Dvdclassik : cinéma et DVD

-magik- a écrit : ↑28 sept. 21, 22:29 Je l’ai revu ce soir. La musique de Simon Boswell est effectivement un gros point fort du film, et si je ne l’avais pas déjà vu, il serait sans doute mon film du mois.

Revu comment ?

Réponse en privé.

Après Le Sommet des dieux, un autre beau long-métrage d'animation français, d'un tout autre genre, sort cette semaine : La Traversée, de Florence Miailhe. Il convoque la mémoire du long vingtième siècle de l'Europe de l'est et la Mitteleuropa : les États policiers, les pogroms et la fuite vers l'ouest des populations juives, l'intensité de la création artistique aussi. Le portrait d'enfances plongées dans un bain glacé de cruauté rappelle parfois les romans de la trilogie d'Agota Kristof, mais le film tamise le réel surtout par le conte, ses ogres et ses sorcières, ses forêts et ses animaux, sans jamais affabuler. Il y a le bestiaire du conte, mais on voit de vrais animaux ; les ogres sont des salauds ordinaires, etc.
Il est réalisé en peinture sur verre au rendu magnifique ; ses couches de peinture en mouvement donnent une évidence à la porosité entre la froide et grise réalité et toutes les couleurs d'un monde qu'on traverse en état de rêve éveillé.



En dehors de l'aperçu de la richesse visuelle du film, la bande annonce peut laisser craindre un scénario trop soucieux de bien faire, scolaire, mais c'est un effet de bande annonce, le scénario est bon.

1. La Terre (Alexandre Dovjenko)



2. Le ciel est à vous (Jean Grémillon)



3. Zvenigora (Alexandre Dovjenko)



4. The Green Knight (David Lowery)



5. Ivan (Alexandre Dovjenko)

Alexandre Angel a écrit : ↑27 sept. 21, 22:25

Février 2015

Jack Carter a écrit : ↑29 sept. 21, 10:33

Mai 2016

obra-prima / masterpiece

Il me reste juste un épisode mais ma fiction du mois est sans conteste le formidable Sermons de Minuit de Mike Flanagan



Le film du mois est lui une révision (après 30 ans donc il y a prescription)

MJ a écrit : ↑30 sept. 21, 08:53 [/url]

Alors je ne me rappelle plus ce qu'il en était au niveau de la presse spécialisée mais je me souviens avoir fait partie de ceux qui plaçaient le film tout en haut du bilan 90' (de mon point de vue Goodfellas ne devait pas être bien loin).

EDIT : si, ça me revient, Les Cahiers au moins avaient élu Les Fleurs de Shanghaï mais perso, ça devait être le Oliveira.

Top 4 d'Octobre

1.


2.


3.


4.

Top 5 de Septembre

Film du mois


Le plein de super (1976 - Alain Cavalier)





Gandhi (1982 - Richard Attenborough)



Céline (1992 - Jean-Claude Brisseau)



Drunk (2020 - Thomas Vinterberg)



Séraphine (2008 - Martin Provost)

Seulement 22 films dont voici le tiercé qui s'en dégage avec en tête un immense coup de cœur.










Le résumé


* Guermantes : Christophe Honoré 2021 : 9/10

* Les Girls : George Cukor 1957 : 8.5/10

* Une étoile est née (A Star is born) : George Cukor : 8/10
* My Fair Lady : George Cukor 1964 : 8/10

* Les Conquérants (Dodge City) : Michael Curtiz 1939 : 7.5/10
* Dune : Denis Villeneuve 2021 : 7.5/10
* Capitaine Blood : (Captain Blood) : Michael Curtiz 1935 : 7.5/10
* Le Grand Bain : Gilles Lellouche 2018 : 7.5/10

* La Diablesse en collants roses (Heller in Pink Tights) : George Cukor 1960 : 7/10

* Gas-oil : Gilles Grangier 1955 : 6.5/10
* J'entends plus la guitare : Philippe Garrel 1991 : 6.5/10
* Bayan ko (Bayan ko : Kapit sa patalim) : Lino Brocka 1985 : 6.5/10
* Elle s'appelle Sabine : Sandrine Bonnaire 2007 : 6.5/10

* Les Chinois à Paris : Jean Yanne 1974 : 6/10
* La Rue des amours faciles (Via Margutta) : Mario Camerini 1960 : 6/10

* Au nom de la loi (In nome della legge) : Pietro Germi 1949 : 5.5/10

* Les Baisers de secours : Philippe Garrel 1989 : 5/10
* Falling : Viggo Mortensen 2021 : 5/10
* La Rue chaude (Walk on the Wild Side) : Edward Dmytryk 1962 : 5/10

* Lilith : Robert Rossen 1964 : 4/10

* Pour vous mon amour (Just for you) : Elliott Nugent 1952 : 3/10

* La Maison des Bories : Jacques Doniol-Valcroze 1970 : 2/10

Wichita = 8,5/10 (revu, dvd)

Candyman 2021 = 7,5/10

A Classic Horror STory = 7/10 (Netflix)
Les Drakkars = 7/10 (revu)
Malignant = 7/10
Bac Nord = 7/10 (Netflix)
Sorceress = 7/10
American Nightmare 5 = 7/10
Le justicier de minuit = 7/10 (revu, bluray)

Soudain les monstres = 6,5/10 (revu, bluray)
Dracula et ses femmes vampires = 6,5/10 (revu, dvd)
Prisoners of the lost universe = 6,5/10 (Netflix)
Etat d'urgence = 6,5/10 (bluray)

Night of the demons = 6/10 (revu)
Terreur Extra terrestre = 6/10 (revu)
Patrick II: Patrick vit encore! = 6/10 (revu)
Black Cat (Lugosi) = 6/10
Retour à la maison de l'horreur = 6/10 (dvd)
Souviens toi l'été dernier III = 6/10 (dvd)
Communion = 6/10

Diamond Dogs = 5/10 (dvd)
Wishmaster 2 = 5/10 (dvd, revu)
Braddock: Portés disparus III = 5/10 (revu, TV)
Ghoulies II = 5/10
Death Cruise = 5/10
Loups Garous = 5/10
La nuée = 5/10 (Netflix)

Le silence qui tue = 4/10
Stage Fright = 4/10
A Night of Horror = 4/10
All American Murder = 4/10
The Last Matinee = 4/10

Bloodbath at the house of Death = 3/10 (Netflix)

Point d'impact = 2/10 (dvd)

Documentaires

Par le pouvoir du crâne ancestral (Netflix)
Milius: Man Myth & Legend

36 films

Ange Ernst Lubitsch (1937) 10/10 (TCM)

L'Impératrice Yang Kwei-Fei Kenji Mizoguchi (1955) 9/10 (Arte)

La Veuve Joyeuse Ernst Lubitsch (1934) 8/10
Le Genou d'Ahed Nadav Lapid (2021) 8/10 (Ciné)
France Bruno Dumont (2021) 8/10 (Ciné)

Sérénade à trois Ernst Lubitsch (1933) 7/10
The Shop Around the Corner Ernst Lubitsch (1940) 7/10 (TCM)
Ana et les loups Carlos Saura (1973) 7/10 (Arte)
Journal d'un photographe de mariage Nadav Lapid (2016) 7/10 (Arte)

Haute pègre Ernst Lubitsch (1932) 6/10 (TCM)
Lucky Jo Michel Deville (1964) 6/10 (F3)
Le Pornographe Shohei Imamura (1966) 6/10 (Arte)
Profonds désirs des dieux Shohei Imamura (1968) 6/10 (Arte)
Stavisky... Alain Resnais (1974) 6/10 (F3)
Sully Clint Eastwood (2016) 6/10 (TF1)
Drive my car kâ Ryûsuke Hamaguchi (2021) 6/10 (Ciné)
Guermantes Christophe Honoré( 2021) 6/10 (F5)

Carmen Ernst Lubitsch (1918) 5/10 (Arte)
Chanson d'Armor Jean Epstein (1934) 5/10 (Henri)
La Huitième femme de Barbe-bleue Ernst Lubitsch (1938) 5/10 (TCM)
Illusions perdues Ernst Lubitsch (1941) 5/10
Chaussure à son pied David Lean (1954) 5/10 (TCM)
Big Wednesday John Milius (1978) 5/10 (TCM)
Un été inoubliable Lucian Pintilie (1994) 5/10 (MK2 Curiosity)
Mischka Jean-François Stévenin (2002) 5/10 (FTV Replay)
Il Varco Federico Ferrone, Michele Manzolini (2019) 5/10 (Ciné)
Chers camarades! Andrey Konchalovskiy (2020) 5/10 (Ciné)
La Troisième guerre Giovanni Aloi (2020) 5/10 (Ciné)
Une histoire d'amour et de désir Leyla Bouzid (2021) 5/10 (Ciné)
Serre moi fort Mathieu Amalric (2021) 5/10 (Ciné)

La noire de... Ousmane Sembene (1966) 4/10 (Festival Scope)

Winslow contre le roi Anthony Asquith (1948) 3/10 (TCM)
Ça commence aujourd'hui Bertrand Tavernier (1999) 3/10 (Arte)

Lilith Robert Rossen (1964) 2/10 (TCM)
Les amours d'Anaïs Charline Bourgeois-Tacquet (2021) 2/10 (Ciné)

Les autres belles (re)découvertes du mois:

Spoiler (cliquez pour afficher)

LA TERRE (Alexandre Dovjenko - 1930)


SUR LES CHEMINS DE LA GLOIRE (Umetsugu Inoue - 1957)


WINTER TWILIGHT (Stanislaw Lenartowicz - 1957)


LES SENTINELLES DE L'ENFER (Kihachi Okamoto - 1959)


LA NUIT DES FEMMES (Kinuyo Tanaka - 1961)


LE CHANT DE LA CARRIOLE (Satsuo Yamamoto - 1959)


LES PAPILLONS DE LA NUIT (Kôzaburô Yoshimura - 1957)


QUESTION D'HONNEUR (Luigi Zampa - 1966)

Film du mois

1 Cléo de 5 à 7 de Agnès Varda



2 Love in a fallen city de Ann Hui



3 La Dame et le toréador de Bud Boetticher



4 Raffles Hotel de Ryu Murakami



5 Malignant de James Wan

PODIUM DE SEPTEMBRE


1-


Un des (quelques) sommets de l'œuvre : ce modèle d'élégance insuffle le "baratinage" rohmerien de rigueur à même la grande Histoire, celle des quelques années qui ont précédé la Seconde Guerre Mondiale. Admirable utilisation des images d'archives qui viennent ponctuer le récit. Un Rohmer sec et bouleversant.

2-

Chant du signe de Robert Rossen, peu de temps avant sa mort. Un poème sombre et amer. Jean Seberg est exceptionnelle.

3-

Un précipité fauché de fatum noir. C'est parfaitement somnambulique et concis. Ann Savage compose, de manière inoubliable, une jeune femme de 24 ans déjà flinguée, teigneuse, méchante et somme toute désespérée.
Magnifique.