Dvdclassik : cinéma et DVD

Les algues vertes : 6/10

Message honorable mais traitement telefilmesque, ça tombe bien c'est formaté pour le prime time. Ça manque quand même franchement de cinéma, et l'excuse du petit budget n'est pas valable...

Une nuit - Alex Lutz : 4/10

Rockatansky a écrit : ↑12 nov. 23, 21:32

shubby a écrit : ↑12 nov. 23, 20:28 Five Nights At Freddy's : 5.5/10

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Sympa, scénario intéressant. Qq trous, aussi inoffensif qu'un Chair de poule - c'est pour les jeunes ados - mais le concept est original. Je ne connaissais pas le jeu vidéo, apparemment bien flippant, immersif et glauque. Ce que n'est pas le film, certes. Peut-être un DC gore à venir, façon Megan ? Un n°2, envisageable vu le carton, pourrait apporter des trucs.

Ma fille, 13 ans, "c'est pas ouf", ce qui est assez rare pour le noter

La mienne, même âge : "en vrai ça va"

Oui c'est son autre saillie critique habituelle aussi

La passion de Dodin Bouffant (Trần Anh Hùng) 3,5/10
(Moins indigeste que ce qu'en disaient certains échos cannois, où son prix de la mise en scène peut se comprendre, la caméra glissant avec fluidité entre les ustensiles pour suivre délicatement chaque geste de la préparation d'un plat, passant aussi souvent que possible des mains au visage des comédiens lorsqu'ils ne sont pas doublés par un vrai cuisinier. Ça fait illusion un temps, d'autant que les décors et la photo (au soleil ou à la bougie) sont également splendides, mais ça finit par lasser. On pourrait lui faire un procès politique pour sa vision de la France éternelle à la gastronomie rayonnante où tout le monde n'est que bonté (la cuisinière est tellement bonne qu'elle ne ferme pas sa porte à clé pour que son maître puisse venir la tringler), mais le film a d'autres problèmes, à commencer par son absence de récit (son pauvre drame est programmé dès le malaise de Juliette Binoche), ses dialogues écrits par un critique gastronomique ou son interprétation sur des rails dont on ne sort jamais (la Binoche avec son sourire mystérieux, Magimel redondant après Pacifiction). Piégé par son bon goût, ce film culinaire est paradoxalement sans saveur, infichu de mettre en appétit. Tourné en Anjou, c'est aussi une bonne illustration de la douceur de vivre à la saumuroise : y'a des jolis châteaux mais on s'emmerde.)

Bonus :

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En vrai, quand il fait beau, c'est très agréable de passer le samedi du côté du marché à Saumur et de monter jusqu'au château.
Mais c'est aussi très agréable de rentrer à Angers après

Flol a écrit : ↑31 oct. 23, 08:52 ...attention, je vais pas être tendre.
Five Nights at Freddy's : 2/10

nunu a écrit : ↑4 nov. 23, 17:51 Five Nights At Freddy's : 2/10 et je suis gentil
je suis vraiment obligé de noter cette merde ?

nobody smith a écrit : ↑11 nov. 23, 17:00 Five Nights at Freddy's 2/10
Et ça vient de quelqu'un qui réussissait à trouver marrant Willy's Wonderland

Après les étrons encore fumants que sont le ratage intégral de L'Exorciste : Dévotion et l'indécent Expend4bles, je vous trouve bien sévères avec cette adaptation d'un jeu vidéo populaire tellement populaire que je ne le connaissais pas. D'accord c'est pas ouf, mais en vrai ça va :

Five Nights at Freddy's (Emma Tammi) 4/10
(Adaptation pas davantage ludique qu'horrifique d'un jeu vidéo, j'avoue que j'ai du mal à mettre le doigt sur ce qui n'y fonctionne pas. Est-ce le trauma des deux adultes écrit avec les pieds ? Sont-ce les gros automates moches trop gros et trop moches pour faire peur ? Est-ce la faute aux jump scares complètement foireux (passé le premier, ils croient vraiment réussir à nous faire sursauter 15 fois de suite avec des gros automates moches dans un coin du cadre ?) ou à un Matthew Lillard qui a un poil vieilli depuis le Scream de Wes Craven et qui joue toujours aussi mal trente ans après ? Est-ce parce que le film se veut à la fois horrifique sans verser de sang (pour ne pas se couper du jeune public fan du jeu vidéo), surnaturel sans se demander une seule seconde comment des âmes d'enfants peuvent se retrouver piégées dans ces gros automates moches, sérieux même quand il devrait faire de l'humour ? Est-ce à cause d'un design retrogaming à la Stranger Things qui ne sait pas vraiment si on est dans les années 80, 90 ou 2000 ? Aucune idée...
Je ne sais pas pourquoi même ce qui devrait fonctionner ne fonctionne pas, je sais seulement qu'à l'arrivée c'est pas terrible. Frustrant quand on pense à son potentiel, encore plus frustrant quand on se dit que Gil Kenan était associé au projet il y a une dizaine d'années. Le réalisateur de Monster House aurait certainement su en tirer autre chose de plus ludique et de plus effrayant.)

Bonus :

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Encore un truc qui devrait fonctionner sauf que non, cette chanson de Wir... d'Elastica :

Tar 6/10

The Lair (VOD) (3/10)

Brody a écrit : ↑11 nov. 23, 22:29 The killer : 6/10

Je baisse ma note à 5/10, après quelques jours il disparait assez vite de mon esprit ; j'en attendais plus d'un Fincher, habituellement toujours marquant.

Tiger 3 de Maneesh Sharma : 7,5/10

Un film qui fait parti du Spy universe et qui est moins réussi que Pathaan, car moins généreux en séquences dantesques et irréalistes (c'est ce que j'attends dans ce genre de film).
Le film a un ventre mou au milieu avant de repartir sur les chapeaux de roue jusqu'au final.
Il reste un film très divertissant où l'on ressort moins lessivé que d'habitude .

C+ :
M3GAN : 2/10
Je m’étais tenu à l’écart lors de sa sortie ciné et j’aurais dû m’abstenir de la diffusion C+ car c’est franchement médiocre et sans le moindre intérêt…

YOUSSEF SALEM A DU SUCCÈS : 6.5/10
Ce n’est qu’après coup que j’ai découvert que le film avait été co-écrit et réalisé par Baya Kasmi, ce qui est logique vu que l’on retrouve ici un peu la patte tragi-comique de la co-scénariste du « Nom des Gens ».
C’est un humour comme je l’apprécie, sachant mélanger plusieurs styles sans être gras. Un peu déçu cependant que le style hyper enlevé des 10/15 premières minutes ne se retrouve pas tout du long.

Ciné+ :
LA CONFÉRENCE : 4.5/10
Si le sujet est majeur (la conférence nazie mettant en place la Solution Finale), le traitement est d’une sobriété sans fin et particulièrement ennuyeux…

Ciné :
CA TOURNE A SÉOUL ! : 4.5/10
Pas du tout accroché, le concept est très sympa mais le déroulement semble tellement improbable (aucune sensation ne reflète ce tournage marathon et j’ai eu du mal à croire que tout ce qui ait été retourné puisse l’être en seulement 48h) que j’ai vite décroché…

Netflix (où me suis repris le supplément 4K pour l'occasion) :
THE KILLER : 7/10
J’avais volontairement évité de voir la moindre image au préalable ou de lire le synopsis, en conséquence j’ai eu beaucoup de mal avec le premier chapitre (ce long monologue intérieur qui n’a rien d’original) qui m’a fait craindre qu’il reflète tout le long métrage.
Donc très bonne surprise à la fin de ce chapitre, le reste manque toujours d’originalité (on avance en terrain connu, nous sommes très loin du final saisissant de Se7en ou The Game) mais s’avère toutefois prenant et plaisant.
Visuellement cela flatte l’œil mais je n’ai jamais ressenti d’effet « waouh », encore une fois Fincher n’est plus le magicien de la caméra. Encore une fois cela va dans le sens de QT affirmant qu’un réalisateur finit toujours par voir ses œuvres baisser en qualité avec les décennies qui passent.

Encore une sortie Apple TV+ malheureusement passée sous le radar :
Flora and Son : 7/10

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Oh le chouette feel-good movie que voilà. Un peu comme du Ken Loach mais où la misère sociale ne serait pas aussi appuyée, où ça parlerait de branlette et ça ferait des clips de pop rigolos pour un wannabe Justin Bieber.
Je ne sais pas précisément comment fait John Carney (déjà auteur des extrêmement sympathiques Once et Begin Again), mais là où dans les mains d'un autre réalisateur/scénariste, un tel film aurait pu facilement tomber dans les pires clichés et les pires niaiseries du genre, lui parvient de nouveau à traiter le tout avec une grande justesse non dénuée de drôlerie - et là, grosse grosse mention spéciale à Eve Hewson*, absolument géniale en maman prolo en difficulté avec son jeune ado, mais dont elle se rapprochera grâce à cette passion commune qu'est la musique (soit le nœud central de tous les films signés John Carney). Cette femme est un véritable tourbillon de charme et d'énergie, et il est très très difficile (en tout cas, ça l'a été pour moi...) de ne pas tomber amoureux du personnage.
Et ses interactions à distance avec ce prof de guitare beau gosse et américain, incarné par un Joseph Gordon-Levitt tout en sourire coquin et yeux plissés, sonnent tout aussi justes. Principalement parce qu'on n'évite les jeux de séduction hyper prévisibles du genre. Alors éidemment qu'il y a des jeux de séduction, mais ceux-ci sont constamment contre-balancés par l'humour et la mignonne ironie maniée par le personnage de Flora.
Le scénario en lui-même prend lui aussi des chemins inattendus, notamment en évitant de nous offrir la conclusion qu'il aurait été facile de nous proposer. En lieu et place de ça, on a droit à une dernière séquence de réunification toute simple, mais qui fout la banane. J'aime ce genre de films.

*je viens d'apprendre qu'elle est la fille de Bono

zemat a écrit : ↑13 nov. 23, 16:06 Encore une fois cela va dans le sens de QT affirmant qu’un réalisateur finit toujours par voir ses œuvres baisser en qualité avec les décennies qui passent.

C'est son avis, auquel on n'est pas obligé d'adhérer.
Il y a plein de contre-exemples de fins de carrière réussies (Kubrick, Leone, Huston...).
Même un réalisateur comme Victor Erice vient de signer un film magnifique à l'âge de 83 ans.

La passion de Dodin Bouffant : 6,5/10

Sentinelle : 5.5/10
The Killer : 7.5/10

The Killer, David Fincher : 6/10.

Le Garçon et le héron, Hayao Miyazaki : 7/10.