Dvdclassik : cinéma et DVD

Godzilla minus one : 7,5/10

Killers of the Flower Moon (7,5/10)

Limbo de Soi Cheang : 9/10
Un film d'une noirceur incroyable, avec une direction artistique à tomber et un noir et blanc ciselé et tellement beau que j'ai pris la plus grosse claque de l'année. Je me demande comment un diamant brut comme cela peut encore être produit de nos jours(tant mieux).
Hong Kong n'aura jamais été aussi apocalyptique et le réalisateur a vraiment réussi à nous faire ressentir la violence qui s'abat sur les protagonistes.

Le Monde après nous : 7/10

-Tár:

Il y a bien sur l'interprétation incroyable de Cate Blanchett , aussi virtuose que son personnage.
Mais on est en doit de préférer la première partie du film, quand elle est au sommet de sa gloire, en pleine confiance.
Le film un peu trop long pour son bien, fini par diluer son récit, et il ne faut pas se le cacher, le fait que ce ne soit pas tiré d'une histoire vraie interroge sur ce scénario, sur sa pertinence, en lui faisant perdre une bonne partie de son intérêt.

5/10

LeRationaliste a écrit : ↑9 déc. 23, 19:59 Jérémie Périn - Mars Express.

7.5/10. J'ai enlevé deux points et demi pour un ou deux clichés. Je suis allé dans une salle complète. Petite, mais complète quand même. Ce n'est peut-être pas représentatif, mais je m'en fous. Les scènes de poursuite et toute la fin sont superbes, entre autres.

L.R

Moi aussi petite salle mais complète. En plus c'était au Pathé Parnasse Premium donc places super chères.

Air (Ben Affleck) : 6/10

Le capitaine Volkogonov s'est échappé (Natalia Merkoulova & Alexéi Tchoupov) : 6/10

La Chimère 6,5/10

Sortie le 13/12 :
The Holdovers (car quitte à citer un titre en anglais, autant citer l'original) : 7.5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Alexander Payne a réalisé un très beau film réalisé par Hal Ashby.

En dépit de son aspect vintage 70’s travaillé en post-prod (un peu sur le cul d’apprendre que le film n’a pas du tout été tourné en pellicule), qui donne totalement l’impression d’être face à un film datant de 1971, on n’est pas dans la fétichisation à outrance, ça va au-delà de la petite carte postale chromo pour nostalgiques. J’imagine très bien ce qu’en aurait fait le Wes Anderson d’aujourd’hui et j’en tremble. Mais dieu merci Alexander Payne évite de tomber dans ce piège.

On pense également plus d’une fois à Hal Ashby car on y retrouve ce même amour pour les déclassés limite marginaux (obligés de se créer une famille de substitution), ce même aspect chaleureux et bienveillant (qui émanaient notamment des chefs-d’œuvre Harold and Maud et The Last Detail), et le même type de BO folk (avec évidemment Cat Stevens) qui, vieux con que je suis, ne cesse de me faire dire "Pourquoi on ne fait plus de musique comme ça ?".
Et comment ne pas citer le boulot incroyable des comédiens ? Pas trop envie de m’étendre sur Giamatti, c’est bon, on le connaît le bougre, on sait que c’est un acteur fantastique (même si son personnage de vieux prof irascible mais finalement au grand cœur est assez attendu), par contre va falloir parler de Dominic Sessa.
Le type c’est son premier film, tout ce qu’il a fait auparavant se limite à quelques pièces de théâtre à l’école, et ils nous sort une performance pareille ? En espèce de grande tige toute maigre au franc-parler percutant mais émotionnellement fragile, il est littéralement exceptionnel, son regard attrape la caméra immédiatement et ne semble jamais la lâcher. On risque de le revoir, celui-là.

Et ce que je risque de revoir aussi, c’est ce film qui possède un fort goût de "reviens-y" extrêmement agréable, tant on s’y sent bien et dans ses petits chaussons.

Flol a écrit : ↑10 déc. 23, 13:35 Sortie le 13/12 :
The Holdovers (car quitte à citer un titre en anglais, autant citer l'original) : 7.5/10

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Alexander Payne a réalisé un très beau film réalisé par Hal Ashby.

En dépit de son aspect vintage 70’s travaillé en post-prod (un peu sur le cul d’apprendre que le film n’a pas du tout été tourné en pellicule), qui donne totalement l’impression d’être face à un film datant de 1971, on n’est pas dans la fétichisation à outrance, ça va au-delà de la petite carte postale chromo pour nostalgiques. J’imagine très bien ce qu’en aurait fait le Wes Anderson d’aujourd’hui et j’en tremble. Mais dieu merci Alexander Payne évite de tomber dans ce piège.

On pense également plus d’une fois à Hal Ashby car on y retrouve ce même amour pour les déclassés limite marginaux (obligés de se créer une famille de substitution), ce même aspect chaleureux et bienveillant (qui émanaient notamment des chefs-d’œuvre Harold and Maud et The Last Detail), et le même type de BO folk (avec évidemment Cat Stevens) qui, vieux con que je suis, ne cesse de me faire dire "Pourquoi on ne fait plus de musique comme ça ?".
Et comment ne pas citer le boulot incroyable des comédiens ? Pas trop envie de m’étendre sur Giamatti, c’est bon, on le connaît le bougre, on sait que c’est un acteur fantastique (même si son personnage de vieux prof irascible mais finalement au grand cœur est assez attendu), par contre va falloir parler de Dominic Sessa.
Le type c’est son premier film, tout ce qu’il a fait auparavant se limite à quelques pièces de théâtre à l’école, et ils nous sort une performance pareille ? En espèce de grande tige toute maigre au franc-parler percutant mais émotionnellement fragile, il est littéralement exceptionnel, son regard attrape la caméra immédiatement et ne semble jamais la lâcher. On risque de le revoir, celui-là.

Et ce que je risque de revoir aussi, c’est ce film qui possède un fort goût de "reviens-y" extrêmement agréable, tant on s’y sent bien et dans ses petits chaussons.

la BA m'avait bien plu, j'ai encore plus hate apres ton avis....(et j'espere juste voir un Payne de retour en forme après le mediocre Downsizing)

Flol a écrit : ↑10 déc. 23, 13:35 Sortie le 13/12 :
The Holdovers (car quitte à citer un titre en anglais, autant citer l'original) : 7.5/10

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Alexander Payne a réalisé un très beau film réalisé par Hal Ashby.

En dépit de son aspect vintage 70’s travaillé en post-prod (un peu sur le cul d’apprendre que le film n’a pas du tout été tourné en pellicule), qui donne totalement l’impression d’être face à un film datant de 1971, on n’est pas dans la fétichisation à outrance, ça va au-delà de la petite carte postale chromo pour nostalgiques. J’imagine très bien ce qu’en aurait fait le Wes Anderson d’aujourd’hui et j’en tremble. Mais dieu merci Alexander Payne évite de tomber dans ce piège.

On pense également plus d’une fois à Hal Ashby car on y retrouve ce même amour pour les déclassés limite marginaux (obligés de se créer une famille de substitution), ce même aspect chaleureux et bienveillant (qui émanaient notamment des chefs-d’œuvre Harold and Maud et The Last Detail), et le même type de BO folk (avec évidemment Cat Stevens) qui, vieux con que je suis, ne cesse de me faire dire "Pourquoi on ne fait plus de musique comme ça ?".
Et comment ne pas citer le boulot incroyable des comédiens ? Pas trop envie de m’étendre sur Giamatti, c’est bon, on le connaît le bougre, on sait que c’est un acteur fantastique (même si son personnage de vieux prof irascible mais finalement au grand cœur est assez attendu), par contre va falloir parler de Dominic Sessa.
Le type c’est son premier film, tout ce qu’il a fait auparavant se limite à quelques pièces de théâtre à l’école, et ils nous sort une performance pareille ? En espèce de grande tige toute maigre au franc-parler percutant mais émotionnellement fragile, il est littéralement exceptionnel, son regard attrape la caméra immédiatement et ne semble jamais la lâcher. On risque de le revoir, celui-là.

Et ce que je risque de revoir aussi, c’est ce film qui possède un fort goût de "reviens-y" extrêmement agréable, tant on s’y sent bien et dans ses petits chaussons.

Pour les curieux comme moi : ça sort en salle le 13 décembre.

Spongebob a écrit : ↑10 déc. 23, 14:03

Flol a écrit : ↑10 déc. 23, 13:35 Sortie le 13/12 :
The Holdovers (car quitte à citer un titre en anglais, autant citer l'original) : 7.5/10

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Alexander Payne a réalisé un très beau film réalisé par Hal Ashby.

En dépit de son aspect vintage 70’s travaillé en post-prod (un peu sur le cul d’apprendre que le film n’a pas du tout été tourné en pellicule), qui donne totalement l’impression d’être face à un film datant de 1971, on n’est pas dans la fétichisation à outrance, ça va au-delà de la petite carte postale chromo pour nostalgiques. J’imagine très bien ce qu’en aurait fait le Wes Anderson d’aujourd’hui et j’en tremble. Mais dieu merci Alexander Payne évite de tomber dans ce piège.

On pense également plus d’une fois à Hal Ashby car on y retrouve ce même amour pour les déclassés limite marginaux (obligés de se créer une famille de substitution), ce même aspect chaleureux et bienveillant (qui émanaient notamment des chefs-d’œuvre Harold and Maud et The Last Detail), et le même type de BO folk (avec évidemment Cat Stevens) qui, vieux con que je suis, ne cesse de me faire dire "Pourquoi on ne fait plus de musique comme ça ?".
Et comment ne pas citer le boulot incroyable des comédiens ? Pas trop envie de m’étendre sur Giamatti, c’est bon, on le connaît le bougre, on sait que c’est un acteur fantastique (même si son personnage de vieux prof irascible mais finalement au grand cœur est assez attendu), par contre va falloir parler de Dominic Sessa.
Le type c’est son premier film, tout ce qu’il a fait auparavant se limite à quelques pièces de théâtre à l’école, et ils nous sort une performance pareille ? En espèce de grande tige toute maigre au franc-parler percutant mais émotionnellement fragile, il est littéralement exceptionnel, son regard attrape la caméra immédiatement et ne semble jamais la lâcher. On risque de le revoir, celui-là.

Et ce que je risque de revoir aussi, c’est ce film qui possède un fort goût de "reviens-y" extrêmement agréable, tant on s’y sent bien et dans ses petits chaussons.

Pour les curieux comme moi : ça sort en salle le 13 décembre.

c'est deja marqué sur le message que tu quotes...

LE TEMPS D'AIMER : 4,5/10

Jack Carter a écrit : ↑10 déc. 23, 13:40 j'espere juste voir un Payne de retour en forme après le mediocre Downsizing

C’est 100 coudées au-dessus de Downsizing.

Hâte de voir ce nouveau Payne