Dvdclassik : cinéma et DVD

Santa Sangre (Jodo, 1989) et Romeo et Juliette (Castellani, 1954) viennent de faire leur apparition sur Netflix

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beb a écrit : ↑21 sept. 22, 20:50

Jack Carter a écrit : ↑21 sept. 22, 20:17 Romeo et Juliette (Castellani, 1954) viennent de faire leur apparition sur Netflix

J'allais poster la meme chose...encore grillé

Quelqu'un l'a vu ?

oui, mais aucun souvenir (ça devait etre assez moyen )
Ca sera l'occasion pour moi de retenter...

...

Ces cinq là, j'estime que ce sont des chefs d'oeuvre...mais c'est bien connu, ce n'est pas toujours le meilleur film qui gagne...

Netflix va adapter Onimusha sous forme d'anime (en 3D, d'après les captures d'écran) créé par Takashi Miike (13 Assassins, Hara-Kiri : Mort d'un samouraï, Blade of the Immortal, ...) et Shinya Sugai de Sublimation (Dragon's Dogma sur Netflix). Le protagoniste est modélisé d'après Toshirô Mifune.

Onimusha était une série de jeux vidéos éditée par Capcom, issue initialement de la volonté d'appliquer leur formule Resident Evil à la sauce samouraï. La plupart des titres appartenaient au genre action-aventure / hack 'n' slash. Ils utilisaient des figures historiques (Nobunaga Oda, Hideyoshi Toyotomi, Muneyoshi Yagyû, Magoichi Saiga, Kotarô Fûma, ...) de l'époque des guerres féodales traitée façon dark fantasy : en effet, les protagonistes guerriers disposaient du pouvoir des ogres/démons (Oni en japonais, d'où le titre Onimusha, "guerrier ogre"), qui leur permettait d'affronter les démons (Genma) et d'absorber leurs âmes. Sur ce dernier point, on peut d'ailleurs apercevoir sur une des captures le protagoniste portant un gantelet "absorbeur d'âmes" illuminé de violet.

Une de particularités de la série à l'époque étaient que les protagonistes des trois premiers étaient modélisés d'après (et pour ceux du 1 et du 3, interprétés par) de véritables acteurs de cinéma : Takeshi Kaneshiro (Chungking Express, Les Anges déchus, Le Secret des poignards volants, ...), feu Yûsaku Matsuda (surtout connu en Occident pour son rôle de méchant dans Black Rain de Ridley Scott), et enfin Jean Reno. Pour l'anecdote, c'est Donnie Yen (Ip Man) qui a assuré la capture de mouvements de Samanosuke, co-protagoniste du 3, ainsi que la chorégraphie des combats de l'intro de ce jeu.

Excepté un "remaster" du premier opus de 2001 sorti en 2019 avec un succès commercial mitigé, le dernier jeu paru en Occident date de... 2006. Cela peut donc sembler étrange pour Netflix d'adapter cette série de jeux apparemment morte et enterrée. Néanmoins, il faut garder à l'esprit que d'après des documents de Capcom ayant fuité suite à une cyber-attaque fin 2020, un nouvel épisode était prévu pour début 2022. Il est possible que la COVID-19 en ait retardé le développement. Depuis 2016 environ, il y a une résurgence des JV se déroulant dans le Japon féodal, et le succès de Ghost of Tsushima (2020) n'a fait que confirmer cet état de fait. En effet, pas moins de 3 jeux du "genre" ont été annoncés récemment ! Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que Capcom cherche à surfer sur la vague...

Une adaptation cinématographique en prises de vues réelles prévue par Christophe Gans n'a jamais vu le jour, dommage collatéral du décès de Heath Ledger (voir ici pour plus de détails).

beb a écrit : ↑21 sept. 22, 23:08

Jack Carter a écrit : ↑21 sept. 22, 20:51

oui, mais aucun souvenir (ça devait etre assez moyen )
Ca sera l'occasion pour moi de retenter...

Pourtant Il a eu le lion d'or en 54, et vus les films concurrents, ça doit etre une merveille
La Strada
Sur les quais
L'Intendant Sansho
Senso
Les Sept Samouraïs

Je ne dis pas que c’est la référence ultime mais ce Romeo a 6/10 sur IMDB alors que la Strada a 8/10, Sur les quais 8,1, L’Intendant Sansho 8,4 , Senso 7,4 et les 7 samouraïs 8,6…
A Venise ils ont du trouver qu’il y avait de beaux dialogues.

J'apprécie beaucoup l'acteur qui incarne Roméo.
Je regarderais par curiosité

Hop, la liste des titres qui quittent Netflix au 30/09 : https://unogs.com/search/?countrylist=4 ... g&orderby=

Rien pour moi à part "Rendez-Vous" de Téchiné que je n'ai jamais vu, mais vu que je n'ai jamais été enflammé par sa filmo...

J'aime beaucoup le film de 1979, mais il est en anglais...

Une nouvelle adaptation en allemand pointe son nez sur Netflix, et ça ne m'a pas l'air mal du tout :

Shinji a écrit : ↑27 sept. 22, 14:49 J'aime beaucoup le film de 1979, mais il est en anglais...

Une nouvelle adaptation en allemand pointe son nez sur Netflix, et ça ne m'a pas l'air mal du tout :

Si tu ne l'as pas vue, il faut surtout voir la version de 1930.

Snob.

Flol a écrit : ↑27 sept. 22, 15:26Snob.

Le cinéma est mort en 1931.

Joshua Baskin a écrit : ↑27 sept. 22, 17:00
Le cinéma est mort en 1931.

Et oui et après une lente agonie jusqu'en 1989 Et depuis sa mort cérébrale, on le maintient sous perfusion en attendant l'autorisation de le débrancher définitivement

Finalement, Netflix ne diffusera pas la série en prises de vues réelles adaptant le comic-book Grendel de Matt Wagner.

Titre indépendant (publié aux Etats-Unis chez Dark Horse et en France chez Urban Comics), Grendel a la particularité d'avoir été écrit depuis 40 ans quasi-exclusivement par son créateur, Matt Wagner (à l'exception des Grendel Tales visant à laisser la série aux mains d'autres auteurs et à L’Enfant du démon / Devil Child, scénarisé par sa responsable d'édition et accessoirement belle-soeur). Il en résulte une grande cohérence narrative (même les deux cross-overs avec Batman sont dans la continuité, par exemple). Par ailleurs, Wagner expérimente sur la forme, avec l'emploi de différents dessinateurs (notamment feu Tim Sale, dont il s'agit d'un des premiers travaux), mais aussi des choix graphiques variés s'adaptant au contexte changeant du récit (roman graphique "art déco", utilisation d'un gaufrier avec de multiples mini-cases, forme plus libre lorgnant vers le manga, colorisation exclusivement en noir, blanc et rouge, ...). En effet, Grendel est un personnage-lignée (plusieurs individus se succèderont au "poste"). Je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue.

Le premier à porter le nom, introduit dans L'Évangile du démon / Devil By The Deed, s'appelle Eddie. Jeune escrimeur dépucelé par une adulte, Jocasta Rose, qui décède soudainement, Eddie décide alors de lutter contre le destin. Ecrivain mondain le jour sous le pseudonyme de Hunter Rose, il devient la nuit Grendel, tueur à gages "ninja" armé d'une "fourche" électrique aux ordres, puis à la tête de la mafia. Son ennemi juré est le Loup Argent, Amérindien transformé en loup-garou suite à une malédiction et qui vient en aide à la police. Les deux adversaires se disputent l'affection de Stacy Palumbo, pupille de Hunter Rose, car ils la considèrent chacun comme étant la réincarnation de leur dulcinée respective.

La série, ayant Andrew Dabb (Resident Evil et Supernatural) comme producteur exécutif et showrunner, met en vedette Abubakr Ali dans le rôle de Hunter Rose, aux côtés de Jaime Ray Newman (Jocasta Rose), Julian Black Antelope (Argent), Madeline Zima (Liz Sparks), Kevin Corrigan (Barry Palumbo), Emma Ho (Stacy Palumbo), Erik Palladino (Teddy Ciccone), Brittany Allen (Annabelle Wright) et Andy Mientus (Larry Stohler).

Plusieurs épisodes ont déjà été filmés, mais non l'intégralité de la saison composée de 8 épisodes. La série pourrait être reprise par un autre distributeur.

(sources : Bleeding Cool et Deadline)