Ah ben enfin. Je suis fier de pouvoir moi aussi venir enfin déposer ma pêche du mois dans ce joli topic.
The world of Kanako vu en clôture de l'étrange festival. Tellement cliché, nawak, méprisant envers son spectateur, épileptique, prétentieux, psychologie zéro et bête qu'il en deviendrait presque fascinant. Un navet de luxe vu qu' apparemment il a été le succès du box-office nippon de cet été. Eh beh pas folichon dans ce cas là...
Avec plein d'images épileptiques et kawaï-colorées d'une ado en perdition parce-que-le-monde-il-est-trop-pas-gentil-avec-elle qu'en en devient une méchante fifille qui va pousser les gens à se détruire pour son amour, hihi.
Ah ben enfin. Je suis fier de pouvoir moi aussi venir enfin déposer ma pêche du mois dans ce joli topic.
The world of Kanako vu en clôture de l'étrange festival. Tellement cliché, nawak, méprisant envers son spectateur, épileptique, prétentieux, psychologie zéro et bête qu'il en deviendrait presque fascinant. Un navet de luxe vu qu' apparemment il a été le succès du box-office nippon de cet été. Eh beh pas folichon dans ce cas là...
Avec plein d'images épileptiques et kawaï-colorées d'une ado en perdition parce-que-le-monde-il-est-trop-pas-gentil-avec-elle qu'en en devient une méchante fifille qui va pousser les gens à se détruire pour son amour, hihi.
Alors la, tu dis n'importe quoi mon brave ami... Le film dit exactement l'inverse ce que tu avance dans ton résumé (ou alors tu es parti avant la deuxième moitié du film).
Pour ma part, j'ai totalement adoré et adhéré à ce film totalement fou (alors par sa folie débridée, sa démence névrosée et son aliénation psychologique). Le montage est ahurissant de virtuosité quand même. Ca pourrait etre un simple gimmick mais le cinéaste en fait le Coeur du film, sa dynamique même. Sans parler des acteurs, de la BO, de la photographie et sa progression quasi surréaliste. (apres ouais, le film devrait gagner du temps à se conclure). Impatient en tout cas de découvrir la filmographie du bonhomme dont c'est le premier que je découvre (et oui, pas vu "Kamikaze girl")
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
bruce randylan a écrit :Pour ma part, j'ai totalement adoré et adhéré à ce film totalement fou (alors par sa folie débridée, sa démence névrosée et son aliénation psychologique). Le montage est ahurissant de virtuosité quand même. Ca pourrait etre un simple gimmick mais le cinéaste en fait le Coeur du film, sa dynamique même. Sans parler des acteurs, de la BO, de la photographie et sa progression quasi surréaliste. (apres ouais, le film devrait gagner du temps à se conclure). Impatient en tout cas de découvrir la filmographie du bonhomme dont c'est le premier que je découvre (et oui, pas vu "Kamikaze girl")
Confessions était vraiment un film très original et assez entêtant, malgré une mise en scène au ludisme systématique qui déroute un peu au début. Je n'ai pas pu assister à cette projection de The World of Kanako, mais j'y tenais particulièrement, à cause de la réussite (certes kitsch) qu'est Confessions, qui est aussi une cruelle remise en perspective des rapports humains.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
bruce randylan a écrit :
Alors la, tu dis n'importe quoi mon brave ami... Le film dit exactement l'inverse ce que tu avance dans ton résumé (ou alors tu es parti avant la deuxième moitié du film).
Pour ma part, j'ai totalement adoré et adhéré à ce film totalement fou (alors par sa folie débridée, sa démence névrosée et son aliénation psychologique). Le montage est ahurissant de virtuosité quand même. Ca pourrait etre un simple gimmick mais le cinéaste en fait le Coeur du film, sa dynamique même. Sans parler des acteurs, de la BO, de la photographie et sa progression quasi surréaliste. (apres ouais, le film devrait gagner du temps à se conclure). Impatient en tout cas de découvrir la filmographie du bonhomme dont c'est le premier que je découvre (et oui, pas vu "Kamikaze girl")
Question de sensibilité surtout.
Tu trouves ça fou mais j'y ai vu pour ma part une espèce de sous-tarantino (oui je sais, j'enfonce une porte ouverte là en quelque sorte) avec en prime sa prétendue aliénation psychologique qui ne ressasse surtout que ce qu'on connait déjà de la délinquance japonaise (la prostitution des étudiantes, la drogue, les petites frappes...) sans oublier des constats et un état d'esprit déjà vus et lus dans de nombreux mangas. Quel besoin de montrer la dérive du garçon victime de Kanako quand on voit finalement ce qui lui arrive (le "tout ça pour ça" qui m'est revenu d'un coup. Et si, je suis resté jusqu'à la fin ) ? Quel besoin de montrer des scènes dont on sait pertinnemment à l'avance qu'elles vont venir (ah ça, Koji qui se prend un coup de pelle, ne me dis pas que tu le voyait pas venir quand même) ? Pourquoi dessiner des personnages dont on se contrefout ou les réduire à un simple gimmick (flic sucette arrogant = personnage amusé qui se fout de la gueule de l'autre qui a raté sa vie et son couple) quand on aligne pas quelques scènes gratuites (pour montrer qu'on est des yakuzas impitoyables, youpi, butons la pute que le flic pourri a ramené chez lui à l'instant. Euh ok, et donc ?) ? Quand à la progression surréaliste ben vu que je voyais tout venir à l'avance (sauf la fin de Kanako par contre), l'effet a été hélas inverse pour moi. Alors oui la photographie est plus que soignée et la musique bien vue mais dans tout l'ensemble qui constitue ce film que j'ai trouvé horripilant, ça n'arrange rien à mon constat final. Et le montage oui mais faut arrêter les plan de sang graphique à chaque ellipse aussi, au début on trouve stylé le procédé, après ça lasse pas mal étendu à deux heures de film.
Kamikaze girls par contre c'est bien (enfin dans mon souvenir), c'est tout à fait dans le propos et le ton déluré en accord avec la psychologie des personnages justement. Bref comme tu le vois, c'est assez fragile comme truc, ça passe ou ça casse (moi), sincèrement désolé Bruce surtout que je casse rarement des films mais là, c'était vraiment pénible pour moi pendant tout le film.
Après avoir découvert cette atroce version discount de La règle du jeu (couples de maîtres et de valets se coursant dans un superbe château), je comprends pourquoi il n'en subsiste aujourd'hui que la chanson-titre de Gainsbourg et Goraguer. En étant mais alors vraiment très indulgent, on peut à la rigueur et par extrême faiblesse se laisser aller à y jeter un oeil pour le numéro allumé et grotesque de Galabru, Nestor lubrique poursuivant la langue pendante une très fraîche Bernadette Lafont.
Autre curiosité mais encore plus pénible : l'usage récurrent du zoom par le chef-op Roger Fellous.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Décidément pas de chance avec les films de la Nouvelle Vague ce mois-ci alors que j'ai une prédilection pour cette période et cette décennie. Voici une sacrée purge :
Le départ (1967 Jerzy Skolimowski)
Où comment emmerdifier en faisant jouer Michel Poiccard à Antoine Doinel. Même la musique du grand Krzysztof Komeda m'a gonflé à force d'envahir la bande-son. Bande-son déjà suffisamment pénible par sa post-synchro. A ne réserver qu'aux amateurs de belles carrosseries tant Skolimowski semble s'être bien plus intéressé aux Porsche et autres Mustang qu'au reste dont l'intérêt avoisine le zéro absolu (à moins d'aimer les saucisses et les petits toutous à mémère).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Federico a écrit :Décidément pas de chance avec les films de la Nouvelle Vague ce mois-ci alors que j'ai une prédilection pour cette période et cette décennie. Voici une sacrée purge :
Le départ (1967 Jerzy Skolimowski)
Où comment emmerdifier en faisant jouer Michel Poiccard à Antoine Doinel. Même la musique du grand Krzysztof Komeda m'a gonflé à force d'envahir la bande-son. Bande-son déjà suffisamment pénible par sa post-synchro. A ne réserver qu'aux amateurs de belles carrosseries tant Skolimowski semble s'être bien plus intéressé aux Porsche et autres Mustang qu'au reste dont l'intérêt avoisine le zéro absolu (à moins d'aimer les saucisses et les petits toutous à mémère).
Une de mes plus belles découvertes de l'an dernier
Je comprends en partie les dires de Federico, j'ai moi même eu beaucoup de mal à rentrer dans le film. Le ton décalé surligné, le Léaud Show et cette post-synchronisation faite à l’arrache tendaient à pousser mon doigt vers le bouton stop de la télécommande. Heureusement ça se calme en cours de route, les quelques émotions venant pointer leurs nez et le plan final ont permis de rehausser mon sentiment.
Conseil d'un hermétique (partiel) au cinéma de Skolimowski à un autre, jette toi sur Moonlighting.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)