Dvdclassik : cinéma et DVD

Rick Blaine a écrit :

Jack Carter a écrit : Il me semble que c’est la version la plus complète du film qui est proposée : 2h06 au compteur

C'est le montage complet. Il avait été amputé de 8 minutes pour l'exploitation dans certains pays.

Chouette (je l'avais pour ma part découvert il y a une dizaine d'année à la Cinémathèque, dans sa version "courte" je suppose) ! Je m'étonne dès lors que cette sortie ne fasse pas plus de bruit.

Elle fait pas mal de bruit ici déjà !

Rick Blaine a écrit :Elle fait pas mal de bruit ici déjà !

C'est juste. Renseignements pris, Fleischer prétendait que pratiquement 90mn de film avaient été sucrées par De Laurentiis.

Ca parait énorme, surtout vu la cohérence du film en l'état.
L'info vient d'où ? Pas facile de trouver des infos de première main sur Fleischer qui s'est peu exprimé, et qui a très peu été interrogé de son vivant. Il n'évoque pas le film (comme d'autre dont The New Centurions) dans son autobio.

Rick Blaine a écrit :Ca parait énorme, surtout vu la cohérence du film en l'état.
L'info vient d'où ? Pas facile de trouver des infos de première main sur Fleischer qui s'est peu exprimé, et qui a très peu été interrogé de son vivant. Il n'évoque pas le film (comme d'autre dont The New Centurions) dans son autobio.

C'est dans le Fleischer de Stéphane Bourgoin, paru chez Filmo Edilig :
« Le montage que j'effectuais, qui est pour moi MA version du film, durait environ trois heures et quarante-cinq minutes et je pense que cette version est bien supérieure à celle qui fut distribuée par la suite, avec une durée excédant de peu les 2h. Avec ma version, Mandingo possédait un souffle épique qu'il n'a plus dans la version de 2h. En effet, les différents éléments mélodramatiques ont tendance à s'accumuler de façon trop rapide, accentuant le côté commercial du film. »
Durée de coupe également évoquée dans l'hommage de Ronny Chester publiée sur le site.

Merci
Je vais essayer de choper ce bouquin.
Je ne sais pas ce que ça aurait donné un film de 3h45, curieux.

Max Schreck a écrit : « Le montage que j'effectuais, qui est pour moi MA version du film, durait environ trois heures et quarante-cinq minutes et je pense que cette version est bien supérieure à celle qui fut distribuée par la suite, avec une durée excédant de peu les 2h. Avec ma version, Mandingo possédait un souffle épique qu'il n'a plus dans la version de 2h. En effet, les différents éléments mélodramatiques ont tendance à s'accumuler de façon trop rapide, accentuant le côté commercial du film. »
Durée de coupe également évoquée dans l'hommage de Ronny Chester publiée sur le site.

Dans les boni, Thoret & Co n'en disent absolument rien, se contentant de préciser que Fleischer ne mentionne même pas le film dans sa bio.
Je n'ai plus le Bourgoin depuis longtemps, je n'en savais rien, mais je comprends mieux le sentiment né à la vision du film. Fresque précipitée, trous narratifs, séquences alignées comme des vignettes plus ou moins choc, malgré un ton et une esthétique résolument originaux…
Je dois être le seul à être passé complètement à côté de ce Fleischer.

1er prétendant d'un mois qui s'annonce riche :
Nagareru (Au gré du courant) de Mikio Naruse

Bon bah moi, c'est plié pour Décembre avec la découverte de La Vie est Belle de Frank Capra.

Tu pouvais pas mieux choisir pour finir l’année en beauté ! C’est un bijou ce film.

Rick Blaine a écrit :Film du mois, peut être de l'année : Mandingo de Richard Fleischer. Extraordinaire.

Je l'ai revu dans les conditions fort décentes du BR : alors oui, c'est génial.
Ce serait presque le cousin américain du Salo, de Pasolini. En moins choquant, mais là on parle cinéma.

AtCloseRange a écrit :

Alexandre Angel a écrit : Je refais le parallèle avec The Deep : je pense que beaucoup d'avis (je ne dis pas que c'est forcément le cas des blogueurs évoqués) sont restés scotchés (ça m'arrive souvent) sur de vieilles réputations (un peu comme quelqu'un qui va trainer toute sa vie un truc qui entretient les préventions contre lui).
The Deep n'avait pas bonne réputation et puis quand tu le vois maintenant, c'est pas immense mais ça a du charme parce que c'est soigné.
Le temps relativise beaucoup de choses.

Le Ritchie est pourtant épouvantable (j'ai dû lui mettre un 2).

Je lui mettrais à peu près ça.
Je me connais : je suis content d'avoir ça en disque. Je pourrais le regarder encore en mode "bon public" car je suis fidèle aux films de genre, à ceux du samedi soir, surtout s'ils ont marqué mon passé.
Mais je trouve que c'est pas bon. Le savoir- faire patine, l'esthétique est laide. Ritchie donne l'impression d'avoir constamment envie de saborder le truc malgré les moyens. C'est du divertissement un peu caillé.
Le Yates a plus de classe.

Premier prétendant qui risque de ne pas être détrôné. Un véritable rollercoaster émotionnel !


Love Exposure de Sono Sion

Vu sur le DVD anglais third window à la définition par moment moyenne. Du coup, je me tâte sur l'intérêt d'upgrader vers le BR français (un peu cher mais quel film !). Quelqu'un a un avis sur la question ? L'upgrade est il pertinent ?

L'upgrade contient 2x plus de boléro en HD.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Plus sérieusement, aucune idée, j'adore le film que j'ai uniquement en dvd.

Père Jules a écrit :Décembre 2018
(films vus, revus et redécouverts)



UMBERTO D. (Vittorio De Sica, 1952) 9
CHASSE A L'HOMME (Fritz Lang, 1941) 8,5

manuma a écrit :Films vus / Films revus

UNA VITA DIFFICILE - Dino Risi (1961) : 8.5/10

Aussi

Beule a écrit :Film du mois

Leto (Лето, 2018) Kirill Serebrennikov

Toujours