Rick Blaine a écrit : ↑31 mai 21, 11:04
Elle s'appelait scorpion (
Joshuu sasori: Dai-41 zakkyo-bô), de Shunya Itô (1972) : 8,5/10
La femme scorpion (
Joshû 701-gô: Sasori), de Shunya Itô (1972) : 8/10
J'approuve ce doublé Sasori.
Flol a écrit : ↑1 juin 21, 09:41
Il est difficile d'être un Dieu - Alexeï Guerman
Guerman est dans le quatuor de tête de mes cinéastes russes favoris, j'attendais fortement celui-là à sa sortie, ce fut une douche froide en dépit des qualités visuelles habituelles du cinéaste. Si tu as accroché je pense que tu peux même tenter
Khroustaliov ma voiture (non sans avoir relu avant une note sur le complot des blouses blanches avant).
cinephage a écrit : ↑31 mai 21, 12:34
En deuxième position, l'excellent
Meurtre à Yoshiwara, de Tomu Uchida (1960), se révèle un portrait touchant d'homme à l'épreuve du jeu du charme et de la tentation. Mise en scène au cordeau, écriture précise, et une séquence finale qui restera longtemps dans les mémoires de ceux qui l'ont vu, sont autant d'atouts qui font de ce film une nouvelle preuve du talent d'Uchida.
Enfin,
Quartier violent, de Hideo Gosha (1974) est un bon film de yakuzas, notamment dans ses séquences violentes qui se révèlent âpres, crispantes, et qui durent au point de créer le malaise. Le yakuza, chez Gosha, est maudit, il ne peut échapper à son destin, et ce dernier est forcément funeste. Très chouette.
Découvert le premier il y a 20 ans. J'y avais vu à l'époque un beau film noir en costumes même si moins génial que son
Détroit de la faim. Le second est un yakuza eiga qui a la majorité du temps seulement un casting en béton, une efficacité divertissante et une forme brillante (quel montage de la séquence d'ouverture flamenco) et qui sur la fin renvoie à l'idée de la supériorité du système sur l'individu vue chez Siegel ou dans pas mal de polars italiens d'époque.
Profondo Rosso a écrit : ↑31 mai 21, 13:34
Film du mois
1 Les Fleurs de Shanghai de Hou Hsiao Hsien
Celui-là, j'y allais à reculons à sa sortie, de peur d'être emmerdé par l'exercice. Mais me suis forcé en me disant: bon ok, t'as découvert Woo, Wong, Kitano... essaie celui-là sait-on jamais. Séance en apesanteur.
Et mon top du mois:
1) The End of the Track de Mou Tun-fei (récit d'un deuil impossible)
2) Le Septième Juré de Georges Lautner (entre Chabrol et
Seul contre tous)
3) La Mort remonte à hier soir de Duccio Tessari (audacieuse adaptation de Srebanenco)
4) Seule contre la Mafia de Damiano Damiani (la première moitié est suffocante, reflet parfait de l'emprise du clan sur un village sicilien)
5) Un Jouet Dangereux de Giuliano Montaldo (hilarante comédie sur la culture vigilante en pleines années de plomb)
6) Les Gangsters de Sidney Hayers (d'abord série B carrée avant de bifurquer vers la tragédie graduelle)
7) Le Clan des Siciliens de Henri Verneuil
8 ) Le Président de Henri Verneuil
9) Razzia sur la Chnouf de Henri Decoin
10) Au Pan Coupé de Guy Gilles (inégal et libre)
11) La Mafia fait la Loi de Damiano Damiani (le pessimisme de bien des Damiani politiques seventies déjà là)
12) A l'abordage de Guillaume Brac
Joyeuses revoyures grand écran du mois:
Glengarry,
The Wicker Man.