Dvdclassik : cinéma et DVD

Vincent doit mourir = 6.5/10! Une agréable surprise.

VINCENT DOIT MOURIR : 7/10
Ces 3 derniers mois, le cinéma français nous a livré 3 films anxiogènes abordant avec réussite plusieurs genres du fantastique.
Si tous n’ont pas rencontré le succès (si « Le Règne Animal » a dépassé le million d’entrée la semaine passée, « Acide » n’en a engrangé que 238.000), cela démontre toutefois la vitalité du cinéma hexagonal pour se renouveler et aborder des sujets inédits.
En l’occurrence le déroulement du scénario est plutôt intelligent, Vincent ayant l’esprit vif et logique. Il y a un autre élément du scénario qui m’a beaucoup plus sur le dernier tiers

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(l'effondrement de la société)

, qui rend le lien avec les deux films cités précédemment plus important qu’il n’y paraît.
En sortant de la salle, je me suis dit que ça aurait fait un très bon John Carpenter.

Sur Amazon Prime Video :
BOTTOMS: 6,5/10
Cela fait depuis cet été que j'avais entendu parler de cette comédie US, réalisé et interprété par le duo ayant fait le sympathique "Shiva Baby", et dont le pitch était assez novateur pour le rendre attirant (des lycéennes montent un "Fight Club" afin de chopper les filles canon de leur lycée).
Le résultat est très loufoque et déjanté, et réussit assez bien à détourner les codes de la comédie adolescente, même si parfois j'avais l'impression d'être trop vieux pour ces derniers.

Simple comme Sylvain (6,5/10)

zemat a écrit : ↑24 nov. 23, 17:09 BOTTOMS: 6,5/10

L'ai-je déjà noté par ici ? Je ne sais plus. Alors allons-y :
Bottoms : 7.5/10

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Connaissant la hype démesurée à laquelle a droit le film (non mais zieutez un peu sa moyenne sur Letterboxd et surtout son classement dans le top 250 ALL TIME ! rien que ça…), je craignais forcément de tomber sur un truc complètement dans l’air du temps, qui cocherait toutes les cases, forcerait l’inclusivité à tous les étages, tout en cherchant à ne froisser personne (et ça, on sait que ça plait bien aux Ricains).

C’était oublier que c’est Emma "Shiva Baby" à la barre, puisqu’elle signe en fait une comédie acide, cruelle et surtout : drôle. En un sens, ça m’a un peu fait penser à une réponse américaine aux Beaux Gosses de Riad Sattouf, avec cette même vision à la fois réaliste et absurde d’une certaine jeunesse, dotée d’un sens de l’observation très juste et de gags vraiment drôles (le mec tellement dangereux qu’il assiste aux cours enfermé dans une cage).
Et le duo formé par Rachel Sennott et Ayo Edebiri est absolument génial.
Évidemment, vu que c’est un peu le projet du film, on n’évite pas ces sujets "so 2023" que sont le féminisme, la sororité, le female empowerment, etc…mais le film n’a pas de message politique à faire passer au forceps et martelé toutes les 2 phrases au cas où on n’aurait pas compris (contrairement à d’autres films) : chez les meufs aussi ça se tape, ça se fait des coups bas, mais tout ça se règle en tuant des joueurs de foot américain (et on pensera aux conséquences psychologiques plus tard) et en faisant exploser un arbre.

Alors même si ça part un peu dans tous les sens en terme de construction scénaristique, je suis obligé de reconnaître que le duo Seligman/Sennott (qui a co-écrit le film) a encore frappé. Et me voilà donc totalement hypé pour leur prochaine collaboration.

Flol a écrit : ↑24 nov. 23, 17:30

zemat a écrit : ↑24 nov. 23, 17:09 BOTTOMS: 6,5/10

L'ai-je déjà noté par ici ? Je ne sais plus. Alors allons-y :
Bottoms : 7.5/10

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Connaissant la hype démesurée à laquelle a droit le film (non mais zieutez un peu sa moyenne sur Letterboxd et surtout son classement dans le top 250 ALL TIME ! rien que ça…), je craignais forcément de tomber sur un truc complètement dans l’air du temps, qui cocherait toutes les cases, forcerait l’inclusivité à tous les étages, tout en cherchant à ne froisser personne (et ça, on sait que ça plait bien aux Ricains).

C’était oublier que c’est Emma "Shiva Baby" à la barre, puisqu’elle signe en fait une comédie acide, cruelle et surtout : drôle. En un sens, ça m’a un peu fait penser à une réponse américaine aux Beaux Gosses de Riad Sattouf, avec cette même vision à la fois réaliste et absurde d’une certaine jeunesse, dotée d’un sens de l’observation très juste et de gags vraiment drôles (le mec tellement dangereux qu’il assiste aux cours enfermé dans une cage).
Et le duo formé par Rachel Sennott et Ayo Edebiri est absolument génial.
Évidemment, vu que c’est un peu le projet du film, on n’évite pas ces sujets "so 2023" que sont le féminisme, la sororité, le female empowerment, etc…mais le film n’a pas de message politique à faire passer au forceps et martelé toutes les 2 phrases au cas où on n’aurait pas compris (contrairement à d’autres films) : chez les meufs aussi ça se tape, ça se fait des coups bas, mais tout ça se règle en tuant des joueurs de foot américain (et on pensera aux conséquences psychologiques plus tard) et en faisant exploser un arbre.

Alors même si ça part un peu dans tous les sens en terme de construction scénaristique, je suis obligé de reconnaître que le duo Seligman/Sennott (qui a co-écrit le film) a encore frappé. Et me voilà donc totalement hypé pour leur prochaine collaboration.

Bien écrit, et la référence aux "Beaux Gosses" a aussi marqué ma femme, avant qu'elle ne parte au bout de 20 min car ce n'était clairement pas sa tasse de thé...

Ah oui faudrait que je le vois celui-là.

The Killer :6/10


Un demi deception, je l'ai trouvé un peu long, parfois un peu ennuyeux aussi, il se passe pas vraiment grand chose. Fassbender est inpeccable, une très bonne Tilda Swinton aussi. Un Fincher mineur a mon sens.

Rien à perdre (Delphine Deloget) : 6/10
- Dans le premier long-métrage de fiction de Delphine Deloget, il y a de l'ordre et du désordre : l'ordre de la machine institutionnelle sur le protections des mineurs et de désordre d'une mère, qu'on regarde avec des résurgences de tension, des attitudes Borderline, toujours sur le fil, et qui ne veux pas rentrer dans le consensuel d'un certain cinéma social Français. Il y a une tentative de vouloir faire un portrait plus à la Fabienne Godet que les frères Dardenne. Il est un peu long, manque de découpage dans le montage, mais il offre une image manquante, au début, qui nous rend pas passif.

Seconde jeunesse (5,5/10) : Comédie pépère qui permet de revoir Stefania Sandrelli.

Le Règne animal : 2/10
Anatomie d'une chute : 3/10
The Old Oak : 5/10
Napoléon : 7/10

Napoléon 7/10

La conférence (Matti Geschonneck) : 6/10

Master Gardener / Paul Schrader _ 7

Mission: Impossible - Dead Reckoning Part. 1 / Christophe McQuarrie _ 7 (revu)

Les Ombres persannes / Mani Haghighi _ 8

Les Meutes (5/10)