Dvdclassik : cinéma et DVD

Je le pose ici, parce que j'ai vu qu'il venait de sortir en VOD et que je pense intéressant d'attirer le regard des curieux dessus. Je l'avais vu, et apprécié, au BIFFF en septembre dernier.
Los minutos negros (titre français : les minutes noires), de Mario Munoz est un polar mexicain particulièrement sombre (et adapté d'un roman de Martin Solares). Il a eu 8 nominations aux Ariel (les Cesar mexicains), et j'en recommande fortement le visionnage aux amateurs de polar hard boiled. Je dois dire qu'il a un petit coté entêtant, une fois vu...
Bref,
Les minutes noires, de Mario Munoz : 7.5/10

Projet Wolf Hunting : 4/10

Rarement vu un tel déferlement de violence et surtout c'est la 1ère fois je crois que je vois un film sud-coréen aussi mauvais. Le scénario est abracadabrantesque au possible ou complètement con, j'ai encore du mal à trancher, et si les débordements gore sont en terme de qualité d'effets plutôt bien réalisés (débordements qui, du fait d'un souci de réalisme revendiqué par le réal', n'exagèrent pas du tout sur la quantité d'hémoglobine contenue dans un être humain ), au bout d'une heure de carnage ça devient tellement répétitif comme le disait Flol qu'on a plus grand chose à foutre de ce qui arrive aux persos (à part concernant la mignonne petite fliquette). Fidèle d'ailleurs à moi-même et alors que je me félicitais de ne pas m'être assoupi, BIM ! épuisé j'ai loupé les 10 dernières minutes et ai émergé de ma mini sieste juste pour découvrir avec horreur qu'une suite était probable (NOOOOON !!!).

Nestor Almendros a écrit : ↑20 févr. 23, 17:48 Le Marchand de sable : 8/10

Premier grand film français de l'année ?

Vincent Bolloré, la famille De Villiers et les milliers de figurants du Puy du Fou ne partagent pas cet avis.

Vaincre ou mourir (Paul Mignot & Vincent Mottez) 3/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Quelque part entre le docu-fiction, le spot pubicitaire pour le Grand Parc du Puy du Fou et le tract militant anti-républicain, catholique et royaliste. Donc pas tout à fait du cinéma, et par conséquent pas exactement un nanar à proprement parler.

Pour un film à grand spectacle, on devine rapidement que tout a été tourné au village du parc (y compris les scènes censées se dérouler à Nantes, les non-nantais n'y verront que du feu) et dans un champ à côté du château. Toujours le même champ survolé par le même drone d'une "grande" bataille à l'autre où s'affrontent les mêmes quelques centaines de figurants (et trois chevaux). Non... je suis médisant... on utilise aussi un sous-bois en bordure de ce champ pour les scènes de forêt, et une poignée de comédiens ont fait le déplacement jusqu'à la mer (aux Sables ? à St Gilles ? je ne saurai dire) parce que la Vendée c'est aussi la mer. Qu'on se le dise, dans les campagnes vendéennes on ne verra aucune vache, aucune meule de foin, aucun moulin, rien de tout ça ne tenait dans l'unique terrain à disposition pour le tournage.

L'interprétation est aussi dans l'ensemble digne d'un amateurisme théâtral de docu-fiction. Même les plus professionnels semblent mal à l'aise, soit parce qu'ils ont compris qu'ils ne tournaient pas tout à fait une grande fresque historique, soit parce qu'ils ont mal été dirigés (diriger les comédiens d'un vrai film n'est pas la même chose que diriger les bénévoles d'un grand spectacle de parc d'attractions). Jean-Hugues Anglade, lui, je ne sais pas s'il saborde volontairement son rôle ou s'il a passé trop de temps dans la cave du voisin. Heureusement pour eux, Hugo Becker incarne le héros avec une médiocrité qui les éclipse tous (très mauvais acteur mais bon camarade, on va dire).

Quant au message politique, on invoque à chaque instant nos "bons curés" mais il n'est pas asséné suffisamment lourdement pour prêter à sourire. Charrette est lucide, il sait qu'il n'a aucune chance de gagner, que ses hommes vont perdre car ils ne sont pas assez nombreux. Mais qu'importe, il est persuadé qu'un jour son combat pour Dieu et pour le Roi triomphera, que sa stratégie finira par payer : harceler l'ennemi, encore et toujours et sans cesse (l'ennemi étant ici clairement pointé : la République, l'Histoire et le Progrès), une tactique toujours d'actualité deux siècles plus tard. Tout occupé à montrer la République comme un ramassis de fourbes et de bêtes sanguinaires, le film en rate le portrait de son chef de guerre héroïque, c'est ballot. S'il est louable d'évoquer au cinéma cette page douloureuse de l'histoire de France, oser dédier ce film à ses 200.000 victimes est assez nauséabond, puisqu'on patauge en pleine récupération politique qui ne se cache même pas.

Un dernier mot : la photo sombre ne rend pas du tout justice à la campagne vendéenne. Si vous avez l'occasion de vous y promener, elle aussi méritait mieux que ce tract réactionnaire au rabais mal fichu. Quant au Puy du Fou, son spectacle nocturne est bien plus réussi et moins ouvertement militant que la médiocre publicité qui en est faite ici.

Bonus :

Marx peut attendre (Marco Bellochio) : 7
Sortie repoussée en octobre ou novembre

The Fabelmans = 8.5/10!!

The Fabelmans : 8/10

Projet Wolf Hunting ( 4/10) : Allo ? La boucherie Sanzot ?

The Fabelmans: 3,75/10

mannhunter a écrit : ↑22 févr. 23, 20:31 The Fabelmans: 3,75/10

Karras, j'ai bien recompté, j'aimerais passer ma note de Vaincre ou mourir à 2,974/10.
Merci.

The Fabelmans : 9/10

Magnifique ! L'un des chefs d'oeuvre de Spielberg.

The Fabelmans : 8/10
G.T.O. et mannhunter VS le reste du monde. Ça fait plaisir de voir que malgré le chaos ambiant, certaines choses ne bougent pas.

Nostalgia (Martone) 6.5
Astrakan (Depesseville) 7
The Fabelmans (Spielberg) 8.5

THE FABELMANS : 7/10

The Fabelmans - 7/10