Dvdclassik : cinéma et DVD

-magik- a écrit : ↑15 déc. 23, 14:53 Follow_dead (Dear David) : 1/10

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Parfois, on a le sentiment (rare) de tomber sur des films qui semblent avoir été faits exprès pour soi. Ca m'était arrivé avec Les Choses de la Vie de Sautet, ou un peu plus récemment avec A Ghost Story de David Lowery.
Je peux donc désormais rajouter à ce petit groupe de films ce merveilleux Past Lives signé Celine Song (I got my eyes on you, Celine !).

Moi qui suis particulièrement client des films sur les amours contrariés, voire carrément les amours jamais concrétisés, j'ai été particulièrement servi ici (les larmes ont pas mal coulé pendant les 5 dernières minutes).
Et il n'est question que de ça, avec ces deux âmes sœurs qui n'ont jamais pu se retrouver au bon moment au bon moment, du fait des aléas de la vie ou des différents choix que chacun est amené à faire.
À 2-3 plans de coupe un peu trop arty pour être honnête près (oh la jolie flaque d'eau, oh ce simple verre d'eau posé sur un rebord de fenêtre), on tenait là une petite merveille parfaite, véritable miracle de pudeur et de délicatesse, qui sait en plus jouer avec habileté et intelligence des moments de silence (encore une fois, les 5 dernières minutes...).
Sans oublier la photo sublime et la partition musicale simple et délicate, toute en mélodies qui vrillent le coeur - donc pas surpris du tout d'apprendre qu'elle est co-signée Christopher Bear, dont j'avais littéralement adoré le boulot sur cette série géniale qu'est High Maintenance (en plus d'être le "Bear" du super groupe indé Grizzly Bear).
Et John Magaro, après First Cow, qui confirme à quel point c'est un acteur au regard merveilleux (3ème fois déjà que je parle de "merveille" ou "merveilleux", vous avez remarqué ?).

Vraiment pas grand-chose à jeter. Et j'ai déjà envie de le revoir.

Flol a écrit : ↑15 déc. 23, 15:30

-magik- a écrit : ↑15 déc. 23, 14:53 Follow_dead (Dear David) : 1/10

C'est donc aussi naze que le thread Twitter sur lequel il est basé ? (thread qui avait été pensé dans le seul et unique but d'être adapté au ciné quelques années plus tard).

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Elle est effectivement très "quiet" cette "girl". Elle est aussi toute mignonnette, à l’image d’un film très doux, très beau, très joli. Presque trop joli par moments.
Et trop attendu, puisque l’on sait dès le départ que la situation idyllique vécue par la petite, délaissée et maltraitée dans sa propre famille, mais choyée et aimée dans son nouveau foyer, ne sera malheureusement qu’éphémère.
Je savais même que le film se terminerait par une course au ralenti.

Et pourtant…et pourtant…est-ce que ça m’a empêché de fondre littéralement en larmes sur le générique de fin ? De repenser à cette jeune fille pure et innocente pour qui la vie s’apprête à redevenir un enfer ? Je ne sais pas si le fait que je sois moi-même père d’une petite fille de 6 ans a eu une influence sur mon ressenti, mais le fait est que ce film aussi prévisible dans son déroulé que simple dans son dispositif, m’a indéniablement bouleversé (le "Daddy !" final répété par la petite à son père de substitution).

Bref…

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Inattaquable sur le fond (évidemment que la violence contre les femmes c’est pas bien, et les pervers narcissiques, c’est vraiment pas bien non plus), mais pour le reste, je crois que j’ai trouvé ça assez pénible.

J’anime assez l’aspect suranné de la photo, ça a visiblement été tourné en pellicule (si l’on en croit les énormes poils qui apparaissent régulièrement au bord de l’objectif, tellement visibles que c’est à deux doigts de ressembler à un gimmick), il y a un jeu interessant sur les lumières, certaines apparitions de comédiens m’ont mis en joie (Bertrand Belin et Salif Cissé), mais bon…il faut quand même se taper Melvin Poupaud pendant près de 1h40 et là c’est tout de suite plus compliqué. J’aime beaucoup ce comédien d’habitude, mais je l’ai trouvé ici particulièrement catastrophique.
Sûrement pas aidé par une direction d’acteur pas finaude du tout (il est par moments au bord d’avoir la bave aux lèvres tellement il suinte la haine), par des choix artistiques beaucoup trop évidents (il ne s’habille évidemment qu’en costumes noirs et met des cols roulés), et par une construction scénaristique bien trop abrupte et simpliste (il vrille quand même super vite).

J’aurais un peu dû savoir à quoi m’attendre avec Donzelii, mais je suis tout de même déçu. Mais ce n’est pas de ta faute Virginie, tu es toujours aussi impériale, quoique tu fasses.

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Sur le plan fixe du début, le détail est tellement subtil qu'on y fait pas attention, mais cette fille est morte. Elle apparait comme un fantôme. D’où le fait de le prendre comme un conte littéraire, c'est ce qui donne le charme du film. Mais j'ai pas eu une forte émotion à la fin car la technique était bien là au début mais chapeau pour ce film.

Alibabass a écrit : ↑16 déc. 23, 13:14 Hey, Flol,la vérité sur The Quiet Girl :

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Sur le plan fixe du début, le détail est tellement subtil qu'on y fait pas attention, mais cette fille est morte. Elle apparait comme un fantôme. D’où le fait de le prendre comme un conte littéraire, c'est ce qui donne le charme du film. Mais j'ai pas eu une forte émotion à la fin car la technique était bien là au début mais chapeau pour ce film.

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Mmmhhh...figure-toi que j'y ai pensé. Mais il me semble qu'on la voit se relever, non ? Et ça voudrait dire quoi sur ce que l'on voit par la suite ? Ou alors ça signifierait que ce plan d'intro correspondrait à la toute fin de son récit, après que sa famille temporaire l'ait quitté ?

EDIT : je viens de vérifier...et je pense que tu fabules.
Elle se relève et regagne sa maison. Je pense simplement qu'elle était allongée dans les hautes herbes, parce que c'est un des rares moyens pour elle d'être tranquille, de s'isoler ainsi loin de ses soeurs et de ses parents.

Flol a écrit : ↑16 déc. 23, 13:26

Alibabass a écrit : ↑16 déc. 23, 13:14 Hey, Flol,la vérité sur The Quiet Girl :

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Sur le plan fixe du début, le détail est tellement subtil qu'on y fait pas attention, mais cette fille est morte. Elle apparait comme un fantôme. D’où le fait de le prendre comme un conte littéraire, c'est ce qui donne le charme du film. Mais j'ai pas eu une forte émotion à la fin car la technique était bien là au début mais chapeau pour ce film.

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Mmmhhh...figure-toi que j'y ai pensé. Mais il me semble qu'on la voit se relever, non ? Et ça voudrait dire quoi sur ce que l'on voit par la suite ? Ou alors ça signifierait que ce plan d'intro correspondrait à la toute fin de son récit, après que sa famille temporaire l'ait quitté ?

EDIT : je viens de vérifier...et je pense que tu fabules.
Elle se relève et regagne sa maison. Je pense simplement qu'elle était allongée dans les hautes herbes, parce que c'est un des rares moyens pour elle d'être tranquille, de s'isoler ainsi loin de ses soeurs et de ses parents.

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Ok ^^, très forte à cache-cache alors. Pfff nul alors, franchement le film possède aucune imagination (ironie).

Flol a écrit : ↑16 déc. 23, 13:04 (...) mais bon…il faut quand même se taper Melvin Poupaud pendant près de 1h40 et là c’est tout de suite plus compliqué. J’aime beaucoup ce comédien d’habitude, mais je l’ai trouvé ici particulièrement catastrophique.
Sûrement pas aidé par une direction d’acteur pas finaude du tout (il est par moments au bord d’avoir la bord aux lèvres tellement il suinte la haine), par des choix artistiques beaucoup trop évidents (il ne s’habille évidemment qu’en costumes noirs et met des cols roulés), et par une construction scénaristique bien trop abrupte et simpliste (il vrille quand même super vite).