Dvdclassik : cinéma et DVD

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !

Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer (qu'il faudrait quand même que je découvre un jour).

On voit la ville au début et puis après ça papote dans un lit pendant des plombes.

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !

Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer (qu'il faudrait quand même que je découvre un jour).

Et il y a eu des films sur Vitry-le-François... ?
Parce qu'on y passait en voiture (arrêt bouffe) quand on allait et/ou revenait du Sud quand j'étais ado, avant que l'autoroute soit finie et... comment dire... je n'en garde pas un souvenir des plus formidables

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !
Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer.

Te plains pas : t'aurais pu y vivre encore plus tôt

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Pour rester encore un peu dans ce "Hors Sujet", je peux vous affirmer que la ville de Rochefort n'a absolument rien à voir avec celle filmée par Demy dans les Demoiselles.

C'est là toute la magie du cinéma que de savoir magnifier une ville/un lieu, entretenant ainsi l'illusion et les souvenirs chéris des cinéphiles.

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !

Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer (qu'il faudrait quand même que je découvre un jour).

J'y ai fait une partie de mes études et j'avais beaucoup aimé la ville ! C'était il y a 10-15ans. (bon c'est sûr que les potes, les sorties... bref le temps des études donnent une dimension plus idyllique au lieu que lorsqu'on y vit dans d'autres circonstances). C'est d'ailleurs à cette époque que j'ai découvert Ma Nuit chez Maud. A la différence d'autres Rohmer, on voit assez peu la ville car comme le relève (avec sarcasme) ACR, la longue scène du titre fut bien sûr tournée intégralement en studio et à Paris.

Alexandre Angel a écrit : ↑18 août 21, 17:49

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !
Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer.

Te plains pas : t'aurais pu y vivre encore plus tôt

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Effectivement, le chef d'oeuvre quasi incontesté tourné dans ma ville, pourtant peu mis en avant par ici !

AtCloseRange a écrit : ↑18 août 21, 17:09

manuma a écrit : ↑18 août 21, 17:06 De mon côté, si vous le souhaitez, je peux vous parler de Clermont-Ferrand. Invitation au rêve garantie !

Et encore, la ville me semble nettement moins sinistre que dans mes plus vieux souvenirs d'enfance, datant déjà d'une petite décennie après le tournage du Rohmer (qu'il faudrait quand même que je découvre un jour).

On voit la ville au début et puis après ça papote dans un lit pendant des plombes.

C'est assez fidèlement résumé. Ceci dit, c'est peut être la ville idéale pour passer sa vie dans un plumard. Parce que pour le reste...

Premier prétendant avec ce film exigeant, parfois agaçant mais, en persévérant un peu, assez vite prenant notamment grâce à de formidables comédiens, Louis Garrel et la ravissante Clotilde Hesme en tête, un superbe noir et blanc et une musique entêtante au piano de Jean-Claude Vannier.

Jeremy Fox a écrit : ↑18 août 21, 22:16 Premier prétendant avec ce film exigeant, parfois agaçant mais, en persévérant un peu, assez vite prenant notamment grâce à de formidables comédiens, Louis Garrel et la ravissante Clotilde Hesme en tête, un superbe noir et blanc et une musique entêtante au piano de Jean-Claude Vannier.

C'est un film étonnant. Comme toujours chez Garrel, intimiste, conjugué à la première personne, peu porté sur le spectacle mais avec pourtant une surprenante dimension de fresque historique, collective et sensorielle.


J'en profite pour rappeler que Le Sel des larmes, sorti pile poil entre les deux confinements (il y a un an, quoi) est aussi un beau film.

ed a écrit : ↑18 août 21, 14:00 Les Fantômes de Goya (Forman) 7,5

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Je n'avais pas revu le film depuis sa sortie en salles, et l'avais largement oublié. C'est pourtant très bien, et là encore très formanien, en particulier pour ce qui tourne autour du personnage de Javier Bardem

Si tout le film, dans sa construction, son mode de production (ça fait un peu trop co-prod rafistolée) et son homogénéité était du niveau de la scène où Bardem est obligé de signer une déposition comme quoi il est un singe et non un homme (c'est vraiment magistral), on tiendrait là un grand chef d'œuvre.

Sinon, puisque tu te fais une rétro, j'apprécie beaucoup plus Larry Flynt maintenant qu'à sa sortie (je crois que c'est un film que j'aime de plus en plus).

Alexandre Angel a écrit : ↑19 août 21, 09:57

ed a écrit : ↑18 août 21, 14:00 Les Fantômes de Goya (Forman) 7,5

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Je n'avais pas revu le film depuis sa sortie en salles, et l'avais largement oublié. C'est pourtant très bien, et là encore très formanien, en particulier pour ce qui tourne autour du personnage de Javier Bardem

Si tout le film, dans sa construction, son mode de production (ça fait un peu trop co-prod rafistolée) et son homogénéité était du niveau de la scène où Bardem est obligé de signer une déposition comme quoi il est un singe et non un homme (c'est vraiment magistral), on tiendrait là un grand chef d'œuvre.

Oui, ça faisait partie des rares scènes dont je me souvenais. Mais l'ellipse centrale est incroyable de majesté, et le retour du personnage de Bardem en chantre des idées impériales ("il n'y aura pas de liberté pour les ennemis de la liberté !") est tétanisant.

Alexangel a écrit : Sinon, puisque tu te fais une rétro, j'apprécie beaucoup plus Larry Flynt maintenant qu'à sa sortie (je crois que c'est un film que j'aime de plus en plus).

Revu le mois précédent, très à la hausse. Film remarquable, passionnant de bout en bout. Mais globalement, je ne trouve que très peu de déchet chez Forman.

J'attendais d'avoir vu les huit Mizoguchi dispos sur le Replay d'Arte pour mieux les hiérarchiser.
Voilà, c'est fait ! (en orange ci-dessous)

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Août 2021

= Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)

FILM DU MOIS



FILMS DÉCOUVERTS

- L'Intendant Sansho (Kenji Mizoguchi - 1954) 8,5/10 [Cycle Mizoguchi]

- Les contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi - 1953) : 8/10 [Cycle Mizoguchi]
- Les amants crucifiés (Kenji Mizoguchi - 1954) : 8/10 [Cycle Mizoguchi]

- Harold et Maude (Hal Ashby - 1971) : 7,5/10
- La rue de la honte (Kenji Mizoguchi - 1954) : 7,5/10 [Cycle Mizoguchi]
- Les musiciens de Gion (Kenji Mizoguchi - 1953) : 7,5/10 [Cycle Mizoguchi]

- Sing Street (John Carney - 2016) : 7/10
- Un été 42 (Robert Mulligan - 1971) : 7/10

- Panic Room (David Fincher - 2002) : 6,5/10
- Place Publique (Agnès Jaoui - 2018) : 6,5/10

- Maryline (Guillaume Gallienne - 2017) : 6/10
- Malèna (Giuseppe Tornatore - 2000) : 6/10
- Au Poste ! (Quentin Dupieux - 2018) : 6/10
- Une femme dont on parle (Kenji Mizoguchi - 1954) : 6/10 [Cycle Mizoguchi]

- Dieu seul me voit (Bruno Podalydès - 1998) : 5,5/10
- Miss Oyu (Kenji Mizoguchi - 1951) : 5,5/10 [Cycle Mizoguchi]

- Shéhérazade (Jean-Bernard Marlin - 2018) : 5/10
- Sans jamais le dire (Tereza Nvotová - 2018) : 5/10
- L'Impératrice Yang Kwei-Fei (Kenji Mizoguchi - 1955) : 5/10 [Cycle Mizoguchi]

- Au bout des doigts (Ludovic Bernard - 2017) : 3,5/10

- D'après une histoire vraie (Roman Polanski - 2017) : 2/10

FILMS REVUS (hors compétition)

- Affreux, sales et méchants (Ettore Scola - 1976) : 8,5/10

- L'argent de poche (François Truffaut - 1976) : 7,5/10

À noter que tous ces Mizoguchi restent dispos gratuitement sur le site d'Arte jusqu'en janvier 2022. Profitez-en !

Rick Blaine a écrit : ↑31 juil. 21, 19:41 Et bien incontestablement ce mois-ci, Seuls les anges ont des ailes :

ça devrait être plié aussi.
Dans mon top 5 Hawks.

Ayé : j'ai atteint officiellement les 7777 films vus.

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Flol a écrit : ↑20 août 21, 19:18 Ayé : j'ai atteint officiellement les 7777 films vus.

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