Ah, je les ai trouvé "interessant" ces zooms à défaut d'être pertinent ou toujours justifié. Je me suis demandé d'ailleurs qui avait été le premier a les utilisé. Si quelqu'un le sait...Jeremy Fox a écrit :bruce randylan a écrit :Une corde pour te pendre ( 1951 )
deux ou trois zooms qu'on dirait tiré d'une série Z.
Raoul Walsh (1887-1980)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Mogul
- Messages : 11715
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
Re: Raoul Walsh
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Raoul Walsh
D'accord, c'est un film de guerre, mais as-tu vu Objective Burma ? Bien évidemment, Errol Flynn en est la vedette !someone1600 a écrit :De Walsh jusqu'a présent, j'ai adoré High Sierra, Gentleman Jim et They died with their boots on. - J'ai vu White Heat que j'avais bien apprécié, mais le son de mon enregistrement etait mauvais et ca m'a gaché peut-etre un peu le visionnement, il repasse bientot a TCM, je regarderai a nouveau. - Quant a Thief of Bagdad, ca fait longtemps que je veux le voir et la je l'ai sur un dvd et je n'ai pas encore regardé...
Pour prolonger la réflexion, même si les deux films partent dans des directions opposées, pour ma part, le montage de In harm's way de Preminger s'inspire de la méthode Walsh...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Raoul Walsh
A propos de zoom, il y a ces scènes extraordinaires de la fin de HIGH SIERRA, reprises bien évidemment...
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Euphémiste
- Messages : 8853
- Inscription : 14 avr. 05, 20:28
- Localisation : Québec
Re: Raoul Walsh
Je n'ai malheureusement pas encore vu Objective Burma, mais des que je peux sois sur que je regarderai.Droudrou a écrit :D'accord, c'est un film de guerre, mais as-tu vu Objective Burma ? Bien évidemment, Errol Flynn en est la vedette !someone1600 a écrit :De Walsh jusqu'a présent, j'ai adoré High Sierra, Gentleman Jim et They died with their boots on. - J'ai vu White Heat que j'avais bien apprécié, mais le son de mon enregistrement etait mauvais et ca m'a gaché peut-etre un peu le visionnement, il repasse bientot a TCM, je regarderai a nouveau. - Quant a Thief of Bagdad, ca fait longtemps que je veux le voir et la je l'ai sur un dvd et je n'ai pas encore regardé...
Pour prolonger la réflexion, même si les deux films partent dans des directions opposées, pour ma part, le montage de In harm's way de Preminger s'inspire de la méthode Walsh...


Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Raoul Walsh
comme dit : c'est un film de guerre - mais c'est du Walsh pur style - par contre, je te mets très à l'aise : le film date quand même des années 40 - et véhicule quand même une idéologie assez subversive : tout le temps que les américains attaquent pour se défendre (si tu vois à quoi je fais allusion aujourd'hui...) tout va bien ! - mais quand la vapeur se renverse... là, ce n'est plus tout à fait la même chose ! - mais ceci dit, c'est un film excellent qui reste une référence et qui porte bien la patte ou la griffe (c'est comme tu veux) de Walsh !someone1600 a écrit : ... Je n'ai malheureusement pas encore vu Objective Burma, mais des que je peux sois sur que je regarderai.
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Euphémiste
- Messages : 8853
- Inscription : 14 avr. 05, 20:28
- Localisation : Québec
Re: Raoul Walsh
Je connais le film malgré que je ne l'aie pas encore vu. 


Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
-
- Doublure lumière
- Messages : 411
- Inscription : 19 févr. 08, 16:57
- Localisation : Rouvray
Re: Raoul Walsh
Puisque parlant de Walsh... Nous attendons toujours la sortie du film Les nus et les morts et on éprouve une difficulté à comprendre que le mineur Cri de la Victoire soit sorti en DVD depuis un temps déjà et (pour relancer un débat) dans sa durée originale ce qui lui ajoute 45 minutes... 45 minutes, dans certains cas, c'est énorme et ça modifie considérablement la qualité du film.
Ici, Walsh, par rapport à Objective Burma est totalement bloqué par le cadre du scénario (dont on retrouvera une première partie traitée différemment dans le Full metal jacket de Stanley Kubrick.
Le scénario du Cri de la Victoire est de Léon Uris, auteur du roman et qui a été le brillant scénariste de Règlement de comptes à OK Corral. Uris s'est fourvoyé dans son propre roman et il en a oublié les rares aspects dramatiques autant que les aspects sympas.
Et quand on prend ce que certains considèrent comme son chef d'oeuvre en matière de best-seller Exodus, heureusement que c'est Dalton Trumbo qui en a fait l'adaptation scénaristique... Avec un tel scénario que celui du Cri de la Victoire, Walsh n'était plus dans son élément.
Ici, Walsh, par rapport à Objective Burma est totalement bloqué par le cadre du scénario (dont on retrouvera une première partie traitée différemment dans le Full metal jacket de Stanley Kubrick.
Le scénario du Cri de la Victoire est de Léon Uris, auteur du roman et qui a été le brillant scénariste de Règlement de comptes à OK Corral. Uris s'est fourvoyé dans son propre roman et il en a oublié les rares aspects dramatiques autant que les aspects sympas.
Et quand on prend ce que certains considèrent comme son chef d'oeuvre en matière de best-seller Exodus, heureusement que c'est Dalton Trumbo qui en a fait l'adaptation scénaristique... Avec un tel scénario que celui du Cri de la Victoire, Walsh n'était plus dans son élément.
John Wayne : "la plus grande histoire jamais contée" - It was true ! This man was really the son of God !...
-
- Déçu
- Messages : 25273
- Inscription : 12 oct. 04, 00:42
- Localisation : dans les archives de Classik
CAPITAINE SANS PEUR (1950)
Je viens de découvrir cet excellent spectacle, un film d'aventures enlevé et palpitant. Le film est clairement scindé en deux thèmes, les guerres navales (pour simplifier) et l'histoire d'amour, deux univers dont l'utilisation simultanée renforce l'efficacité pour produire du divertissement de qualité.
Je suis, cependant, moins fan de la romance entre Gregory Peck et Virginia Mayo. On sent le scénario cousu de fil blanc et beaucoup moins travaillé que l'autre aspect du film (on devine facilement les coups de théâtre que vont subir les personnages).
Car tout ce qui concerne le suspense maritime et l'élan d'aventure qui est beaucoup plus convaincant. Pourtant, là aussi, certains aspects du scénario manquent un peu d'originalité (Hornblower arrêté par les français réussit à s'échapper, voler un navire et rentrer sauf en Angleterre) mais c'est au profit d'un souffle épique de l'aventure et du spectacle, donc c'est à moitié excusé
.
Il y a une chose que j'admire ici, et c'est l'un des points qui m'a captivé et qui rend les batailles navales absolument passionnantes: l'utilisation scénaristique des tactiques militaires. Ces sensations m'ont rappelé un lointain souvenir de MASTER AND COMMANDER (pas revu depuis le ciné): l'impression de voir la vie à bord d'un bateau de façon crédible. Si les vraies tâches quotidiennes sont ellipsées, on nous montre de façon claire la progression stratégique des militaires anglais, et c'est suffisamment bien exploité pour renforcer le suspense sur le spectateur (on sait ce que Hornblower cherche à faire: cela va-t-il réussir?).
Cerise sur le gâteau: un transfert absolument splendide, à la restauration évidente et visible, et au piqué réjouissant. De parfaites conditions pour découvrir ce classique.
Je viens de découvrir cet excellent spectacle, un film d'aventures enlevé et palpitant. Le film est clairement scindé en deux thèmes, les guerres navales (pour simplifier) et l'histoire d'amour, deux univers dont l'utilisation simultanée renforce l'efficacité pour produire du divertissement de qualité.
Je suis, cependant, moins fan de la romance entre Gregory Peck et Virginia Mayo. On sent le scénario cousu de fil blanc et beaucoup moins travaillé que l'autre aspect du film (on devine facilement les coups de théâtre que vont subir les personnages).
Car tout ce qui concerne le suspense maritime et l'élan d'aventure qui est beaucoup plus convaincant. Pourtant, là aussi, certains aspects du scénario manquent un peu d'originalité (Hornblower arrêté par les français réussit à s'échapper, voler un navire et rentrer sauf en Angleterre) mais c'est au profit d'un souffle épique de l'aventure et du spectacle, donc c'est à moitié excusé

Il y a une chose que j'admire ici, et c'est l'un des points qui m'a captivé et qui rend les batailles navales absolument passionnantes: l'utilisation scénaristique des tactiques militaires. Ces sensations m'ont rappelé un lointain souvenir de MASTER AND COMMANDER (pas revu depuis le ciné): l'impression de voir la vie à bord d'un bateau de façon crédible. Si les vraies tâches quotidiennes sont ellipsées, on nous montre de façon claire la progression stratégique des militaires anglais, et c'est suffisamment bien exploité pour renforcer le suspense sur le spectateur (on sait ce que Hornblower cherche à faire: cela va-t-il réussir?).
Cerise sur le gâteau: un transfert absolument splendide, à la restauration évidente et visible, et au piqué réjouissant. De parfaites conditions pour découvrir ce classique.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re:
Pareil sauf que contrairement à toi j'ai trouvé en plus la romance entre Virginia Mayo et Gregory Peck très convaincante et assez émouvante.Nestor Almendros a écrit :CAPITAINE SANS PEUR (1950)
Je viens de découvrir cet excellent spectacle, un film d'aventures enlevé et palpitant. Le film est clairement scindé en deux thèmes, les guerres navales (pour simplifier) et l'histoire d'amour, deux univers dont l'utilisation simultanée renforce l'efficacité pour produire du divertissement de qualité.
Je suis, cependant, moins fan de la romance entre Gregory Peck et Virginia Mayo. On sent le scénario cousu de fil blanc et beaucoup moins travaillé que l'autre aspect du film (on devine facilement les coups de théâtre que vont subir les personnages).
Car tout ce qui concerne le suspense maritime et l'élan d'aventure qui est beaucoup plus convaincant. Pourtant, là aussi, certains aspects du scénario manquent un peu d'originalité (Hornblower arrêté par les français réussit à s'échapper, voler un navire et rentrer sauf en Angleterre) mais c'est au profit d'un souffle épique de l'aventure et du spectacle, donc c'est à moitié excusé.
Il y a une chose que j'admire ici, et c'est l'un des points qui m'a captivé et qui rend les batailles navales absolument passionnantes: l'utilisation scénaristique des tactiques militaires. Ces sensations m'ont rappelé un lointain souvenir de MASTER AND COMMANDER (pas revu depuis le ciné): l'impression de voir la vie à bord d'un bateau de façon crédible. Si les vraies tâches quotidiennes sont ellipsées, on nous montre de façon claire la progression stratégique des militaires anglais, et c'est suffisamment bien exploité pour renforcer le suspense sur le spectateur (on sait ce que Hornblower cherche à faire: cela va-t-il réussir?).
Cerise sur le gâteau: un transfert absolument splendide, à la restauration évidente et visible, et au piqué réjouissant. De parfaites conditions pour découvrir ce classique.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
Pour en revenir à Capitaine sans peur, il faut signaler aussi que l'humour est quasiment absent de ce film très sérieux (alors que l'un des éléments récurrents du film d'aventure maritime est souvent un aspect picaresque et pitorresque parfois assez pénible) et que les scènes de batailles navales sont formidablement convaincantes : l'on ressent rarement l'aspect carton-pâte auquel on aurait pu s'attendre. A ces moments là, le film possède un sacré souffle et un étonnant sens du rythme et du montage ainsi que de la 'belle image', ce qui n'est pas pour me déplaire.
- Phnom&Penh
- Assistant opérateur
- Messages : 2077
- Inscription : 28 févr. 08, 12:17
- Localisation : Tengo un palacio en Granada
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
C'est vrai pour l'humour (Ah si, il y a quand même la femme peu vêtue qui aguiche les marins rentrant au port du haut de son balcon) et c'est ce qui rend l'histoire d'amour assez curieuse. D'un côté, elle est, c'est vrai, sérieusement traitée. De l'autre, elle est assez curieusement "vite expédiée".
Sachant qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre un officier de marine et la fille d'un amiral, je me suis dit que c'était finalement une histoire d'amour chez les marins: les femmes sont importantes mais elles restent au port pendant que l'homme part à l'aventure. Assez macho mais pas mal walshien, on le sent à l'aise avec son sujet
Sachant qu'il s'agit d'une histoire d'amour entre un officier de marine et la fille d'un amiral, je me suis dit que c'était finalement une histoire d'amour chez les marins: les femmes sont importantes mais elles restent au port pendant que l'homme part à l'aventure. Assez macho mais pas mal walshien, on le sent à l'aise avec son sujet

"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
C'est un peu vrai et c'est effectivement assez dommage d'autant que Virginia Mayo s'en tire une nouvelle fois avec les honneurs ; mais il aurait fallu pas moins de trois heures de film dans le cas contraire car celui-ci n'est pas moins que le condensé de 3 romans de la série de C.S. Forrester.Phnom&Penh a écrit :C'est ce qui rend l'histoire d'amour assez curieuse. D'un côté, elle est, c'est vrai, sérieusement traitée. De l'autre, elle est assez curieusement "vite expédiée".
- Phnom&Penh
- Assistant opérateur
- Messages : 2077
- Inscription : 28 févr. 08, 12:17
- Localisation : Tengo un palacio en Granada
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
Sinon, à ce sujet, en Angleterre, on ne plaisante pas avec la Marine, et les deux écrivains des livres desquels sont tirés les scénarios des films (Cecil Scott Forester pour le Capitaine Hornblower, et Patrick O'Brian pour Jack Aubrey, héros de Master and Commander) avaient intérêt à être très précis et réalistes, ce qui est le cas, d'après ce qu'on en dit. Et c'est vrai que cela donne un fort effet de ressemblance entre les deux films.Nestor Almendros a écrit :Ces sensations m'ont rappelé un lointain souvenir de MASTER AND COMMANDER (pas revu depuis le ciné): l'impression de voir la vie à bord d'un bateau de façon crédible. Si les vraies tâches quotidiennes sont ellipsées, on nous montre de façon claire la progression stratégique des militaires anglais, et c'est suffisamment bien exploité pour renforcer le suspense sur le spectateur (on sait ce que Hornblower cherche à faire: cela va-t-il réussir?).
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 102460
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
En ce qui concerne Forrester, c'est effectivement la cas mais sans jamais être ennuyeux. La série des 10 romans avec pour héros Hornblower est excellente.Phnom&Penh a écrit : Sinon, à ce sujet, en Angleterre, on ne plaisante pas avec la Marine, et les deux écrivains des livres desquels sont tirés les scénarios des films (Cecil Scott Forester pour le Capitaine Hornblower, et Patrick O'Brian pour Jack Aubrey, héros de Master and Commander) avaient intérêt à être très précis et réalistes, ce qui est le cas, d'après ce qu'on en dit. Et c'est vrai que cela donne un fort effet de ressemblance entre les deux films.
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2033
- Inscription : 24 févr. 08, 09:48
- Localisation : la rochelle
Re: Raoul Walsh (1887-1980)
Jeremy Fox a écrit :Pour en revenir à Capitaine sans peur, il faut signaler aussi que l'humour est quasiment absent de ce film très sérieux (alors que l'un des éléments récurrents du film d'aventure maritime est souvent un aspect picaresque et pitorresque parfois assez pénible) et que les scènes de batailles navales sont formidablement convaincantes : l'on ressent rarement l'aspect carton-pâte auquel on aurait pu s'attendre. A ces moments là, le film possède un sacré souffle et un étonnant sens du rythme et du montage ainsi que de la 'belle image', ce qui n'est pas pour me déplaire.
Il y a, dans ce film une remarquable bataille navale, dans laquelle on ressent presque physiquement les impacts d'obus; à noter , dvd épuisé chez les revendeurs ;une reedition serait donc bienvenue!
F d F ( Fan de Ford )