Dvdclassik : cinéma et DVD

Les trois mousquetaires partie 2 Milady de M Bourboulon semble s'ingénier à annihiler les meilleurs éléments de sa première partie qui, sans être fantastique, me semblait "honnête" malgré des raccourcis/facilités/concessions à l'air du temps.Là ça devient un festival de choix scénaristiques imbéciles depuis une concession woke plus que claironnée jusqu'à un twist à l'américaine en passant par l'irruption des situations les plus improbables, la mollesse des scènes de siège de La Rochelle qui dans le roman est un moment important.
Un assez navrant naufrage à plus de 35 millions d'euros. Dommage au vu du gros boulot sur les costumes et décors, sur l'investissement de certains acteurs ( Garrel en tête).
Je crois que le mauvais goût du tristouille dernier Indiana Jones est quasi battu.
Bon sang , je pensais éviter le pire en fuyant le Napoléon de Scott et je tombe de Charybde en Scylla.
3/10

Quelques révisions Karras s'il te plait et merci par avance:
-Stars at noon 7/10
-Les trois mousquetaires: d'Artagnan 5/10

Plus quelques oublis:
-Chien de la casse 5/10 j'en attendais beaucoup mais sûrement trop ( en gros j'imaginais un geste type Vie de Jésus de Dumont).Bien joué, pas mal écrit mais bien trop strictement naturaliste à mon goût
-De humanis corpori fabrica 7/10 film impressionnant voire malaisant. Mais du jamais vu.

J'arrive après la bataille et j'ai hésité sur la note. Le film perd un demi-point dans sa dernière ligne droite, mais on s'en fiche parce que ça reste globalement épatant :

Simple comme Sylvain (Monia Chokri) 7/10
(La crise de la quarantaine au féminin filmée à travers la vitre d'un juke-box. Tout n'est pas parfait (appuyer lourdement ce que vit l'héroïne et les cours de philosophie qu'elle donne sur l'amour, entre autres), et la comédie sociale acerbe fait souvent mouche mais in fine tape à égalité sur tout le monde, ce qui à la fois condamne la relation amoureuse et fait patiner la dernière partie. Cette passion est jugée impossible par le déterminisme social (qui a bon dos), programmée pour s'éteindre parce que brûlante, fichue d'avance parce que sa Lady Chatterley intellectualise trop pendant que son charpentier campagnard ne sait qu'enchaîner les histoires merdiques (c'est sa "cousine" qui le dit), et Monia Chokri ne sait pas très bien comment mener son film à cette conclusion amère après avoir joué avec les codes de la comédie romantique (et sans oser aller franchement dans le mélo non plus). Mais en même temps le film regorge de fraîcheur, d'enthousiasme, d'humour, d'inventivité et de comédiens attachants, ce qui en contrebalance très largement les défauts pour moi.)

La Chimère, Alice Rohrwacher : 8/10.

The Fabelmans (Spielberg) : 7/10

About Kim Sohee / Jung Joo-Ri _ 6
Assez décevant en regard des retours hyper positifs qui ont été émis ici ces dernières semaines.

Rien à perdre : 7.5/10

GODZILLA MINUS ONE : 6,5/10
Très sympathique mais très déséquilibré au niveau du rythme : sur les deux premiers tiers les apparitions de Godzilla sont rares et on assiste plus à un drame intimiste dans le Japon détruit par la guerre, qu’à un véritable blockbuster.
C’est tout à l’honneur du studio de ne pas avoir poussé vers un actionner sans âme, mais mon état de fatigue a fait que j’ai bien lutté contre le sommeil pendant le 2ème tiers…
Heureusement, le dernier tiers s’avère très réussi, le résultat est émouvant tout en évitant la grandiloquence qui pourrait plomber cette émotion. Les effets numériques et le design de Godzilla sont très réussis, et semblent avoir maximisé le budget qui leur est alloué.
In fine, pas le home-run annoncé mais valait largement le coup d’œil.

LE TEMPS D'AIMER : 6,5/10
Je n’ai hélas pas eu de coup de cœur pour cette saga familiale s’étalant sur une quinzaine d’années, mais C’est tout de même impeccablement interprété et le personnage joué par Vincent Lacoste semble correctement mis en scène.
Le gros atout du film et ce qui m’a attiré en premier lieu, c’est ses 20 premières minutes tournées à Dinard et notamment sur la plage de St Enogat où j’ai passé une bonne partie de mes étés (et non, ne me parlez pas de "Conte d'Eté" et de "La Dernière Heure", eux aussi tournés à Dinard mais que j’exècre au plus haut point).

Flol a écrit : ↑4 déc. 23, 16:32 Vincent doit mourir : 7/10

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Ça fait donc 4 films de genre français que je vois cette année (Acide, En plein feu, Le règne animal et maintenant celui-ci) où il est question de phénomènes anxiogènes, notamment retranscris par la télé et la radio. Des films plus ou moins réussis, mais globalement des films qui tentent des choses. Et parmi ceux-là, Vincent doit mourir sort clairement du lot.
Avec son pitch absolument incroyable qui aurait fait un parfait court-métrage, Castang parvient à faire un long qui tient la route de bout en bout, tout en mélangeant les genres avec maestria et intelligence, puisqu'on y retrouve des bouts de comédie (les séquences de l'interrogatoire et chez le psy), de film de zombie ou bien carrément de comédie romantique.

Il faut dire aussi qu'avec Karim Leklou et Vimala Pons, il y avait peu de risques que ça se plante tant leur relation sonne juste. Leur scène de sexe protégée (quasiment au sens littéral du terme) est excellente et surtout on sent que Castang ose aller au bout de ses idées.
La séquence parfaitement immonde de la fosse sceptique en est le meilleur exemple. On se dit "non non non par pitié...ils vont quand même pas le faire ?...ah ben si ils le font !". Et c'est assez rare pour être souligné, mais j'ai moi-même été à 2 doigts du vomissement tellement c'est dégueulasse. Et satisfaisant à la fois.

Et surtout : même si la parabole n'est pas la plus fine qui soit, le film parle avant tout de la violence inhérente à notre société, où un simple croisement de regards peut te faire terminer à l'hosto quasiment en état de mort. Tout le début du film est donc terriblement anxiogène et paranoïaque, car la menace peut surgir de nulle part et de n'importe qui.
Alors quand les enfers semblent se déchainer dans le dernier tiers, la peur est un peu moins présente (on rentre dans un terrain un peu plus familier, pour qui a déjà vu un film de zombies dans sa vie), mais le récit a le bon goût de se resserrer sur son couple d'amoureux.
Et tant pis si on a un peu l'impression que Castang ne sait pas trop comment conclure, tant ce qui précède est d'une force assez remarquable (notamment dans le cinéma français...oui il fallait que ce soit dit).

Tout pareil que Flol (même remarque sur la fin)
Vincent doit mourir : 7/10

Le monde après nous 5,5/10
C'est bien interprété (quel plaisir de voir Bacon et Hawke ensemble) et les quelques effets catastrophes sont très très impressionnants. Mais le film se perds en bavardage inutile sans trop se poser de questions sur la menace qui est pourtant évidente. Le final est un peu du jmenfoutisme complet et n'augure rien de bon pour notre avenir.

Visions 5/10
J'aime bien le réalisateur de boîte noire mais quand on fait un thriller erotique où il y a très peu de suspense et très peu d'érotisme, on reste sur sa fin. Le film est bien trop long et le twist de fin prévisible n'était pas utile car apporte une touche de fantastique qu'il faut difficilement accepter.

Perfect Days de Wim Wenders 6/10
Mars Express de Jérémie Périn 5/10
Godzilla: Minus One de Yamazaki Takashi 4/10
Joram de Devashish Makhija 4/10
Le Gang des Bois du Temple de Rabah Ameur-Zaimeche 4/10

Voyages en Italie : 7/10

Flol a écrit : ↑11 déc. 23, 16:28 Voyages en Italie : 7/10

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