Dvdclassik : cinéma et DVD

The Fabelmans de Steven Spielberg : 8,5/10
Un film d'un amoureux fou du septième art rendant hommage à ceux qui ont encouragé sa vocation : je ne pouvais qu'être conquise d'emblée de jeu.
Alors oui "la vie c'est pas comme dans les films" mais à travers la vie somme toute banale du jeune Sammy, est mise superbement en scène les premiers pas d'un futur grand cinéaste et surtout on nous montre bien à quel point une passion peut donner du sens à notre existence.
Les scènes de montage où Sammy s'immisce (malgré lui ?) dans les non-dits parentaux ou bien sa découverte effrayante des pouvoirs du cinéma sont parmi les plus belles et justes que j'ai pu voir.
C'est vrai qu'un certain portrait de l'Amerique digne d'une carte postale jaunie et poussiéreuse est filmé, peut-être légèrement "lisse", "propre sur lui" mais Spielberg est aussi un cinéaste familial et on peut penser qu'il fait preuve de sensibilité et de pudeur en ne voulant pas assombrir ses souvenirs de jeunesse.
Un film à la hauteur de mes attentes et qui trônera je pense encore longtemps en haut de mon palmarès des films sortis cette année !

We Have a Ghost (Netflix) 3/10

...

Babylon : 6,5/10

Karras, j'aimerais monter légèrement ma note de The Fabelmans de 7/10 à 7,5/10.
Merci !

Empire of Light : 6,5/10
The Son : 6/10
Goutte d'or : 5/10
El Agua : 6/10
La Syndicaliste : 5,5/10
Tove : 7/10
Le Barrage : 6,5/10
N'oublie pas les fleurs : 6/10

The Fabelmans : 9/10

THE FABELMANS : 7,5/10
De prime abord je me suis totalement désintéressé des personnages des parents, je trouvais Michelle Williams trop fantasque, et le film m'apparaissait déséquilibré entre le passionnant personnage de Sammy, ses trouvailles artistiques laissant un grand sourire sur mon visage, face aux scènes où sa famille était centrale.
Puis, passée la première moitié, il n'a fallu qu'un seul plan (Michelle Williams, seule dans un placard) pour me faire totalement chavirer émotionnellement. Après ce plan je me suis senti beaucoup plus investi dans l'histoire de cette famille, et le parcours de Sammy au lycée m'a passionné. C'est clairement le meilleur Spielberg de ces 10 dernières années (même si j'aime beaucoup "Ready Player One").

Mayday : 5.5/10

Knock at the Cabin (6/10)

Lohmann a écrit : ↑26 févr. 23, 18:58

Alibabass a écrit : ↑26 févr. 23, 18:41La Femme de Tchaïkovski ... vraiment KO ?

Serebrennikov est au fond un réal que je n'aime pas, qui s'agite beaucoup lui et sa caméra pour pas grand chose, mais le pire ici c'est que c'est 2h30 de totale vacuité, sur une femme peu aimable qu'il ne cherche pas à nous faire apprécier ni comprendre, pourquoi ne pas avoir plutôt fait un film sur Tchaikosky ?

Je suis en accord avec toi. Dissonance du couple = récit en sens unique. Après, le cinéaste assure dans la mise en scène, jouant la carte de l'espace et de la temporalité d'une belle façon (la scène du train, l'introduction de l'esprit du mort qui se réveille) mais raté dans son épilogue toutouche le théatre et les symboles nullissimes. Facepalm assuré, cet appétit de la destruction n'épargne personne. Au final, mes émotions était aussi abstraite que la mort :

Note : 5/10

Déception pour moi aussi, d'autant plus grande que j'avais adoré La Fièvre de Petrov. On ne comprend pas cette dame, on ne s'attache pas à elle, et la mise en scène sombre régulièrement dans le kitsch - Libération compare assez justement aux clips de Mylène Farmer.

Tina Quintero a écrit : ↑28 févr. 23, 19:47
Libération compare assez justement aux clips de Mylène Farmer.

Oh purée, c'est sévère, ça
(vous vendez du rêve)

Tina Quintero a écrit : ↑28 févr. 23, 19:47 Déception pour moi aussi, d'autant plus grande que j'avais adoré La Fièvre de Petrov. On ne comprend pas cette dame, on ne s'attache pas à elle, et la mise en scène sombre régulièrement dans le kitsch - Libération compare assez justement aux clips de Mylène Farmer.

Pour l'épilogue uniquement, ça ne correspond pas au reste. Par contre, j'aime bien la mouche qu'on entend souvent, car ça peux résumer le film comme cela : C'est l'histoire d'une femme et d'un homme qui sent la merde dans la société du XIXème siècle en Russie et ou la femme finira dans la boue. Dans un sens littéraire, ça serait genre Pasolini ou Wojciech J. Has (je pense à La Poupée par exemple) ... sauf que là, c'est plutôt genre légèreté transgressif d'un film historique en compétition à Venise.

Pas trop libertine, pas trop catin pour reprendre notre Mymi nationale ^^.