Dvdclassik : cinéma et DVD

vic a écrit : ↑6 avr. 21, 15:36

Coxwell a écrit : ↑5 avr. 21, 06:28 Suite à la recommandation de Torrente à propos de sa première liste de films ayant marqué la dernière décennie, j’avais retenu Accident (2009) de Soi Chaeng.
Film totalement sorti de mes radars de sa sortie en salles.

On y retrouve toute l’influence de Johnnie To dont le sens du cadre et de la gestion des espaces particulièrement admirables (Intro notamment). L’atmosphère « moody » sait poser une ambiance à la fois feutrée, tendue et brumeuse en plein milieu des lumières et de la chaleur moite de HK. L’écriture (montage inclus) est à la hauteur de la maîtrise du Scope ou de la gestion du son : précise et évocatrice.
Très belle découverte.

Du coup, je te conseille l'excellent Filatures (2007) de Yau Nai-hoi, autre production Milky Way de haute volée, avec un sens du tempo et du cadre remarquable, la crème des acteurs habitués du studio (Simon Yam, Tony Leung Ka-fai, Lam Suet,...) et, là encore, une belle manière d'évoquer la vie dans les rues de HK.

Je le connais celui-là. Et étrangement, j’ai été moins réceptif. Il faudrait que je le revois. J’ai presque oublié de quoi il s’agissait.

Boubakar a écrit : ↑3 avr. 21, 09:55

ed a écrit : ↑3 avr. 21, 09:30 Je constate que personne ne prend la défense des teckels.

Flol le pourrait, il a (avait ?) un teckel nommé Kobe, je crois (et qui avait son compte Instagram ) !

Tout à fait (quelle mémoire).
Oui, je réagis avec 72h de retard.

cinephage a écrit : ↑1 avr. 21, 10:10 Le monde de Kanano, de Tetsuya Nakashima (2014) 7,5/10 - Sorte de polar désespéré qui vire au jeu de massacre barré et pervers, notamment dans son portrait de la vie des jeunes japonais(es). Bien barré et assez attachant.

Petite correction : Le monde de Kanako

Coxwell a écrit : ↑7 avr. 21, 07:19

cinephage a écrit : ↑1 avr. 21, 10:10 Le monde de Kanano, de Tetsuya Nakashima (2014) 7,5/10 - Sorte de polar désespéré qui vire au jeu de massacre barré et pervers, notamment dans son portrait de la vie des jeunes japonais(es). Bien barré et assez attachant.

Petite correction : Le monde de Kanako

Merci...

Coxwell a écrit : ↑7 avr. 21, 07:19

cinephage a écrit : ↑1 avr. 21, 10:10 Le monde de Kanano, de Tetsuya Nakashima (2014) 7,5/10 - Sorte de polar désespéré qui vire au jeu de massacre barré et pervers, notamment dans son portrait de la vie des jeunes japonais(es). Bien barré et assez attachant.

Petite correction : Le monde de Kanako

Petite correction : les commentaires dans le topic "commentaires" (si un admin ou modo peut deplacer cela dans le bon topic)
edit : Done !

Pieces of a Woman (Kornél Mundruczó)

Beau film, tiré d’une expérience personnelle de son auteur, autour de l’irruption de l’irrémédiable dans le cours d’existences qu’on croyait rangées.
Mundruczó filme attentivement la façon dont la mort, lorsqu’elle survient là où l'on attendait la vie, brise les apparences et révèle les fractures et la vérité profonde des êtres. Il y a dans le film un excès de formalisme qui lui donne un peu de froideur, puisqu'il est bâti en miroir autour de deux plans séquences extraordinaires, mais peut-être légèrement trop virtuoses. Et il file parfois ses nombreuses métaphores avec un brin d'insistance (les graines de pomme, le pont, le négatif photographique, etc.). Mais les dernières scènes autour du retour de la vie, bouleversantes, ont emporté mon adhésion.
Je ne connaissais pas ce réalisateur mais je vais réparer cette lacune.

cinephage a écrit : ↑1 avr. 21, 10:10 AVRIL 2021

FILM DU MOIS:



FILMS DECOUVERTS:

Le Capitaine de Köpenick, de Helmut Käutner (1956) 8/10 - Superbe reconstitution de la Prusse de la fin du XIX° siècle, et fable morale grinçante et fort bien menée. Une excellente découverte que je recommande chaudement.

Comment l'as tu découvert ?
J'ai vu qu'il avait été diffusé sur Arte il y a 6 ans, qu'en outre il existait une édition DVD allemande mais je doute qu'elle contienne des sous titres.

Samuel73 a écrit : ↑7 avr. 21, 09:12 Pieces of a Woman (Kornél Mundruczó)

un peu (...) peut-être légèrement (...) parfois (...) un brin (...)

J'ai vu tout l'inverse. Du cinéma "au stabylo", exactement comme du Bay ou du Berg sauf que c'est de "l'Art & Essai". Et les plans-séquences "regardez-moi filmer" m'ont horripilé.
Mais ce film, à n'en pas douter, comme chaque année pour ce même type de films, sera plébiscité dans tous les Tops respectables. Je ne comprendrai jamais.

Ce n'est pas contre toi, il fallait juste que ça sorte. Parce qu'on est déjà en Avril et vu la gueule du Cinéma cette année, je sens que ce mélodrame est parti pour s'accrocher dans le Top 10 "faute de mieux" et ça me déprimerait presque encore plus que les navets incolores et inodores de Netflix, s'ils n'étaient pas aussi nombreux.

Coxwell a écrit : ↑6 avr. 21, 17:46

vic a écrit : ↑6 avr. 21, 15:36


Du coup, je te conseille l'excellent Filatures (2007) de Yau Nai-hoi, autre production Milky Way de haute volée, avec un sens du tempo et du cadre remarquable, la crème des acteurs habitués du studio (Simon Yam, Tony Leung Ka-fai, Lam Suet,...) et, là encore, une belle manière d'évoquer la vie dans les rues de HK.

Je le connais celui-là. Et étrangement, j’ai été moins réceptif. Il faudrait que je le revois. J’ai presque oublié de quoi il s’agissait.

Honte à moi. J'ai confondu avec Sparrow.
Je n'ai jamais vu ce Filatures, dont le DVD doit traîner quelque part dans un carton

Torrente a écrit : ↑8 avr. 21, 00:29 Ce n'est pas contre toi, il fallait juste que ça sorte

Aucun problème, je comprends ton point de vue. Personnellement, j'ai beaucoup aimé le film dans l'ensemble, donc mes réserves sont légères, mais j'entends qu'il puisse horripiler. En fait, la seule partie qui m'a fait dresser le poil est le discours du personnage de la grand-mère joué par Ellen Burstyn sur sa propre tragédie. J'adore l'actrice, c'est une explication intelligente aux erreurs du personnage dans sa relation avec sa fille et sa petite-fille morte, mais tout de même... ça n'est pas passé.

Torrente a écrit : ↑8 avr. 21, 00:29

Samuel73 a écrit : ↑7 avr. 21, 09:12 Pieces of a Woman (Kornél Mundruczó)

un peu (...) peut-être légèrement (...) parfois (...) un brin (...)

J'ai vu tout l'inverse. Du cinéma "au stabylo", exactement comme du Bay ou du Berg sauf que c'est de "l'Art & Essai". Et les plans-séquences "regardez-moi filmer" m'ont horripilé.
Mais ce film, à n'en pas douter, comme chaque année pour ce même type de films, sera plébiscité dans tous les Tops respectables. Je ne comprendrai jamais.

Ce n'est pas contre toi, il fallait juste que ça sorte. Parce qu'on est déjà en Avril et vu la gueule du Cinéma cette année, je sens que ce mélodrame est parti pour s'accrocher dans le Top 10 "faute de mieux" et ça me déprimerait presque encore plus que les navets incolores et inodores de Netflix, s'ils n'étaient pas aussi nombreux.

Coxwell a écrit : ↑6 avr. 21, 17:46

Je le connais celui-là. Et étrangement, j’ai été moins réceptif. Il faudrait que je le revois. J’ai presque oublié de quoi il s’agissait.

Honte à moi. J'ai confondu avec Sparrow.
Je n'ai jamais vu ce Filatures, dont le DVD doit traîner quelque part dans un carton

J’aime beaucoup Sparrow ! Il y a un côté dandy un peu européen légèrement maniéré et très esthète. La séquence des parapluies est un souvenir admirable me concernant !
Un des meilleurs films de Simon Yam.

Samuel73 a écrit : ↑8 avr. 21, 06:20

Torrente a écrit : ↑8 avr. 21, 00:29 Ce n'est pas contre toi, il fallait juste que ça sorte

Aucun problème, je comprends ton point de vue. Personnellement, j'ai beaucoup aimé le film dans l'ensemble, donc mes réserves sont légères, mais j'entends qu'il puisse horripiler. En fait, la seule partie qui m'a fait dresser le poil est le discours du personnage de la grand-mère joué par Ellen Burstyn sur sa propre tragédie. J'adore l'actrice, c'est une explication intelligente aux erreurs du personnage dans sa relation avec sa fille et sa petite-fille morte, mais tout de même... ça n'est pas passé.

Hormis l'interprétation de l'actrice, j'ai eu beaucoup de mal comme tu l'as compris.
Et effectivement cette scène m'a fait tiquer aussi (entre autres). Je passe également sur les facilités morales. En fait, c'est typiquement le film-arnaque qui me donne envie de secouer mon voisin pendant la projection et de lui dire "mais enfin, tu ne vois pas ce qu'il est en train de faire là, comment il te manipule, mais c'est tellement grooooos ?!"

Coxwell a écrit : ↑8 avr. 21, 06:42 J’aime beaucoup Sparrow ! Il y a un côté dandy un peu européen légèrement maniéré et très esthète. La séquence des parapluies est un souvenir admirable me concernant !
Un des meilleurs films de Simon Yam.

J'avais ressenti et pensé la même chose.
Et tu m'as donné envie de le revoir
(merci !)

Torrente a écrit : ↑8 avr. 21, 06:53 Je passe également sur les facilités morales.

C'est probablement ce qui m'a le plus dérangé, en y repensant.
Mais je ne réduirais pas tout le film à ses défauts au point d'y voir une arnaque. Tout ce qui touche au thème de l'enfant morte, par exemple, a fonctionné pour moi : elle passe d'un cadavre au destin disputé (entre la transformation en objet d'étude médicale voulue dans un premier temps par la mère -belle scène glaciale de visite du musée anatomique- et l'incorporation à une lignée par le biais d'une inhumation dans un caveau de famille voulue par la grand-mère), cadavre à peine muni d'un nom fragile, manipulé entre hébreu et anglais, à l'image d'une enfant vivante, d'abord dissimulée dans une pochette de négatifs, puis révélée et enfin pleinement remémorée. La déclaration judiciaire balbutiante qui marque cette remémoration est d'ailleurs un peu l'inverse du discours trop construit de la grand-mère : on y sent les origines théâtrales du film, mais d'une façon plus subtile. On peut trouver que c'est une description à la fois trop rapide et trop pesante du processus de deuil, mais je ne dirais pas que c'est entièrement un attrape-nigaud.

Samuel73 a écrit : ↑8 avr. 21, 08:52 mais je ne dirais pas que c'est entièrement un attrape-nigaud.

Non bien sûr. Quand même pas. J'ai tout bêtement l'impression que j'ai simplement vu le verre à moitié vide contrairement à toi mais qu'on se rejoint pas mal, finalement.

Torrente a écrit : ↑8 avr. 21, 17:14 J'ai tout bêtement l'impression que j'ai simplement vu le verre à moitié vide contrairement à toi mais qu'on se rejoint pas mal, finalement.

Je le pense aussi.

Roilo Pintu a écrit : ↑9 avr. 21, 00:06 FILMS DECOUVERTS

Ni vu... ni connu... - Yves Robert (1958) : 7/10

Les hommes ne pensent qu'à çà - Yves Robert (1954) : 6/10
Signé Arsène Lupin - Yves Robert (1959) : 6/10

La famille Fenouillard - Yves Robert (1960) : 5/10
Monnaie de singe - Yves Robert (1965) : 5/10

Clérambar - Yves Robert (1969) : 4/10

Joli cycle que tu commences là.