. 21, 00:05
par Omael
SEPTEMBRE 2021
***
FILM DU MOIS
Golgo 13, the Professional
de Osamu Dezaki (1983)
Quelques mots en vracs sur les films vus :
***
DECOUVERTES
Golgo 13, the Professional - Osamu Dezaki (1983) - 8/10 Emballé par cette découverte, même si la note est sans doute généreuse. Intrigue minimaliste, mais qui se révèle au final légèrement plus retorse et ironique que prévue, anti-héros taciturne et increvable, qui tire plus de balles et serre plus de nanas qu'il ne doit lâcher de mots pendant les 95 minutes d'un film qui doit surtout à la mise en scène délicieusement stylisée d'Osamu Dezaki. Il nous propose une sorte de ballet étrange, à la fois sexy et violent, un florilège de noirceur et de couleur, contemplatif et nerveux. L'esthétique est vraiment originale, une sorte d'aboutissement de la patte si particulière de Dezaki, amplifié par le charme inhérent à ces vieux animes qui sentent bons le cellulo. RIP Takao Saitō
Ride Your Wave - Masaaki Yuasa (2021) - 7/10 1ère salle depuis décembre 2019, et la salle fut pour moi tout seul : expérience de retour un peu déroutante qui a sans doute influé sur mon ressenti légèrement en demi-teinte : pour un film qu'on sent vouloir être plus fédérateur que les précédents de l'auteur, le découvrir dans une salle complètement vide fait drôle. J'adore le travaille de Yuasa, il semble tenter ici quelque chose de plus mainstream encore que Lou, et le réussit à nouveau, gagne sans doute en maitrise de ses effets mais perd un peu plus de la folie si particulière qui imprégnait ses précédentes œuvres. Néanmoins, ça a été le film parfait pour dire au revoir à l'été, et c'est une romance fleur-bleue juste ce qu'il faut, rafraîchissante, aux personnages attachants, fourmillant d'idées de mise en scène, et visuellement somptueuse.
Ghost in the Shell Arise : Border 1 - Ghost Pain - Masahiko Murata et Kazuchika Kise (2013) - 7/10 Bref commentaire valable pour l'ensemble des moyens-métrages ci-dessous qui constituent cette série. Explorant la formation de la section 9, ce dérivé de la franchise démarre sur une bonne note, avec des opus vraiment bons : on y retrouve ce questionnement inquiet d'un réel fuyant, ce transhumanisme qui fait froid dans le dos, des enjeux politiques opaques mais toujours bien amenés, le tout de manière certes plus superficielle que ce que proposait Oshii ou la série des Stand Alone Complex, mais avec une application, et une volonté de se montrer digne de l'héritage de la franchise, qui s'avèrent payantes. Du moins, sur les deux 1ers opus. Ensuite, les films perdent progressivement en substance, peine à offrir plus qu'un techno-thriller quelconque, appliqué mais sans audace ni passion. Graphiquement aussi, le déclin est un peu là : même si ça reste de très bonne facture tout du long, l'ambition visuelle toute relative des 1ers épisodes s'amenuise par la suite. Un peu dommage. Reste à voir le film conclusif de ce cycle, mais la motivation n'y est plus.
Ghost in the Shell Arise : Border 3 - Ghost Tears - Kazuchika Kise (2014) - 7/10 Ghost in the Shell Arise : Border 2 - Ghost Whisper - Atsushi Takeuchi et Kazuchika Kise (2013) - 7/10
The Wicker Man - Robin Hardy (1973) - 6/10 Le film est tellement atypique et bizarre que je ne sais finalement pas trop quoi en penser : les incursions musicales, ses moments presque drôles, cette patine documentaire qui s'appaire mal du jeu très théâtral (mais au final pertinent) des acteurs, ces fluctuations de styles et de tons, tous ces éléments m'ont vraiment déconcerté. Découverte étrange donc. A revoir sans doute.
Dune - Denis Villeneuve (2021) - 6/10 S'il y a des films qui m'ont fait rêver dans mon enfance, le film de Lynch, lui, m'avait donné des cauchemars : même si on pourra lui trouver légitimement tous les défauts du monde, notamment sur la question de la fidélité au roman, ça reste un jalon traumatisant de mon histoire de spectateur, mon tout 1er contact avec Lynch, et un véritable marqueur dans mon rapport à l'imaginaire (et quelle idée tout de même de m'avoir montré ça à cet âge, merci papa, merci maman). J'attendais beaucoup de la version de Villeneuve, lui dont j'aime tout, et, puisqu'on y arrive, particulièrement ses deux précédentes incursions dans la SF, y compris dans ce qu'il a fait d'impensable : cette suite impossible, infaisable, interdite, et que pourtant j'adore. La preuve qu'il pouvait encore une fois être l'homme de l'impossible. C'est sans doute injuste, car c'est tout de même un bon film, dont les 2h30 passent comme une flèche, une proposition de SF sophistiquée et assez loin du tout venant, mais rien qui n'a suffit à en faire pour moi autre chose qu'une expérience mitigée, celle d'un spectacle littéralement en demi-teinte, atone, peinant à retranscrire toute l'intériorité du roman et de ses personnages. Pour le rêve (ou le cauchemar), je n'y trouve pas non plus mon compte : le film offre des visions souvent intéressantes (ce qui touche aux Sardaukars et aux Harkkonen notamment), en impose sur le jeu des échelles, mais son approche visuelle abstraite et brutaliste, faite de gris colorés, de formes géométriques brumeuses, si elle impressionne parfois, ne suscite jamais émerveillement ou sidération. C'est aussi peut-être une question de génération au regard du savoir-faire actuel en matière d'effet : aussi paradoxal (ou idiot ) que ça puisse paraître, le niveau de réalisme atteint ses dernières années me semble aller de concert avec une incapacité croissante à m'émerveiller. Un peu comme ce désert, filmé avec sophistication, sans doute plus réaliste que les miniatures de la version de Lynch, mais qui m'a semblé tiède. Villeneuve réussit cependant à préserver l'essentiel : l'envie de voir la suite, et celle de relire le roman. Et surtout de revoir le Dune de Lynch.
Ghost in the Shell Arise : Border 4 - Ghost Stands Alone - Susumu Kudo et Kazuchika Kise (2014) - 6/10
Color Out of Space - Richard Stanley (2020) - 5/10 C'était de toutes façons casse-gueule de représenter à l'écran ce concept pour le moins abstrait de la nouvelle : l'apparition d'une couleur inédite et inconnue, qui sous la plume ensorcelée de Lovecraft, était parfaitement évoquée, mais complètement impossible à retranscrire visuellement, si ce n'est peut-être en noir et blanc (ce que confirme Tanabe avec son très bon manga). La couleur tombée du ciel sera donc mauve ici. Soit. Et la dose d’indicible si caractéristique de l'univers Lovecraftien finira d'avantage du côté de l'interprétation totalement ubuesque de Nicolas Cage, dont le crescendo improbable participe réellement à l'ambiance étrange et surnaturelle qui s'installe petit à petit. Diificile d'être sévère envers un film qui a pour lui l'audace d'avoir fait cette tentative impossible, qui convoque le charme de l'artisanat des films de genre qui ont bercé ma jeunesse, et qui mine de rien ose quelques séquences particulièrement malaisantes, et les réussit.
Ghost in the Shell Arise : Pyrophoric Cult - Kazuchika Kise (2015) - 5/10
***
REVUS
Julieta - Pedro Almodovar (2019) - 8/10 Les Enfants du temps - Makoto Shinkai (2019) - 6/10
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 2 oct. 21, 01:40
par vic
Septembre 2021
Film du mois
Enfants d'Hiroshima / Gembaku no ko (Kaneto Shindô, 1952)
Redécouverte du mois
Gloria (John Cassavetes, 1980)
Classik du mois Fin d'automne / Akibiyori (Yasujiro Ozu, 1960)
(re) pluie noire / kuroi ame (shohei imamura, 1989) 8.5/10
the secret garden (agnieszka holland, 1993) 7/10
(re) gloria (john cassavetes, 1980) 9/10
the way we were (sydney pollack, 1973) 6.5/10
(re) the seven-per-cent solution (herbert ross, 1976) 7.5/10
(re) trois samourais hors-la-loi / sanbiki no samurai (hideo gosha, 1964) 8/10
(re?) la chasse / la caza (carlos saura, 1966) 7/10
intimidation / aru kyôhaku (koreyoshi kurahara, 1960) 7.5/10
(re) zodiac (david fincher, 2007) 5/10
enfants d'hiroshima / gembaku no ko (kaneto shindô, 1952) 8/10
(re) fin d'automne / akibiyori (yasujiro ozu, 1960) 8/10
(re) escape from l.a. (john carpenter, 1996) 7/10
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 2 oct. 21, 12:31
par Rick Blaine
Bonne pioche de début de moi avec le Au nom de la loi de Germi plongée moderne et visuellement sublime dans une Sicile gangrénée par la Mafia.
Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 2 oct. 21, 22:47
par Arn
Rick Blaine a écrit : ↑2 oct. 21, 12:31
Bonne pioche de début de moi avec le Au nom de la loi de Germi plongée moderne et visuellement sublime dans une Sicile gangrénée par la Mafia.
Découvert ce soir et beaucoup aimé aussi, poignant !
Quand même un petit bémol sur le dénouement avec le dernier discours de Vanel.
Il est déjà en concurrence avec une autre excellente découverte, Le ciel est à vous de Jean Grémillon (1944), qui ont d'ailleurs Charles Vanel en point commun, mais dans un rôle très différent ici, bouleversant.