Dvdclassik : cinéma et DVD

+1 avec John

cinephage a écrit :DECEMBRE 2018

FILM DU MOIS:

Next of kin / Montclare : rendez-vous de l'horreur, de Tony Williams (1982) 10/10 - Immense coup de coeur pour ce film gothique à l'atmosphère vénéneuse, hanté par la musique de Klaus Schulze, et bourré de magnifiques idées de mise en scène et de scénario. Une formidable découverte !!

Halloween 3, le sang du sorcier, de Tommy Lee Wallace (1982) 8/10 - Revoyant ce film au milieu d'un cycle de révisions carpenteriennes, je découvre combien Big John a contribué à ce film... Musique, thématiques, scope... Un chouette film dans tous les cas.

Maniac, de William Lustig (1980) 8,5/10 - Une ambiance craspec au possible, un serial killer torturé et impeccablement incarné par Joe Spinell. A mes yeux le film de référence avec le silence des agneaux sur ce thème...

Bien les copies projetées au Max Linder?
Ils sortent tous les trois en BR l'an prochain..

le premier et le troisieme chez le Chat mais Halloween III , c'est chez qui ?

Jack Carter a écrit :Halloween III , c'est chez qui ?

ESC, me semble-t-il?

Enfin vu le fameux Breaking Away de Peter Yates, film adoré par la quasi intégralité de la communauté classikienne.
Et comment dire...je n'ai absolument pas adhéré au projet : que ce soit son écriture, sa mise en scène, ses personnages, rien de ce qui constitue ce film ne m'a plu.
Je crois que j'ai surtout eu un gros problème avec l'écriture, dès le début je le sentais mal avec ce personnage central qui ne parle qu'italien (avant de carrément se faire passer pour un italien auprès de sa promise...on ne voit pas du tout venir le futur quiproquo), avec le daron qui répète à peu près 120 fois pendant le premier quart d'heure "ohlala mais qu'est-ce qu'on va faire de lui ? Quel bon à rien !" (on le voit pas du tout venir non plus, le retournement en fin de film).
J'ai trouvé ça surécrit et jamais réaliste, à l'image de l'ensemble du film.

Et malheureusement, pendant ce temps-là, les autres personnages qui constituent cette bande des 4 sont totalement sous-exploités ! J'aurais personnellement préféré que l'on s'attarde un peu plus sur celui de Daniel Stern (réduit au rôle du grand échalas un peu maladroit) ou celui de Dennis Quaid, à peine esquissé.
Au lieu de ça, on est obligé de se taper des tours et des tours de vélo, qui se concluront lors d'un final absolument pas surprenant et pas passionnant. Et n'étant pas particulièrement fan de films sur le cyclimse...
Non vraiment, je n'ai trouvé ça ni drôle, ni attachant. Juste très exaspérant, jusqu'à ce tout dernier gag (ah ah ah non mais cette nana supposée parler français...) et cette toute dernière image dignes d'un sketch de Benny Hill.

Allez salut Dvdclassik, j'aurais passé du bon temps par ici.

Flol a écrit :Enfin vu le fameux Breaking Away de Peter Yates, film adoré par la quasi intégralité de la communauté classikienne.

Je partage tes réserves, si ça peut te rassurer (même si ça m'a quand même moins dépité : quelque chose émeut par moments, surtout au bord de l'eau).

Premier prétendant :





Un quinté de comédiens formidables (Burt Lancaster, MaryAstor, Wendell Corey, John Hodiak et la sublime Lizabeth Scott), un Technicolor fabuleux et une BOF sublime de Miklos Rosza.

Flol a écrit :

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Enfin vu le fameux Breaking Away de Peter Yates, film adoré par la quasi intégralité de la communauté classikienne.
Et comment dire...je n'ai absolument pas adhéré au projet : que ce soit son écriture, sa mise en scène, ses personnages, rien de ce qui constitue ce film ne m'a plu.
Je crois que j'ai surtout eu un gros problème avec l'écriture, dès le début je le sentais mal avec ce personnage central qui ne parle qu'italien (avant de carrément se faire passer pour un italien auprès de sa promise...on ne voit pas du tout venir le futur quiproquo), avec le daron qui répète à peu près 120 fois pendant le premier quart d'heure "ohlala mais qu'est-ce qu'on va faire de lui ? Quel bon à rien !" (on le voit pas du tout venir non plus, le retournement en fin de film).
J'ai trouvé ça surécrit et jamais réaliste, à l'image de l'ensemble du film.

Et malheureusement, pendant ce temps-là, les autres personnages qui constituent cette bande des 4 sont totalement sous-exploités ! J'aurais personnellement préféré que l'on s'attarde un peu plus sur celui de Daniel Stern (réduit au rôle du grand échalas un peu maladroit) ou celui de Dennis Quaid, à peine esquissé.
Au lieu de ça, on est obligé de se taper des tours et des tours de vélo, qui se concluront lors d'un final absolument pas surprenant et pas passionnant. Et n'étant pas particulièrement fan de films sur le cyclimse...
Non vraiment, je n'ai trouvé ça ni drôle, ni attachant. Juste très exaspérant, jusqu'à ce tout dernier gag (ah ah ah non mais cette nana supposée parler français...) et cette toute dernière image dignes d'un sketch de Benny Hill.

Allez salut Dvdclassik, j'aurais passé du bon temps par ici.

Et moi qui pensais générer un scandale, voire pourquoi pas un débat ou au minimum une discussion...

Flol a écrit :

Flol a écrit :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Enfin vu le fameux Breaking Away de Peter Yates, film adoré par la quasi intégralité de la communauté classikienne.
Et comment dire...je n'ai absolument pas adhéré au projet : que ce soit son écriture, sa mise en scène, ses personnages, rien de ce qui constitue ce film ne m'a plu.
Je crois que j'ai surtout eu un gros problème avec l'écriture, dès le début je le sentais mal avec ce personnage central qui ne parle qu'italien (avant de carrément se faire passer pour un italien auprès de sa promise...on ne voit pas du tout venir le futur quiproquo), avec le daron qui répète à peu près 120 fois pendant le premier quart d'heure "ohlala mais qu'est-ce qu'on va faire de lui ? Quel bon à rien !" (on le voit pas du tout venir non plus, le retournement en fin de film).
J'ai trouvé ça surécrit et jamais réaliste, à l'image de l'ensemble du film.

Et malheureusement, pendant ce temps-là, les autres personnages qui constituent cette bande des 4 sont totalement sous-exploités ! J'aurais personnellement préféré que l'on s'attarde un peu plus sur celui de Daniel Stern (réduit au rôle du grand échalas un peu maladroit) ou celui de Dennis Quaid, à peine esquissé.
Au lieu de ça, on est obligé de se taper des tours et des tours de vélo, qui se concluront lors d'un final absolument pas surprenant et pas passionnant. Et n'étant pas particulièrement fan de films sur le cyclimse...
Non vraiment, je n'ai trouvé ça ni drôle, ni attachant. Juste très exaspérant, jusqu'à ce tout dernier gag (ah ah ah non mais cette nana supposée parler français...) et cette toute dernière image dignes d'un sketch de Benny Hill.

Allez salut Dvdclassik, j'aurais passé du bon temps par ici.

Et moi qui pensais générer un scandale, voire pourquoi pas un débat ou au minimum une discussion...

La France a peur.

Personnellement, je te trouve un peu sévère mais je ne suis quand même pas grimpé aux rideaux.

Ca ne suscite pas nécessairement une discussion, chacun ses goûts et pour le coup, ton avis est argumenté.

Personellement je ne cherche pas du "surprenant" dans un tel film, donc oui il n'y a rien de surprenant, mais je n'y voit pas un défaut bien au contraire. J'ai du mal à plus expliquer que je ne l'ai déjà fait ce que je trouve attachant dans le film, mais je pense qu'il peut dérouter l'amateur de teen movie (genre qui me gonfle à 99%), tant il s'en détache finalement assez nettement.

Plus que du surprenant, j'espérais surtout y trouver de l'attachant. Mais comme je l'ai dit, aucun des personnages (hormis celui qui m'intéresse le moins) n'est véritablement développé. De ce fait, pour moi l'alchimie entre ces 4 copains est quasiment inexistante. Alors on se tape des courses de vélo, oui...ça dure, ça dure. Et moi, j'ai trouvé le temps bieeeeeeennn long.

Flol a écrit :Plus que du surprenant, j'espérais surtout y trouver de l'attachant. Mais comme je l'ai dit, aucun des personnages (hormis celui qui m'intéresse le moins) n'est véritablement développé.

Je le trouve très attachant ce gamin, très atypique aussi (son obsession à se trouver des racines, des traditions, en contradiction avec l'image traditionnelle de l'ado qui veut tout changer).
Les courses de vélo t'ont visiblement fait mal, car fondamentalement ça ne dure pas tant que ça à l'écran, tu dois faire un rejet profond !

mannhunter a écrit :

cinephage a écrit :DECEMBRE 2018

FILM DU MOIS:

Next of kin / Montclare : rendez-vous de l'horreur, de Tony Williams (1982) 10/10 - Immense coup de coeur pour ce film gothique à l'atmosphère vénéneuse, hanté par la musique de Klaus Schulze, et bourré de magnifiques idées de mise en scène et de scénario. Une formidable découverte !!

Halloween 3, le sang du sorcier, de Tommy Lee Wallace (1982) 8/10 - Revoyant ce film au milieu d'un cycle de révisions carpenteriennes, je découvre combien Big John a contribué à ce film... Musique, thématiques, scope... Un chouette film dans tous les cas.

Maniac, de William Lustig (1980) 8,5/10 - Une ambiance craspec au possible, un serial killer torturé et impeccablement incarné par Joe Spinell. A mes yeux le film de référence avec le silence des agneaux sur ce thème...

Bien les copies projetées au Max Linder?
Ils sortent tous les trois en BR l'an prochain..

Je ne suis pas un très bon critique technique, donc je laisserai les experts discuter colorimétrie et macroblocks à la 23ème minute dixième seconde. A titre personnel, j'ai trouvé l'image de ces trois films absolument superbe, surtout pour Maniac, que je n'avais jamais vu dans une image aussi belle (enfin, si on peut parler de beauté pour ce film), et l'écran du Max Linder est vraiment idéal pour voir de telles copies.

Rick Blaine a écrit :

Flol a écrit :Plus que du surprenant, j'espérais surtout y trouver de l'attachant. Mais comme je l'ai dit, aucun des personnages (hormis celui qui m'intéresse le moins) n'est véritablement développé.

Je le trouve très attachant ce gamin, très atypique aussi (son obsession à se trouver des racines, des traditions, en contradiction avec l'image traditionnelle de l'ado qui veut tout changer).
Les courses de vélo t'ont visiblement fait mal, car fondamentalement ça ne dure pas tant que ça à l'écran, tu dois faire un rejet profond !

Vous m'avez intrigué, j'ai été chercher ce que j'en avais dit lorsque je l'avais découvert en 2014... J'ai bien aimé, sans pour autant être renversé par le film.

La bande des quatre / Breaking Away, de Peter Yates (1979) 7,5/10 - Une comédie sociale autour d'une course de vélo, mais aussi et même principalement le récit initiatique d'une bande de copains qui sortent de l'école et hésitent à se lancer dans la vie. Touchant et surtout drole.