Dvdclassik : cinéma et DVD

Vu évidemment en VF.
Mais je vous cache pas une petite déception quand même : ok il y a 4-5 moments nanars bien marrants, mais globalement il n'y a pas de quoi se réveiller la nuit. Réputation un peu usurpée ? Je ne suis pas loin de le penser.
En revanche ce qui est remarquable, c'est cette capacité qu'avaient les Italiens à plagier autant mais avec aussi peu de talents. Il n'y a absolument rien qui va, c'est invraisemblable d'incompétence (Reb Brown est génial de nullité).

J'ai tenté Les Goonies, hier soir... et je vais faire dresser des poils mais pour moi, ça sera 0/10. J'ai dû stopper le carnage au bout d'une heure, je ne tenais plus. Je présente mes plus plates excuses aux fans, que je respecte totalement, il va sans dire, mais ce fut au dessus de mes forces.
Tout le monde parle en même temps, je n'ai rien compris, les dialogues semblaient inutiles en plus d'être inaudibles les 3/4 du temps, les acteurs jouent mal, le scénario est inepte, tout est à l'avenant (rien que la carte, qui change d'aspect dans tous les gros plans), j'ai proprement halluciné. Je n'en revenais pas. Et subséquemment, je ne comprends absolument pas le délire autour de ce film... et pourtant, je comprends le délire autour d'un Chéri j'ai rétréci les gosses, d'un Maman j'ai raté l'avion, et de plein d'autres mais là... Encore une fois : pardon à tous.

Tu es juste trop vieux pour ces conneries

Très certainement
Ça ne doit pas aider, en effet.

C'était très bien les Goonies quand on était gamins, mais maintenant c'est un peu compliqué (même chose avec Ghostbusters).

Vous avez définitivement perdu votre âme d'enfant.

Oserais-je prétendre que les petites imperfections de ce succédané de Bergman le rendent plus attachant que nombre des œuvres du maître scandinave ? Quoiqu'il en soit, bien content d'avoir découvert tardivement Interiors, ce Woody Allen inconfortable, je pense que, plus jeune, je ne l'aurais pas apprécié pour les bonnes raisons.
Hâte d'explorer maintenant un pan de sa filmographie qui m'a résisté jusqu'aujourd'hui : Crimes and misdemeanors, September, Alice, Another woman et Husbands and wives.

Le premier est un des pics de la filmo.
J'aime beaucoup Interiors aussi (Geraldine Page !).

John Holden a écrit : ↑7 août 21, 09:10 Oserais-je prétendre que les petites imperfections de ce succédané de Bergman le rendent plus attachant que nombre des œuvres du maître scandinave ? Quoiqu'il en soit, bien content d'avoir découvert tardivement Interiors, ce Woody Allen inconfortable, je pense que, plus jeune, je ne l'aurais pas apprécié pour les bonnes raisons.
Hâte d'explorer maintenant un pan de sa filmographie qui m'a résisté jusqu'aujourd'hui : Crimes and misdemeanors, September, Alice, Another woman et Husbands and wives.

Crimes et délits est un très grand film. Il annonce, avec 15 ans d'avance, Match Point, en développant les mêmes thématiques : infidélité, meurtre, culpabilité, hasard, destin...

Ah oui, Crimes et délits ! Encore une formidable découverte en perspective, John.

Petit coup de cœur avec le sympathique et très attachant Sing Street, diffusé hier soir sur Arte.

De jeunes acteurs formidables et une virée euphorisante dans le Dublin des années 80, avec en prime un regard très juste et pertinent sur la création d'un groupe musical.
Et la BO est franchement pas mal !



- Sing Street (John Carney - 2016) : 7/10

Zelda Zonk a écrit : ↑7 août 21, 12:44 Petit coup de cœur avec le sympathique et très attachant Sing Street, diffusé hier soir sur Arte.

De jeunes acteurs formidables et une virée euphorisante dans le Dublin des années 80, avec en prime un regard très juste et pertinent sur la création d'un groupe musical.
Et la BO est franchement pas mal !

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- Sing Street (John Carney - 2016) : 7/10

Même avis

Vu en salle à sa sortie, il ne m'en reste pas grand chose si ce n'est une belle petite surprise et effectivement une sympathique BO.

Sympa, mais Once (toujours de John Carney) est bien meilleur.

Il n'y a pas : j'adore ce film.
Et Bob Fosse reste pour moi le grand trait d'union entre Orson Welles et Martin Scorsese en tant que docteur ès montage virtuose.
Lenny, nonobstant deux ou trois petites choses un tantinet datées (de menues coquetteries, en fait, péché mignon de Fosse) n'en finit plus de révéler ses trésors de construction dramaturgique, traitant son sujet avec une générosité, une force et un perfectionnisme de presque tous les instants, servi par le noir et blanc sublime de Bruce Surtees.
Dustin Hoffman, survolté, nous donne probablement son meilleur rôle avec celui du Récidiviste ( Straight Time), de Ulu Grosbard,
La force du film, en 2021, au delà de la forme, vient aussi du fait que ce qui est retranscrit appartenait déjà au passé au moment de la réalisation et que, par un effet boomerang, cela nous revient en pleine figure lorsque l'on se rend compte que les "obscénités" du comique de stand-up annoncent les saillies d'un Louis CK, en guerre contre le politiquement correct.
Les grands films trouvent décidemment toujours à se frayer un chemin jusqu'à nous.