Commentaires à propos de votre film du mois

[Alexandre Angel]

Première claque du mois et véritable emballement pour Le convoi sauvage de Richard Sarafian. Préférez une fois encore, le titre original Man in the wilderness.
Cette épopée ubuesque est avant tout un hymne formidable à la rage de vivre. S'inspirant de l'histoire de Hugh Glass, un trappeur laissé pour mort par ses compagnons après avoir été attaqué par un ours, dans les années 1820, Sarafian réalise, à mes yeux, un petit chef-d'oeuvre. L'immersion dans la nature, les plans subjectifs, la progression du personnage de Zach ( Richard Harris), la caractérisation des tribus indiennes... et le bateau du capitaine Henry tiré par vingt mules concourent à nous immerger dans une aventure fascinante.

C'est peut-être le plus beau western à mon goût réalisé en Europe (avec des Indiens Gitans si je ne me trompe).

[Frances]

C'est peut-être le plus beau western à mon goût réalisé en Europe (avec des Indiens Gitans si je ne me trompe).

En effet et ils sont très crédibles.

[Roilo Pintu]

Mon Top 5 de Mai :



1/ Le Conte de la princesse Kaguya - Isao Takahata (2013)
Film du mois, très belle histoire sur la vie, le choix d’un chemin, la joie simple de la naissance, la fausseté des adultes, le chagrin d’un départ, le bonheur d’une vie rurale simple en équilibre avec la nature ; le tout emballé dans un style impressionniste qui rappelle avec évidence les peintures orientales. Avec facilité, de manière naturelle les coups de pinceaux, les traits au fusain, ou encore les couleurs pastelles accentuent l’émotion et la beauté du récit. Un régal pour les yeux et le cœur

2/ La Flèche brisée - Delmer Daves (1950)
Une dose de romanesque, un récit rythmé, un esprit de bienveillance et d’humanisme, La Flèche brisée est un western d’excellente facture ; James Stewart et Jeff Chandler forment un duo original où chacun se bat dans son propre camp pour apporter en douceur et intelligence, non sans mal, son message de tolérance

3/ Brève Rencontre - David Lean (1945)
Histoire intense, passionnée, voire violente, un film sur les pièges de la passion, les belles surprises réservées parfois aux rencontres fortuites, la culpabilité. Brève Rencontre est également originale dans sa manière de dérouler son récit, raconté en flashback dans une confession imaginaire. Très beau duo d’acteurs.

4/ Mes voisins les Yamada - Isao Takahata (1999)
En étant foncièrement japonais, un film universel, intemporel, avec un style artistique unique. On s’identifie facilement aux querelles familiales des Yamada, qui nourrissent les relations parents enfants, maris et femmes, frères et sœurs. On rit souvent devant les vignettes, un film joyeux qui parvient à capturer avec justesse l’expérience de la famille. Un vrai délice.

5/ The Rocky Horror Picture Show - Jim Sharman (1975)
Bien qu’imparfait, certainement la découverte la plus folle de ce mois-ci, un film musical atypique, hommage au cinéma de genre, un rythme entraînant, des textes qui ne sont pas en reste, un film qui culmine par la performance extravagante et totalement libre de Tim Curry.

[manuma]

Mon petit podium du mois de mai :

1. PROXIMA - Alice Winocour (2019)


2. ANCHE SE VOLESSI LAVORARE, CHE FACCIO ? - Flavio Mogherini (1972)



Et puis envie d'ajouter le SQUADRA ANTIFURTO de Bruno Corbucci (1976), juste pour sa poilante séquence américaine

[Coxwell]

Ce ne sera probablement pas mon film du mois de juin, mais bon dieu ce que j'ai kiffé ma race :


Hard Rain - Mikael Salomon

Dès son excellent plan-séquence d'ouverture, propulsé par le score dément de Chris Young (qui, pour l'occaz, s'est pris pour Goldsmith et il fait ça très bien), je savais que je partais pour 90mn de pur fun.
Et ce fut le cas, avec ce film d'action qui mêle le film catastrophe sur un rythme frénétique, où les péripéties s'enchainent quasi sans temps morts et sont mises en scène avec énergie et inventivité.
Typiquement le genre de films qui n'existent plus aujourd'hui. En 2021, le même film durerait 2h42 et aurait droit à une scène post-générique toute pétée pour nous teaser une suite dont on n'aurait que foutre.

D'ailleurs, je ne comprends absolument pas ses toutes petites moyennes sur IMDb (5.9/10) ou Letterboxd (2.9/5). Comment peut-on faire la fine bouche devant ça ?

Retour positif me concernant également. C'est assez ramassé et bien rythmé, les personnages sont pas très intéressants, mais il y a un vrai travail sur l'atmosphère qui contribue à ressentir véritablement une saturation Que d'eau ! que d'eau ! Au point de se demander comment certaines scènes ont été tournées. Intriguant.

[Profondo Rosso]

Au point de se demander comment certaines scènes ont été tournées. Intriguant.

Mikael Salomon a été le directeur photo sur le Abyss de James Cameron, à priori la flotte ça lui parle

[Coxwell]

Oui. Mais étrangement, je suis presque plus impressionné par tous ces espaces inondés que par l'immersion aquatique de Abyss. Je parle en termes de technicité et de shooting évidemment.

[Watkinssien]

Oui. Mais étrangement, je suis presque plus impressionné par tous ces espaces inondés que par l'immersion aquatique de Abyss. Je parle en termes de technicité et de shooting évidemment.

Je me souviens d'une vieille interview de Salomon. On lui demandait si le tournage était plus difficile sur Hard Rain. Sa réponse était parlante: "Euh, non. Tout dans la vie est plus facile que le tournage de The Abyss. "

[Coxwell]

Oui. Mais étrangement, je suis presque plus impressionné par tous ces espaces inondés que par l'immersion aquatique de Abyss. Je parle en termes de technicité et de shooting évidemment.

Je me souviens d'une vieille interview de Salomon. On lui demandait si le tournage était plus difficile sur Hard Rain. Sa réponse était parlante: "Euh, non. Tout dans la vie est plus facile que le tournage de The Abyss. "

[Alexandre Angel]

Oui. Mais étrangement, je suis presque plus impressionné par tous ces espaces inondés que par l'immersion aquatique de Abyss. Je parle en termes de technicité et de shooting évidemment.

Crawl est pour toi.

[Coxwell]

Je l'ai vu mais bizarrement, j'ai été plus impressionné par Hard rain, sans doute parce qu'il est nocturne et - parfois - dans un cimetière ?

[vic]

C'était il y a 10 ans, déjà :

TREE OF LIFE (2011) Terence Malick

• D'une part, quelques belles images, une bonne interprétation et presque 1h de film pas mal, d'autre part 1h18 de séquences laides et prétentieuses à base de mysticisme à s'arracher les cheveux. Naissance de l'univers, origine de la vie terrestre, extinction des dinosaures, beauté et douleur de l'existence humaine et beaucoup d'Au-Delà... Un bazar pseudo-intello-philosophico-religieux gratiné, pour dire qu'on est pas grand chose et que l'existence finira comme les dinosaures...

Un film qui, 10 ans après, hante toujours nos conversations entre Classikiens en terrasses rouvertes. Hein Vic ? (test)

Check.
Et Tree of life n'existe pas, vous avez tous fait un cauchemar, on peut passer à autre chose...

Et ravi que tu aies découvert et apprécié Pump up the volume.

Et j'essaierai de faire mon palmarès de mai ce WE, quand je me serai remis de ma semaine apocalyptique et réparé mon pc défaillant.

[G.T.O]

C'était il y a 10 ans, déjà :



Un film qui, 10 ans après, hante toujours nos conversations entre Classikiens en terrasses rouvertes. Hein Vic ? (test)

Check.
Et Tree of life n'existe pas, vous avez tous fait un cauchemar, on peut passer à autre chose...

Toujours mieux que de discuter de ces cinéastes situationnistes en fin de carrière qui depuis 20 ans commettent des nanars en split-screen sans le savoir, ou qui filme la folie en grand angle ou qui croit tenir un sujet parce que ça se passe en huit clos. Des indices ?
Sinon, je vous embrasse les loulous.

[vic]

Check.
Et Tree of life n'existe pas, vous avez tous fait un cauchemar, on peut passer à autre chose...

Toujours mieux que de discuter de ces cinéastes situationnistes en fin de carrière qui depuis 20 ans commettent des nanars en split-screen sans le savoir, ou qui filme la folie en grand angle ou qui croit tenir un sujet parce que ça se passe en huit clos. Des indices ?
Sinon, je vous embrasse les loulous.

Bah, je ne sais effectivement pas de qui tu parles, mais Vincent Bromel me souffle "qu'il n'y a pas de mal à commettre des huis-clos situationnistes en slit-screen paranoïaque, même sans le savoir. Et t'as encore planquer des webcams chez moi pour espionner mon nouveau tournage ?? Scrogneugneu."


Bises aussi.

[mannhunter]

C'était il y a 10 ans, déjà :



Un film qui, 10 ans après, hante toujours nos conversations entre Classikiens en terrasses rouvertes. Hein Vic ? (test)

Check.
Et Tree of life n'existe pas, vous avez tous fait un cauchemar, on peut passer à autre chose...

promis on ira découvrir tous ensemble "The way of the wind" au cinéma d'art et essai de Perpignan ou mieux, en Caroline du Nord, dans les studios de DDL, là où il a produit en 1985 "Blue velvet", "King Kong 2" et "Maximum Overdrive"...

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