Dvdclassik : cinéma et DVD

Megalopolis (Copolla) : 7/10
Je ne sais pas trop ce que j'ai vu mais une chose est sûre : c'était du Cinéma.

C'était le disque de remplacement.

Je découvre ce topic. Une partie de mes visions de 2024 :
-The apprentice : 7.5/10
-Longlegs : 4.5/10
-La nuit se traine : 8/10
-le tableau volé : 5.5/10
-le deuxieme acte : 6.5/10
-Langue étrangere : 7.5/10
-un silence : 6/10
-la salle des profs : 8/10

Mosin-Nagant a écrit : ↑21 oct. 24, 20:51 Megalopolis (Copolla) : 7/10
Je ne sais pas trop ce que j'ai vu mais une chose est sûre : c'était du Cinéma.

Exactement , rien à ajouter

La récréation de juillet (5,5/10) :Trop poussif dans son scénario malgré quelques fulgurances émotionnelles.
Juliette au printemps (6/10) : Une galerie de portrait un peu décousue, mais des acteurs attachants.

Iris et les hommes (Vignal) : 6/10
Argylle (Vaughn) : 3/10

A man (Kei Ishikawa) : 6/10

L'Amour Ouf : 4/10
- Le film d'amour et de violence d'un grand angoissé. Et, même si les 2h40 passe bien, j'ai toujours eu en tête un morceau de Who - My Generation : C C C un film mi mi mi mimétique. Aucune originalité, mais le public jeune à aimé donc tan tan tan mieux pour cette gé gé gé génération.

Woman of the Hour : 5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Pas désagréable à l'œil (même si réalisé sans génie), mais on a tout de même la désagréable impression au final que Anna Kendrick est totalement passée à côté de ses (passionnants) sujets.

L'histoire de Souleymane de Boris Lojkine est l'archétype du film vers lequel j'allais à reculons ( pour diverses raisons: l'impression d'avoir vu le film avant de l'avoir vu effectivement/ l'argument qui pourrait rappeler le Rosetta des Dardenne de sinistre mémoire avec son behaviourisme surligné/ la crainte de voir un film qui a mon adhésion idéologique mais pas cinématographique ) mais qui emporte le morceau par ses qualités réelles et la nécessité de chacun de ses choix.Le processus immersif bénéficie d'un montage précis, d'une distance adéquate vis à vis du personnage, d'un refus du manichéisme ou d'une idéalisation ou diabolisation de certains personnages croisés ( Souleymane côtoie autant de cyniques que de gens bien dans la communauté des migrants plus ou moins installés/ les accidents les plus conséquents ne sont pas provoqués par ceux auxquels on s'attend). Sous des atours simples, c'est bien pensé et bien écrit.Pas un chef d'oeuvre absolu mais un vrai bon film.
7/10
Par hasard, la même semaine j'ai pu découvrir Green border d'A Holland qui sur une grande partie du métrage m'a fortement impressionné... mais saborde sa justesse sur le tard avec une scène de fraternisation entre jeunes migrants et jeunes accueillants un brin angélique.Tout est trop beau après le voyage au bout de la nuit que constituait la première heure terrifiante du film. J'ai espéré un chef d'oeuvre qui s'est ensuite évaporé sur une faute de goût trop bien pensante.Mais il serait injuste de nier la force impressionnante du métrage quand il s'attache aux premiers personnages de la famille syrienne et de la migrante afghane. A trop vouloir multiplier les personnages, le risque était grand d'en choisir de trop rapides, de trop anecdotiques.
7/10
Au fait, je peux ajouter maintenant ma note pour The substance de C Fargeat vu à Cannes.Sur le moment, j'avais trouvé cela parfois pas mal du tout car intrigant et assez efficace...mais la fin bien grasse et lourdaude amène le film à s'écrouler sur lui-même. Nous rappelant que C Fargeat est bien celle qui a commis Revenge. Ce n'est pas plus avec The substance qu'avec Titane que la french body horror va ressurgir de manière convaincante. Sur ces bonnes paroles, je vais revoir Martyrs de Pascal Laugier qui avait ouvert une voie hélas pas réellement empruntée par les générations suivantes.
4.5/10

The Apprentice (Ali Abbasi) : 8/10

The Substance - 6/10

Joshua Baskin a écrit : ↑22 oct. 24, 12:39 The Apprentice (Ali Abbasi) : 8/10

Le ouf malade.

L'amour ouf : 5/10
Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde : 6,5/10

Coconut Head Generation (Alain Kassanda) : 7/10
- Le documentaire d'Alain Kassanda sort au cinéma plus d'un an après son prix du public au festival Cinéma du Réel. L'aide à la distribution de Ciné+ a donné enfin une vie à ce très beau documentaire, une agora au cœur de l'université d'Ibadan au Nigéria. Un ciné-club, crée par le documentariste, fait la part belle une fois par semaine à l'esprit critique. Nous sommes dans la plus grande et prestigieuse université d'Afrique, la plus ancienne aussi. Quand on voit le résultat, ça fait mal au cœur tellement c'est irrespectueux de la part des pouvoirs publiques de laisser cet endroit complètement insalubre. La force et l'honneur de l'élite de demain est d'un courage incroyable. La dernière partie, comme une forme de mai 68, nous fait bien comprendre ce qu'est une dictature. J'aurais longtemps en mémoire cette manifestation, germe du mouvement social de 2020 EndSARS. Si vous êtes sur Paris ou en région parisienne, je ne peux que vous le conseiller. Ou sinon attendre 6/8 mois avant sa diffusion sur Ciné+Festival.