Dvdclassik : cinéma et DVD

EO : 8/10
Halloween Ends : 6/10
Barbare : 3,5/10

R.M.N. 7,5/10
(Je savais que le titre voulait dire I.R.M., mais je viens de capter que ce sont aussi les consonnes de RouMaNie.)

Torrente a écrit : ↑16 févr. 22, 04:35 Kimi (Steven Soderbergh)

- Steven Soderbergh décidément au sommet de son art et au dessus de la masse des cinéastes américains du moment
- David Koepp au scénario
- L'une des meilleures chansons pop des années 90 au générique de fin

9/10

- L'art du thriller a rarement été aussi simple et évident depuis... depuis ?

7/10 pour ma part. Je partage tout ça - plus Cliff Martinez à l'ost - et même un peu plus au rendu. C'est carrément Ennemis d'Etat 6.0 (donc Conversation secrètes 12.0). Après ce film, tu nettoies tous tes cookies + balaye CCleaner etc juste au cas où.
Ca reste un petit film trahi par ses plans en extérieur et deux-trois bricoles, le scénario ne va pas totalement jusqu'au bout et on a un happy end presque à la Minority Report (mais une brève démo de ce dont est capable Soderbergh sur du home invasion à la Panic Room, et ça merci). Ca rappelle un certain ciné HK dans cette façon d'évoquer un sujet et de l'écraser un peu avec le genre, le divertissement. L'un dans l'autre ça donne tt de même une chouette série B urbaine 89mn avec suffisamment de fond (bon contexte covid). Un peu de mal avec le jeu en demie teinte de la fille Kravitz, c'était déjà le cas sur Batman, mais elle est décidemment très craquante. Son background est un peu léger.
C'est du traitement VOD fait par des bons, voilà. Quand on ne laisse pas de temps au temps, ni qu'on le paye, ça donne de beaux projets finis à 75%.

Tina Quintero a écrit : ↑27 oct. 22, 23:42 R.M.N. 7,5/10
(Je savais que le titre voulait dire I.R.M., mais je viens de capter que ce sont aussi les consonnes de RouMaNie.)

Cristian Mungiu revient en interview sur le choix du titre qui semble s'être porté initialement sur la seule signification "R.M.N." = "I.R.M.". On peut l'entendre dans l'émission Plan Large de France Culture (22/10/22), ou le lire dans le numéro n°740 Octobre 2022 de Positif où il donne un long entretien. Cela dit, l'ambiguïté du titre l'intéresse :

Spoiler (cliquez pour afficher)

"Le titre aussi donne lieu à diverses interprétations. À Cannes, les gens pensaient que les lettres R.M.N. évoquaient RouMaNie, et je leurs objectais que ce que je veux montrer dans ce film dépasse le cadre local. En Roumanie, ils ont pensé que les lettres correspondaient aux trois populations du film : roumaine, hongroise ("magyar") et allemande ("nemteste" en roumain). Une autre interprétation que j'ai beaucoup aimée est raman, "je reste", pour essayer de changer les choses ici." Positif n°740

Bowling Saturne (Patricia Mazuy) : 7/10

EO (Jerzy Skolimowski) : 6/10
j'aurai pu mettre un demi-point de plus mais patatra avec l'apparition dans le dernier tiers de l'omnipresente du cinema d'auteur international, notre Zaza nationale...

Jack Carter a écrit : ↑28 oct. 22, 09:15 EO (Jerzy Skolimowski) : 6/10
j'aurai pu mettre un demi-point de plus mais patatra avec l'apparition dans le dernier tiers de l'omniprésente du cinéma d'auteur international, notre Zaza nationale...

C'est surtout que ce dernier segment en Italie n'apporte rien au film, si ce n'est incompréhension et consternation. On a l'impression qu'Isabelle Huppert était prévue au cahier des charges et qu'il fallait absolument la caser quelque part dans le métrage.

Wulfa a écrit : ↑28 oct. 22, 08:35

Tina Quintero a écrit : ↑27 oct. 22, 23:42 R.M.N. 7,5/10
(Je savais que le titre voulait dire I.R.M., mais je viens de capter que ce sont aussi les consonnes de RouMaNie.)

Cristian Mungiu revient en interview sur le choix du titre qui semble s'être porté initialement sur la seule signification "R.M.N." = "I.R.M.". On peut l'entendre dans l'émission Plan Large de France Culture (22/10/22), ou le lire dans le numéro n°740 Octobre 2022 de Positif où il donne un long entretien. Cela dit, l'ambiguïté du titre l'intéresse :

Spoiler (cliquez pour afficher)

"Le titre aussi donne lieu à diverses interprétations. À Cannes, les gens pensaient que les lettres R.M.N. évoquaient RouMaNie, et je leurs objectais que ce que je veux montrer dans ce film dépasse le cadre local. En Roumanie, ils ont pensé que les lettres correspondaient aux trois populations du film : roumaine, hongroise ("magyar") et allemande ("nemteste" en roumain). Une autre interprétation que j'ai beaucoup aimée est raman, "je reste", pour essayer de changer les choses ici." Positif n°740

Intéressant tout ça, à l'image du film que j'ai trouvé très bon, avec juste quelques réserves sur les 5 dernières minutes (à partir de la veillée funèbre). D'ailleurs, si quelqu'un a une interprétation pour cette conclusion pour le moins sibylline, je suis preneur.
Au-delà des qualités de mise en scène, de scénario et d'interprétation, ce que j'ai trouvé particulièrement fascinant, c'est justement ce rapport aux langues en Transylvanie, les protagonistes parlant indifféremment trois idiomes (le roumain, le hongrois et l'allemand), basculant sans problème de l'un à l'autre, parfois au détour d'une même phrase. Sans compter les langues annexes utilisées parfois, notamment l'anglais et le français. Le choix d'utiliser des codes couleur différents pour les sous-titres (blanc, jaune et rose), suivant la langue parlée, est d'ailleurs très pertinent. Ce n'est pas uniquement anecdotique, mais a vraiment du sens, car cela entre en résonnance avec les enjeux du scénario et les thématiques du film. Dis comme ça, si vous n'avez pas encore vu R.M.N., ça peut faire peur, mais en fait ces codes couleur passent sans aucun problème et n'empêchent pas d'apprécier le film, bien au contraire.
D'ailleurs, j'y pense, existe-t-il une version doublée en français ? Si c'est le cas, on est là précisément dans l'exemple même de la moins-value artistique et de la perte de sens due au doublage, tant ces considérations linguistiques irriguent le film de bout en bout.
(cinéfile, si tu me lis, il y a des chances pour que ça t'intéresse également).

BARBARE (Zach Cregger) : 5/10

(EO)dans le dernier tiers de l'omnipresente du cinema d'auteur international, notre Zaza nationale...

... et ? notre zaza nationale tiens un rôle de 6/7min c'est pas grand chose ^^ . Il y a un amusement à la caricature d'ailleurs dans son rôle, un côté baroque qui joue le contrepied, et un clin d’œil au film Ma Mère de Christophe Honoré, pour le détail que je ne dirais pas. D'ailleurs, le contrepied, c'est la valeur ajouté du film, perso, ça ne m'a pas énervé plus que cela. M'étonne pas que ça soit elle qui est trouvé ce détail. Elle s'en contrefout de toute façon, elle à raison.

Watkinssien a écrit : ↑26 oct. 22, 23:27 Non, je t'envie de l'avoir vu, c'est un des films que j'attends le plus cette année!

Il y a quelques autres avant-premières je crois bien, à Paris en tout cas.

L'Innocent 7/10

Les Aventures de Gigi la Loi 4.5/10

R.M.N (Mungiu) : 6/10

Au cœur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft : 8,5/10