Dvdclassik : cinéma et DVD

Jack Carter a écrit : ↑25 août 21, 22:26

Jeremy Fox a écrit : ↑25 août 21, 22:21 Et ça sera donc un coup double pour Clotilde Hesme au final de mon futur podium du mois. Je n'avais pas reconnu la comédienne de Les Amants réguliers.

Et maintenant Les Mystères de Lisbonne !

Je l'ai vu en février mais je le reverrais un jour où je serais moins fatigué que je ne l'étais.

Torrente a écrit : ↑25 août 21, 16:32 Je comprends. Mais ça a fonctionné sur moi.
Après, c'est un mois où je me suis retrouvé démuni en termes de films ne serait-ce que simplement intéressants alors peut-être ai-je été trop... indulgent, "bon public" ?
Cela étant admis, j'ai au moins trouvé la bande-son excellente (je l'ai même mise dans mes "oscars" du mois). J'ai aimé aussi les dialogues. D'ailleurs, il constituerait une excellente base pour accoucher d'une bonne pièce de théâtre à mon avis. J'ai également apprécié la filiation avec Heathers qui est un film que j'aime énormément. Ce Pur-sang m'a paru assez malin au final mais pas aussi prétentieux que ça. Sa forme, sa durée, son final, contrebalancent bien cet aspect que je comprends qu'on lui trouve.
Ce n'est pas un chef-d’œuvre mais dans la horde de films du même genre, dont tu parles, c'est probablement l'un des plus simples et efficaces (donc réussis) que j'ai vus.

Pratiquement la même chose. J'étais en vacances, je n'avais pas grand-chose d'autre sous la main, et je l'avais entamé sans enthousiasme, en me disant que ça allait vite m'agacer. Et finalement j'avais trouvé ce petit néo noir pas mal du tout, bien pensé et assez imprévisible sans être (trop) poseur. Le second opus de Finley, Bad education, est également très correct, si moins surprenant.

Jeremy Fox a écrit : ↑25 août 21, 21:58 C'est enfin plié avec ce film des frères Larrieu ; un film aussi étonnant qu'intriguant, en tout cas d'une ampleur inhabituelle dans notre cinéma.

Horrible cette affiche...

Pour moi, ce sera un 6,5/10, équivalent d'un 'Assez bien'. Le ton enjoué, libertaire, presque anar, sur fond d'apocalypse, confère clairement à ce film un caractère singulier et participe à son charme foutraque et chaotique. Mais c'est aussi ce qui en fait ses limites et qui a sans doute déconcerté le public, aucune mise en perspective politique ne venant appuyer ce contexte de fin du monde. On sent bien que tel n'est pas le propos des frères Larrieu qui s'en remettent avant tout au dieu Éros, désir et plaisir étant leurs seuls guides pour suivre l'évolution des personnages. Quelques longueurs et maladresses (personnellement, je ne suis pas fan des scènes avec Sergi Lopez), un caméo de 15 secondes de Sabine Azéma, un clin d'œil à Hitchcock, entre autres, et au milieu de dialogues pas toujours inspirés, quelques répliques qui font mouche, telle celle-ci, la plus belle du film, et qui résonne particulièrement à l'heure actuelle : « La jeunesse, c’est quand on ne sait pas ce qui va arriver. Le monde est peut-être tout simplement en train de rajeunir. »

Révélation ! Et déjà frustration que le cinéma de Mrinal Sen soit aussi invisible en France. Il y a une telle profusion, une telle générosité dans son propos (c'est même parfois un peu le foutoir ! ) à la fois engagé et lucide, désenchanté mais jamais cynique qu'on en ressort comme lessivé et subjugué.
Calcutta 71 (1971)

John Holden a écrit : ↑26 août 21, 10:58 Révélation ! Et déjà frustration que le cinéma de Mrinal Sen soit aussi invisible en France.

Effectivement je n'en ai jamais vu contrairement à Satyajit Ray et Guru Dutt. Tu as su me donner envie.

Torrente a écrit : ↑25 août 21, 16:32

Flol a écrit : ↑23 août 21, 16:08
Sérieux, ça t'a plu ça ? Moi c'est typiquement le genre de films qui m'irrite.
Anya Taylor-Joy est fascinante à regarder et à écouter, mais il se dégage du film un côté très "je suis plus malin que tout le monde/faussement cynique", à base de plans inutilement trop longs, de bande-son dissonante et de comédiennes au visage figé (elles sont trop trop blasées de la vie, t'vois), qui me casse vraiment les roubignoles. Ça pue trop la pose pour moi.
J'ai l'impression d'avoir déjà vu tout ça 250 fois, et les 249 fois précédentes m'avaient déjà saoulé.

Je comprends. Mais ça a fonctionné sur moi.
Après, c'est un mois où je me suis retrouvé démuni en termes de films ne serait-ce que simplement intéressants alors peut-être ai-je été trop... indulgent, "bon public" ?
Cela étant admis, j'ai au moins trouvé la bande-son excellente (je l'ai même mise dans mes "oscars" du mois). J'ai aimé aussi les dialogues. D'ailleurs, il constituerait une excellente base pour accoucher d'une bonne pièce de théâtre à mon avis. J'ai également apprécié la filiation avec Heathers qui est un film que j'aime énormément. Ce Pur-sang m'a paru assez malin au final mais pas aussi prétentieux que ça. Sa forme, sa durée, son final, contrebalancent bien cet aspect que je comprends qu'on lui trouve.
Ce n'est pas un chef-d’œuvre mais dans la horde de films du même genre, dont tu parles, c'est probablement l'un des plus simples et efficaces (donc réussis) que j'ai vus.

Pas étonnant que Flol ait détesté, le cynisme très millenial des gamines rappelle celui de The bling ring ou Springbreakers.
Et oui Anya Taylor-Joy est fascinante à regarder.

John Holden a écrit : ↑26 août 21, 10:58 Révélation ! Et déjà frustration que le cinéma de Mrinal Sen soit aussi invisible en France. Il y a une telle profusion, une telle générosité dans son propos (c'est même parfois un peu le foutoir ! ) à la fois engagé et lucide, désenchanté mais jamais cynique qu'on en ressort comme lessivé et subjugué.
Calcutta 71 (1971)

J'en ai vu un en salle il y a une dizaine d'année, je dirais que c'était au cinéma du musée Guimet. Je ne me souviens plus trop son nom, j'ai souvenir d'un désert et de ruines donc peut être Khandhar.
Ghatak et surtout Ray sont déjà plus visible en effet même si toujours rien en bluray... je vais finir par craquer pour des imports.

Tu l'as vu comment celui ci d'ailleurs ?

Jeremy Fox a écrit : ↑25 août 21, 21:58 C'est enfin plié avec ce film des frères Larrieu ; un film aussi étonnant qu'intriguant, en tout cas d'une ampleur inhabituelle dans notre cinéma.

Très bon souvenir !

Enfin un véritable prétendant au titre de film du mois :


Pig - Michael Sarnoski

Un film qui n'a l'air de rien comme ça, mais c'est ce que l'on appelle dans le jargon un "grower". C'est-à-dire que depuis que je l'ai vu, je ne cesse d'y repenser.
Déjà, impossible de ne pas parler de la prestation impressionnante d'un Nic Cage en mode ours grognon, mais qui parvient à donner corps à son personnage juste avec une démarche, une posture, un ton. C'est fort, c'est très fort (et ça fait plaisir de le voir encore capable de fournir de telles prestations, quand il veut/peut).

Et c'est à travers lui et sa quête éperdue pour son cochon que des thèmes qui me sont chers tels que la difficulté de faire son deuil, la solitude, l'isolement, sont magnifiquement traités.
C'est un film aussi apaisé qu'apaisant, et qui touche juste sans trop en faire.

C'est un beau film.

Un auteur est né?

AtCloseRange a écrit : ↑26 août 21, 15:27 Un auteur est né?

Je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion.
(mais la réponse est oui)

Flol a écrit : ↑26 août 21, 15:39

AtCloseRange a écrit : ↑26 août 21, 15:27 Un auteur est né?

Je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion.
(mais la réponse est oui)

Et un #flolapproved, un !
Mais vu que ça fait plusieurs fois que tu cites la difficulté à faire un deuil (j'ai cru relire la critique de A ghost story), et que celui-ci ramasse quasiment à chaque fois des lauriers dès que tel film en parle, je me demande si le label ne va pas évoluer.

À signaler que reuno et G.T.O. ont beaucoup aimé aussi.

Toujours pas le moindre film du mois pour ma part...

Boubakar a écrit : ↑26 août 21, 15:54

Flol a écrit : ↑26 août 21, 15:39
Je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion.
(mais la réponse est oui)

Et un #flolapproved, un !
Mais vu que ça fait plusieurs fois que tu cites la difficulté à faire un deuil (j'ai cru relire la critique de A ghost story), et que celui-ci ramasse quasiment à chaque fois des lauriers dès que tel film en parle, je me demande si le label ne va pas évoluer.

"Faire le deuil".
Quelle drôle d'idée.

C'est comme "refaire sa vie".

Pardon pour cette digression.
J'ai hâte de voir Pig. J'adore Nic.