Dvdclassik : cinéma et DVD

Flol a écrit : ↑24 juin 24, 17:49
Mais en dehors de ce tout petit grief, ça reste pour moi un pur chef-d'œuvre immaculé, d'une perfection inaltérable, et ce à tous les niveaux.

Pour l'avoir enfin revu l'année dernière, moi la scène qui m'a géné dans toute cette perfection, c'est

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à la fin d'Alien, pourquoi l'extraterrestre n'attaque-t-il pas Ripley alors qu'il est seul dans la capsule de fuite

lui si rapide et agressif d'habitude, je n'ai pas compris sa lenteur, son apathie.
Problèmes de SFX ?

Première fois qu'ils devaient mettre en scène le monstre ? Et puis un costume pareil, en 1979, ça ne permettait sûrement pas des mouvements rapides. Surtout quand on compare avec les films suivants. Rien que la Reine, je compare celle de Cameron presque jamais filmée en entier et celle de Alien vs Predator qui fonce sur Alexa Woods, on voit la différence.

L.R

Nan mais ce dont parle Addis ne peut pas être un défaut : c'est un pur moment de poésie fantastique. On s'en cogne que ce ne soit pas vraisemblable. D'ailleurs, qu'est ce qui nous montre, dans le film de 1979, que le monstre est si rapide ? Il est surtout imprévisible.
Et puis il ne faut pas oublier que Ripley est en maillot et petite culotte, à ce moment -là. Qu'il y a là une pure tension érotique créée par sa vulnérabilité face à l'innommable tapi dans les entrelacs composites. Et que la bestiole, après toutes ces émotions, a le droit de se reposer et d'émerger lentement de sa léthargie.

Addis-Abeba a écrit : ↑24 juin 24, 19:47

Flol a écrit : ↑24 juin 24, 17:49
Mais en dehors de ce tout petit grief, ça reste pour moi un pur chef-d'œuvre immaculé, d'une perfection inaltérable, et ce à tous les niveaux.

Pour l'avoir enfin revu l'année dernière, moi la scène qui m'a géné dans toute cette perfection, c'est

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à la fin d'Alien, pourquoi l'extraterrestre n'attaque-t-il pas Ripley alors qu'il est seul dans la capsule de fuite

lui si rapide et agressif d'habitude, je n'ai pas compris sa lenteur, son apathie.
Problèmes de SFX ?

Non, que nenni. C’est une idée absente de la version finale et qui relevait du cycle de reproduction de l’alien, avant que Cameron n’introduise l’idée de la reine Aliens. Dans ce premier épisode, à la manière d’un papillon, l’Alien était vu comme un organisme à la vie réduite, transformant certaines de ses victimes en œuf (une scène que l’on voit dans le Directors cut montre justement Dallas en train de se métamorphoser en œuf

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). La fin dans le vaisseau, la lenteur de la créature, plus visqueux que jamais, s’expliquait notamment parce que, mourante, elle se transformait en œuf. Idée géniale de Dan O Bannon et de Giger, notamment représenté dans cette toile splendide.

Alexandre Angel a écrit : ↑24 juin 24, 20:46 Nan mais ce dont parle Addis ne peut pas être un défaut : c'est un pur moment de poésie fantastique. On s'en cogne que ce ne soit pas vraisemblable. D'ailleurs, qu'est ce qui nous montre, dans le film de 1979, que le monstre est si rapide ? Il est surtout imprévisible.

Je trouve que ca ne va pas avec le reste, à la rigueur j’ai vu une théorie comme quoi il ne voulait pas la tuer ne sachant pas piloter la navette, c'est la moins mauvaise idée, mais pas complètement convaincu pour autant

Addis-Abeba a écrit : ↑24 juin 24, 19:47.
Pour l'avoir enfin revu l'année dernière, moi la scène qui m'a géné dans toute cette perfection, c'est

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à la fin d'Alien, pourquoi l'extraterrestre n'attaque-t-il pas Ripley alors qu'il est seul dans la capsule de fuite

lui si rapide et agressif d'habitude, je n'ai pas compris sa lenteur, son apathie.
Problèmes de SFX ?

Je crois tout bêtement que le monstre est endormi. Et que Ripley tente très lentement de débrancher certains tuyaux sans le réveiller afin de l’éjecter, avant qu’un jet de gaz ne le réveille et qu’il se mette alors à attaquer Ripley.

Colqhoun a écrit : ↑24 juin 24, 21:18

Addis-Abeba a écrit : ↑24 juin 24, 19:47.
Pour l'avoir enfin revu l'année dernière, moi la scène qui m'a géné dans toute cette perfection, c'est

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à la fin d'Alien, pourquoi l'extraterrestre n'attaque-t-il pas Ripley alors qu'il est seul dans la capsule de fuite

lui si rapide et agressif d'habitude, je n'ai pas compris sa lenteur, son apathie.
Problèmes de SFX ?

Je crois tout bêtement que le monstre est endormi. Et que Ripley tente très lentement de débrancher certains tuyaux sans le réveiller afin de l’éjecter, avant qu’un jet de gaz ne le réveille et qu’il se mette alors à attaquer Ripley.

Il faudrait que je revoie le passage en question mais j’ai quand même l'impression qu'il la voit depuis un bon moment sans réagir, ce qui ne ressemble pas à son attitude agressive habituelle, mais bon mon ressenti est peut-être erroné

J’avais l’impression que dans sa position, tête repliée, il ne pouvait pas la voir. Mais je vais y jeter à nouveau un coup d’œil. Je n’ai jamais vraiment interprété cette scène autrement à dire vrai.

Mon dieu, j'avais mal lu : je croyais que Addis parlait en général et pas de ce moment précis avec Ripley. J'avais surtout en tête le moment où il attaque Lambert et Parker (avec un thème musical terrible). Toutes mes confuses.

L.R

Oui pour moi l'alien pique tranquillement un somme, on le voit même bailler:

J'ai toujours compris que l'alien se reposait, voire dormait. Il n'y a aucune ambiguïté dans cette séquence (sauf dans l'enchaînement Ripley en culotte/deuxième bouche phallique de l'alien qui sort).

Parce que c'est une meilleure scène si son rythme est plutôt alangui tout en renforçant le suspense?

AtCloseRange a écrit : ↑25 juin 24, 14:53 Parce que c'est une meilleur scène si son rythme est plutôt alangui

Pour être autant endormi là pour le coup il a du prendre un paquet de somnifères...

En douze heures il lui fallu percer un abdomen, faire une mue maousse, cavaler dans les coursives d'un vaisseau inconnu et boulotter une demie douzaine d'humains. C'est épuisant la vie d'alien, épuisant.

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑25 juin 24, 16:01 En douze heures il lui fallu percer un abdomen, faire une mue maousse, cavaler dans les coursives d'un vaisseau inconnu et boulotter une demie douzaine d'humains. C'est épuisant la vie d'alien, épuisant.

Oui à perdre alien...