John Wayne (1907-1979)

[Jean Itard]

Oui, effectivement, c'est un touchant hommage que Le dernier des géants. Un film tout de même particulièrement austère mettant en scène un homme vieillissant et malade face à la mort. Courageux de la part de Wayne comme de celle des producteurs.

[bogart]

The Green Berets de John Wayne & Ray Kellog (1968)



Le comédien pour sa seconde réalisation s'attaqua à un sujet à controverse la guerre du Vietnam.
Intimement convaincu que les petits gars qui se battaient là-bas servaient une juste cause, John Wayne réalisa un film à forte connotation patriotique, mettant en avant le courage des soldats américains luttant contre le communisme rouge.

A ce titre ce film paraît aujourd'hui bien désuet dans sa propagande de pire espèce... des cinéastes comme Cimino ou Coppola se montrèrent plus réalistes sur ce dit conflit qui embourba l'armée américaine, et, se soldant par une cuisante défaite.

Reste que certaines séquences rappellent que John Wayne avait l'étoffe d'un grand réalisateur, Alamo en est la preuve.

[Boubakar]

L'ange et le mauvais garçon (James Edward Grant, 1047)

Connu comme étant le premier film à être produit par John Wayne, c'est un western assez banal, qui se distingue par la classe du Duke, ainsi que quelques belles scènes (comme quand il est poursuivi par des bandits, pour tomber au final dans un cours d'eau). Mais, comme souvent dans les films avec John Wayne, la femme est réduite à un rôle de potiche, laissant le meilleur pour les hommes et à des passions bien masculines (on a ainsi droit à la fameuse baston générale dans le saloon). Loin d'être mauvais, il ne se distingue néanmoins de la masse de westerns type "série B" produites à cette époque.
A noter que la copie du dvd proposée par Wild Side est plutôt bonne (je précise l'avoir vu sur un 36 cm, ça doit donc atténuer les éventuels défauts), mais le son est par contre très étouffé, effaçant certains bruits d'ambiance (c'est plus flagrant en passant de la Vo à la Vf).

[Jeremy Fox]

L'ange et le mauvais garçon (James Edward Grant, 1047)

Connu comme étant le premier film à être produit par John Wayne, c'est un western assez banal, qui se distingue par la classe du Duke, ainsi que quelques belles scènes (comme quand il est poursuivi par des bandits, pour tomber au final dans un cours d'eau). Mais, comme souvent dans les films avec John Wayne, la femme est réduite à un rôle de potiche, laissant le meilleur pour les hommes et à des passions bien masculines .

Et bien, on peut dire que j'en pense absolument tout le contraire (comme je l'explique d'ailleurs dans la chronique que l'on trouve sur le site). J'ai trouvé l'histoire totalement insolite dans le genre pour l'époque et le rôle féminin tenue par la magnifique Gail Russell tout sauf 'potiche'. Mais j'ai par ailleurs déjà dit tout le bien que je pensais de ce western vraiment inhabituel et qui par là se distingue justement des westerns de série de cette période. Pas une totale réussite mais un ton tout à fait original et attachant.

[luc]

L'ange et le mauvais garçon (James Edward Grant, 1047)

Connu comme étant le premier film à être produit par John Wayne, c'est un western assez banal, qui se distingue par la classe du Duke, ainsi que quelques belles scènes (comme quand il est poursuivi par des bandits, pour tomber au final dans un cours d'eau). Mais, comme souvent dans les films avec John Wayne, la femme est réduite à un rôle de potiche, laissant le meilleur pour les hommes et à des passions bien masculines .

Et bien, on peut dire que j'en pense absolument tout le contraire (comme je l'explique d'ailleurs dans la chronique que l'on trouve sur le site). J'ai trouvé l'histoire totalement insolite dans le genre pour l'époque et le rôle féminin tenue par la magnifique Gail Russell tout sauf 'potiche'. Mais j'ai par ailleurs déjà dit tout le bien que je pensais de ce western vraiment inhabituel et qui par là se distingue justement des westerns de série de cette période. Pas une totale réussite mais un ton tout à fait original et attachant.

+1 Gail RUSSELL est magnifique et le film tout à fait original + les scènes avec Harry CARREY ...

Au fait ARTE diffuse dimanche soir un docu sur The DUKE après "les cheyennes " , je crois vers environ 23 h 10 ... il me semble l'avoir déjà vu ... si je ne me trompe pas , ce docu n'est pas tendre avec WAYNE , il y a une interview de Don DIEGEL presque quasi insultante et les interventions d'Oliver STONE sont sacrément dirigées voir à charge ... enfin chacun jugera ... ( si je ne me gourre pas de documentaire ) .

[Julien Léonard]

Et bien, on peut dire que j'en pense absolument tout le contraire (comme je l'explique d'ailleurs dans la chronique que l'on trouve sur le site). J'ai trouvé l'histoire totalement insolite dans le genre pour l'époque et le rôle féminin tenue par la magnifique Gail Russell tout sauf 'potiche'. Mais j'ai par ailleurs déjà dit tout le bien que je pensais de ce western vraiment inhabituel et qui par là se distingue justement des westerns de série de cette période. Pas une totale réussite mais un ton tout à fait original et attachant.

+1 Gail RUSSELL est magnifique et le film tout à fait original + les scènes avec Harry CARREY ...

Au fait ARTE diffuse dimanche soir un docu sur The DUKE après "les cheyennes " , je crois vers environ 23 h 10 ... il me semble l'avoir déjà vu ... si je ne me trompe pas , ce docu n'est pas tendre avec WAYNE , il y a une interview de Don DIEGEL presque quasi insultante et les interventions d'Oliver STONE sont sacrément dirigées voir à charge ... enfin chacun jugera ... ( si je ne me gourre pas de documentaire ) .

+1 pour L'ange et le mauvais garçon ! Et non, désolé, la femme n'est pas toujours réduite à un rôle de potiche avec John Wayne... Si certains films le démontrent, et bien d'autres, tout aussi nombreux, le démontrent également. Sur près de 170 films, de toute façon, il y a de quoi faire... Pour ce western en particulier, il s'agit d'une oeuvre tendre et émouvante, ainsi que très originale. C'est un film très sensible qui démontre que le Duke avait des goûts assez pluriels en termes de personnages héroïques : ici le romantisme l'emporte. La belle chronique de Jeremy en parle très bien sur le site.

Pour le documentaire sur Arte, oui, ça doit être celui qu'ils ont déjà diffusé... Au-delà du fait que l'on y apprend certaines choses effectivement peu sympathiques envers John Wayne (mais très intéressantes et l'humanisant davantage, rendant son personnage public plus complexe à appréhender), il faut dire que ce n'est pas terrible. Quelques propos bien placés ici et là, quelques images d'archives déjà servies ailleurs, c'est tout ce que je garderais. Car sa filmographie a ici l'air de tenir en quelques films (une poignée de titres pas toujours bien choisis), le projet Alamo n'est pas bien expliqué, il y a des erreurs sur certains titres et dans certaines dates... Alors tout cela est bien moyen ! En un peu plus d'une heure, le documentaire a l'avantage de proposer un portrait plus sombre, moins glamour et plus piquant. Mais c'est bien peu sur la somme de banalités qui y sont expliquées. Dommage.

[Roy Neary]

Pour savoir tout ce que pense notre fan classikien numéro 1 de John Wayne au sujet de son film contesté Les Bérets verts, il est temps aujourd'hui de se reporter à son analyse, qui montre que l'on peut admirer éperdument un artiste tout en conservant un oeil critique sur son travail. DVDclassik est donc fier de vous proposer sa chronique d'un film ô combien vilipendé (mais avec raison).

Les Bérets verts

[luc]

Pour savoir tout ce que pense notre fan classikien numéro 1 de John Wayne au sujet de son film contesté Les Bérets verts, il est temps aujourd'hui de se reporter à son analyse, qui montre que l'on peut admirer éperdument un artiste tout en conservant un oeil critique sur son travail. DVDclassik est donc fier de vous proposer sa chronique d'un film ô combien vilipendé (mais avec raison).

Les Bérets verts

Je comprends que l'équipe de classik soit fier de présenter ce travail .... car... alors Julien ... quel travail ... ( comme toi j'adore le Duke ) ... je te salue et t'applaudis longuement ... jamais je n'aurai pu apporter avec autant de justesse toutes les nuances tellement vraies qui font comprendre et plus ou moins "apprécier" ou "rejeter" ce film qui méritait qu'une vraie analyse voie le jour ... vraiment Bravo ....

[Jeremy Fox]

Oui travail impressionnant et qui me donne envie d'aller y rejeter un oeil malgré tous les griefs qu'on peut avoir à son égard. Bravo ! L'expression "qui aime bien châtie bien" est de mise pour ce texte passionnant.

[Julien Léonard]

Merci beaucoup pour ces avis enjoués, ça fait chaud au cœur. Je pense qu'à force de lire tellement d'avis négatifs et tranchés sur ce film, j'ai ressenti le besoin d'en faire une chronique qui en dégagerait les points les plus essentiels, comme les plus secondaire. Un grand merci à DVDClassik (encore !) de m'avoir permis de le faire. En outre, hormis la toujours impeccable mise en page, je suis toujours étonné de la rapidité avec laquelle l'équipe met en lignes les différents travaux...

Merci à vous.


PS : Juste un petit edit à faire (peut-être), car la fiche blu-ray du film indique Carlotta comme éditeur, or il s'agit bel et bien de Warner.

[someone1600]

Encore une fois, une chronique passionnante Julien, vraiment bravo.

[Commissaire Juve]

Moi, je l'aime bien, ce film à papa (vas-y, John ! wipe those mthfcks out ! ). Et le reste... les polémiques à neu-neu, je les laisse aux coupeurs de cheveux en quatre. Le seul bémol : le lieu de tournage... je me doutais bien d'une grosse embrouille (on ne me la fait pas), mais à lire la chronique, c'est confirmé...

Ça, ça gâche le plaisir.

Des années plus tard, Mel Gibson nous a refait le même coup avec son calamiteux We were soldiers. Les Américains sont décidément fâchés avec la géographie.

J'oubliais : John Woo avec son Saïpan de pacotille dans Windtalkers.

[Julien Léonard]

Encore une fois, une chronique passionnante Julien, vraiment bravo.

Merci Someone, c'est très gentil !

Le seul bémol : le lieu de tournage... je me doutais bien d'une grosse embrouille (on ne me la fait pas), mais à lire la chronique, c'est confirmé...

Ça, ça gâche le plaisir.

La plupart du temps, l'illusion demeure tout de même efficace (Wayne avait fait attention, dans le sens où la région choisie devait rassembler des conditions atmosphériques "assez" proches)... Certains plans rapprochés trahissent l'atmosphère, voilà tout. Mais effectivement, des films comme Apocalypse now, Voyage au bout de l'enfer ou Platoon sont plus convaincants de ce côté là (et sur d'autres points aussi, d'ailleurs). Même un film comme Rambo 2, qui a été tourné près d'Acapulco, reste très convaincant. Franchement, on s'y croirait, d'autant que l'équipe a été jusqu'à replanter des rizières pour reproduire les paysages.

Pour le film de Wayne, c'est dommageable, mais cela ne gâche pas non plus les qualités plastiques du film.

[Commissaire Juve]

C'est surtout la végétation qui n'est pas "couleur locale". Dans certains cas, c'est voyant, et il faut penser à autre chose pour ne pas sortir du film.

C'est comme dans la bataille des Ardennes... a un moment, on voit des oliviers... la vache ! Dans un autre registre : dans le récent Capitaine Alatriste, la bataille de Rocroi tournée dans un paysage aride d'Espagne, bonjour !

A titre perso, ça casse vraiment l'ambiance (et, d'une manière générale, je ne veux rien savoir du tout du lieu de tournage)... après, j'ai beaucoup de mal à y croire.

PS : autre exemple dramatique... le lieu de tournage de l'Homme qui voulut être roi. Quand j'ai fini par piger, ça a tout flanqué par terre. Fin de la digression.

[Boubakar]

Existe-t-il un livre sur la carrière de John Wayne (en traduction française) ? Avec la filmographie qu'il a eu, il y a aurait de quoi faire quelque chose...