Dvdclassik : cinéma et DVD

Apres etre passé à coté la premiere fois (que je ne m'explique pas), il est à la lutte avec le Yates pour etre egalement mon film du mois, splendide redecouverte.

Jack Carter a écrit :Apres etre passé à coté la premiere fois (que je ne m'explique pas), splendide redecouverte.

Même parcours pour moi

Gros ennui la première fois, ému aux larmes la seconde.

La Belle et la belle de Sophie Fillières : Musicalité des dialogues, remarquable travail sur la couleur, photographie lumineuse, mise en scène d'une belle vivacité, douceur, poésie et fantaisie pour une comédie romantique parmi les plus délicieuses du cinéma français. Melvil Poupaud et Sandrine Kiberlain ont rarement été aussi bien (déjà que je les adore) ; Agathe Bonitzer n'a rien à leur envier. Probablement mon film du mois.

(trois jours après...)

Alexandre Angel a écrit :Je l'ai trouvé encore plus métaphysique (oui, je sais, c'est du lourd ).

Non non, pas du tout. La manière dont le film travaille les notions de temps, de mémoire, de destin, de choix de vie appellent clairement à une analyse de ce type. Et le prodige réside justement dans le fait que ces questions sont traitées sans la moindre lourdeur, à la faveur d'une expression infiniment délicate, vibratile, intime. Bref, pour moi c'est un authentique chef-d'oeuvre.

Ouf, je croyais que tu parlais de Mother!, ça va j'ai eu peur.

Ah c'est clair que parler d'"expression délicate" pour Aronosky serait, comment dire... Un peu comme employer le terme de comédie désopilante pour qualifier Salo, j'imagine.

Wagner, Ken Russell, ça n'est pas délicat non plus.
Heureusement que tout le cinéma n'est pas défini par les films de Rohmer…
Et j'avoue que la critique venant de W qui aime tous les derniers gros films de bourrin de Scorsese, ça ne manque pas de sel.

Je n'ai jamais dit le contraire. Il y a des tas de films et de cinéastes "bulldozer" que j'adore. Je réagissais seulement au post de Watkinssien, et peux comprendre qu'on soit un tantinet surpris par mon message si l'on pense qu'il se référait à Aronofsky.

AtCloseRange a écrit :Wagner, Ken Russell, ça n'est pas délicat non plus.
Heureusement que tout le cinéma n'est pas défini par les films de Rohmer…
Et j'avoue que la critique venant de W qui aime tous les derniers gros films de bourrin de Scorsese, ça ne manque pas de sel.

Comme Silence par exemple!

Sinon, Thaddeus a bien expliqué le pourquoi du comment de l'intervention.

Pas besoin d'aller tacler Scorsese (celui-là même qui a le mieux défendu le film d'Aronofsky, quelle ironie! )

Ni Rohmer


Je ne dirai pas ce que je pense de mother!. Ça tombe bien, tout le monde s'en fout !

Coup de coeur pour ce film de Salvadori, qui prend encore plus d'ampleur quand on est dans le même cas de figure que ces personnages. En moins désespéré, je vous rassure.

Martine Cachet a écrit :

Coup de coeur pour ce film de Salvadori, qui prend encore plus d'ampleur quand on est dans le même cas de figure que ces personnages. En moins désespéré, je vous rassure.

Film tout simplement génialissime. Des répliques grandioses avec des acteurs au top (Guillaume Depardieu !). L'équilibre parfait entre comique, tendresse et gravité...les mots me manquent.

Pour moi, le meilleur film "comique" français de ces 25 dernières années. Salvadori a fait d'autres excellents films (le film noir Les Marchands de sable) mais Les Apprentis reste son chef-d'oeuvre pour le moment.

Je plussoie. Le film n'a l'air de rien -- avec ses cheveux gras et ses sous-vêtements sales -- mais il fait mouche.

A un moment, Cluzet part dans un rêve d'appart idéal. Je l'ai vécu. Je filais des cours dans un appart du tonnerre de Zeus*, et, l'espace d'un instant, il m'a semblé que c'était "moi" qui recevait.

* à côté, celui de Cluzet n'était pas plus grand qu'une tente Quechua.