Dvdclassik : cinéma et DVD

Rick Blaine a écrit :
Et très intrigué par le thriller coréen.

ça te plairait, à coup sur
pas de sortie française prevue apparemment, ni en salles, ni en video (du moins, pour l'instant). Le film a eu le Prix du public aux Festival Hallus Collectives la semaine derniere, d'ailleurs.

Jack Carter a écrit : pas de sortie française prevue apparemment, ni en salles, ni en video (du moins, pour l'instant).

J'ai immédiatement cherché et effectivement, rien. Je vais surveiller.

Alexandre Angel a écrit :

Mosin-Nagant a écrit : Requiem pour un massacre.

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Et, en plus, il a une santé fragile.

Tu m'étonnes : il était peinard en Papouasie et on l'envoie sur le front russe!

Je parlais du SS.

Le Dassin avait été mon film du mois en son temps. Super BO par Booker T par ailleurs.

Mosin-Nagant a écrit :

Alexandre Angel a écrit : Tu m'étonnes : il était peinard en Papouasie et on l'envoie sur le front russe!

Je parlais du SS.

et moi qui parlait d'Eric Zemmour...

Rick Blaine a écrit :

Jack Carter a écrit : pas de sortie française prevue apparemment, ni en salles, ni en video (du moins, pour l'instant).

J'ai immédiatement cherché et effectivement, rien. Je vais surveiller.

Vu aussi au Festival du Film Coréen à Paris l'an dernier, magnifique fresque qui renvoie (contrairement à la vague de films coréens de ces dernières années obsédée par la période de l'occupation japonaise) à une histoire coréenne tumultueuse plus récente comme l'excellent The Spy gone north sorti l'an dernier. Effectivement ça te plairait bien Philippe

Fin de mois avec deux très belle découvertes, d'une part Toute la ville en parle, qui vient s'ajouter à la très longue liste de films de Ford que je considère comme formidables, et d'autre part L'homme au masque de verre de Guy Green (1958). Deux films mettant en valeur des performances d'acteurs remarquables pour Edward G. Robinson et Peter Van Eyck.
Le mois complet :

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Films découverts ou redécouverts :

Toute la ville en parle (The whole town's talking), de John Ford (1935) : 8,5/10

L'homme au masque de verre (The Snorkel), de Guy Green (1958) : 8/10

Au seuil de la vie (Nära livet), de Ingmar Bergman (1958) : 7,5/10
Les veuves (Widows), de Steve McQueen (2018) : 7,5/10

Judge Priest, de John Ford (1934) : 7/10
Salomon et la reine de Saba (Solomon And Sheba), de King Vidor (1959) : 7/10

The spy gone north (Gongjak), de Yoon Jong-bin (2018) : 6,5/10
Kit Carson, de George B. Seitz (1940) : 6,5/10

Alexandre le grand (Alexander the great), de Robert Rossen (1955) : 5,5/10

Films revus : Hors compétition :

Traitre sur commande (The Molly Maguires), de Martin Ritt (1970) : 10/10

Les Affameurs (Bend of the river), de Anthony Mann (1952) : 9,5/10

Le Grand Bain, de Gilles Lellouche (2018) : 8,5/10
The intruder, de Roger Corman (1962) : 8,5/10

Network, de Sidney Lumet (1976) : 8/10

House by the river, de Fritz Lang (1950) : 7,5/10

The Shepherd of the Hills / Le Retour du proscrit - Henry Hathaway (1941)



Jolie pépite que ce film exhumé après des années d'invisibilité dans nos contrées.
Tout ici fait penser à John Ford : le casting en forme de passage de relais entre Harry Carey et John Wayne, la présence de Ward Bond, l'univers de communautés familiales avec des figures maternelles fortes, l'ambiance à demi fantastique avec son lot de superstitions, l'expressivité des décors naturels, sans parler de quelques scènes typiquement fordiennes : l'adresse à un être cher sur sa tombe, la bagarre qui se termine bras dessus, bras dessous...
Et pourtant, c'est bien Hathaway qui signe ce film, bien loin de sa production habituelle de films d'actions trépidants. D'ailleurs, on peut considérer qu'il s'agissait pour lui d'un projet plus personnel : il claquera la porte du studio après que la production aura coupé 30 minutes de métrage suite à des projections tests.
Ne pas s'attendre à un western toutefois : il s'agit d'un drame rural situé dans les monts Ozarks, avec l'accent qui va avec !
En tous cas, c'est assurément un des films les plus beaux et émouvants que j'aie vus depuis longtemps...

Du rififi chez les hommes (Jules Dassin)



La mule (Clint Eastwood)



Le premier jour du reste de ta vie (Rémy Bezançon)



Fog (John Carpenter)



La nuit du chasseur (Charles Laughton)



Jacquot de Nantes (Agnès Varda)

David Locke a écrit :The Shepherd of the Hills / Le Retour du proscrit - Henry Hathaway (1941)



Jolie pépite que ce film exhumé après des années d'invisibilité dans nos contrées.
Tout ici fait penser à John Ford : le casting en forme de passage de relais entre Harry Carey et John Wayne, la présence de Ward Bond, l'univers de communautés familiales avec des figues maternelles fortes, l'ambiance à demi fantastique avec son lot de superstitions, l'expressivité des décors naturels, sans parler de quelques scènes typiquement fordiennes : l'adresse à un être cher sur sa tombe, la bagarre qui se termine bras dessus, bras dessous...
Et pourtant, c'est bien Hathaway qui signe ce film, bien loin de sa production habituelle de films d'actions trépidants. D'ailleurs, on peut considérer qu'il s'agissait pour lui d'un projet plus personnel : il claquera la porte du studio après que la production aura coupé 30 minutes de métrage suite à des projections tests.
Ne pas s'attendre à un western toutefois : il s'agit d'un drame rural situé dans les monts Ozarks, avec l'accent qui va avec !
En tous cas, c'est assurément un des films les plus beaux et émouvants que j'aie vus depuis longtemps...

On peut facilement le mettre en vis-à-vis de La Fille du Bois maudit (The Trail of the Lonesome Pine, 1936), très semblable, et dans la forme, et dans l'esprit.
Ce sont effectivement deux films importants d'Hathaway, qui se complètent bien.

Pas de film prévu ce soir donc voilà :

1. The Blade (Tsui Hark)
2. Mid90s (Jonah Hill)
3. Triple Frontier (J.C. Chandor)
4. Ni juge, ni soumise (Jean Libon & Yves Hinant)
5. Trois couleurs : Bleu (Krzysztof Kieślowski)

Bon ben le mois se termine et ça se profile plutôt bien pour Au hasard Balthazar, même si j'aurais préféré un film qui ne m'ait pas foutu le bourdon.

Major Tom a écrit :Bon ben le mois se termine et ça se profile plutôt bien pour Au hasard Balthazar, même si j'aurais préféré un film qui ne m'ait pas foutu le bourdon.

Comme plan B, il y aurait Mouchette.

1. Au Bord de la Mer Bleue (Boris Barnet)



2. Her Smell (Alex Ross Perry)



3. Zama (Lucrecia Martel)



4. Damnation (Béla Tarr)



5. Miracle en Alabama (Arthur Penn)

Pour ma part, un mois d'avril dominé par le BIFFF, qui met 3 films dans mon top 5...

1. Little Monsters, de Abe Forsythe (2019)

Une comédie de zombie bien écrite et toute en fraicheur, portée par un casting de charme...

2. Underground, d'Anthony Asquith (1928)

Un film qui commence par une satire sociale et finit par un drame d'une grande intensité, toujours filmée à hauteur d'homme.

3.Tumbbad, de Rahi Anil Barve, Anand Gandhi & Adesh Prasad (2018)

Un conte indien horrifique, où l'on se laisse porter par un imaginaire foisonnant.

4. This sporting life, de Lindsay Anderson (1963)

Alors qu'avec If... Lindsay Anderson m'avait un peu laissé sur le trottoir, ici je suis épaté par la force du film, du jeu de ses comédiens, la force de son drame à la fois humain et social. Un très grand film.

5. Cutterhead, de Rasmus Kloster Bro (2018)

Un film catastrophe filmé avec peu de moyens, mais avec une sacrée tension. Un film qu'on n'est pas près d'oublier...

Peu loin derrière, je placerais le dernier Avengers, peu aimé sur le forum, ainsi que deux autres films découverts au BIFFF et particulièrement riches : The Dead Center, dans lequel Shane Carruth joue le rôle principal en plus de produire le film, et Level 16, qui est une excellente fable, aussi riche que passionnante à suivre, et qui révèle de jeunes actrices.