Dvdclassik : cinéma et DVD

Rockatansky a écrit :

vic a écrit :
Je suis allé au Racine Odéon, salle très agréable.

Ah oui suis je bete, il passe dans plus d'une salle à Paris
Je vais aller le voir au Majestyk Bastille

Il est d'ailleurs regrettable que les deux seules copies du film soient concentrées sur Paris à sa sortie...

Requiem a écrit :
Il est d'ailleurs regrettable que les deux seules copies du film soient concentrées sur Paris à sa sortie...

Il y a 3 salles sur Paris

Rockatansky a écrit :

Requiem a écrit :
Il est d'ailleurs regrettable que les deux seules copies du film soient concentrées sur Paris à sa sortie...

Il y a 3 salles sur Paris

Alors le distributeur est un menteur...

vic a écrit : Je suis allé au Racine Odéon, salle très agréable.

je confirme et bonne copie

Tuck pendleton a écrit :

vic a écrit : Je suis allé au Racine Odéon, salle très agréable.

je confirme et bonne copie

Copie somptueuse effectivement.

vic a écrit :

Tuck pendleton a écrit :
je confirme et bonne copie

Copie somptueuse effectivement.

Moui... Il n'y a guère que le son qui n'est pas toujours au top...

Requiem a écrit :

vic a écrit :
Copie somptueuse effectivement.

Moui... Il n'y a guère que le son qui n'est pas toujours au top...

Je n'ai rien noté de facheux.
Très belle musique, au passage.

La femme de Seisaku : Trés bon film, une histoire d'amour, de haine, d'humiliation et d'honneur bafoué comme seuls les japonais peuvent en pondre. Comme souvent avec Masumura un sens du cadrage hallucinant, j'adore comme on se sent proches des personnages alors qu'il n'y a aucuns gros plans. Une construction des plans des plus remarquables. Ayako Wakao est magistrale, comme souvent dans les films de Masumura dont elle a la vedette. 7,5/10

Rockatansky a écrit :La femme de Seisaku : Trés bon film, une histoire d'amour, de haine, d'humiliation et d'honneur bafoué comme seuls les japonais peuvent en pondre. Comme souvent avec Masumura un sens du cadrage hallucinant, j'adore comme on se sent proches des personnages alors qu'il n'y a aucuns gros plans. Une construction des plans des plus remarquables. Ayako Wakao est magistrale, comme souvent dans les films de Masumura dont elle a la vedette. 7,5/10

Tuck doit commencer à se sentir seul, très seul...

Vu au Majestic Bastille qui s'avère etre une trés bonne salle.

la barrière de chair: 15/20

Dommage que Requiem n'ait pas écrit de critique finalement, je pensais pouvoir en discuter avec lui

Requiem a écrit :

Rockatansky a écrit :La femme de Seisaku : Trés bon film, une histoire d'amour, de haine, d'humiliation et d'honneur bafoué comme seuls les japonais peuvent en pondre. Comme souvent avec Masumura un sens du cadrage hallucinant, j'adore comme on se sent proches des personnages alors qu'il n'y a aucuns gros plans. Une construction des plans des plus remarquables. Ayako Wakao est magistrale, comme souvent dans les films de Masumura dont elle a la vedette. 7,5/10

Tuck doit commencer à se sentir seul, très seul...

tu m'etonnes

Rockatansky a écrit :La femme de Seisaku : Comme souvent avec Masumura un sens du cadrage hallucinant, j'adore comme on se sent proches des personnages alors qu'il n'y a aucuns gros plans. Une construction des plans des plus remarquables.

Très bonne remarque. C'est d'autant plus formidable que ça va de paire avec un regard très sensuel sur le couple.

vic a écrit :

Rockatansky a écrit :La femme de Seisaku : Comme souvent avec Masumura un sens du cadrage hallucinant, j'adore comme on se sent proches des personnages alors qu'il n'y a aucuns gros plans. Une construction des plans des plus remarquables.

Très bonne remarque. C'est d'autant plus formidable que ça va de paire avec un regard très sensuel sur le couple.

Sur Ayako Wakao surtout

Tsubaki Sanjûrô (Akira Kurosawa)
(spoilers possibles)
Je n'avais bizarrement jamais vu ce classique de sensei. Je n'en attendais qu'un bon film de ronin, de samourai solitaire sans foi ni loi, dans la lignée de Yojimbo, qui est peut-être le Kurosawa que j'aime le moins (ce qui ne m'empêche pas de le considérer comme un très bon film). Mais Sanjuro est à mon avis un film beaucoup plus riche où les effets burlesques soutiennent un propos intéressant.
Kurosawa est lui-même issu d'une famille de samouraï et, même s'il critique abondamment les grands clans guerriers du Japon ancien dans beaucoup de ses réalisations, on le sent fidèle aux valeurs de ses ancêtres (cf. par exemple le superbe duel final). Pour moi, Tsubaki Sanjûrô c'est un peu Akira Kurosawa, ronin du cinéma Japonais face à l'incompréhension, l'intérêt mercantile et la corruption des sociétés de productions.
Je crois qu'il y a aussi un parallèle intéressant à faire entre le jeu de Go et les différentes stratégies développées par Sanjuro, par les 9 "idiots" qui l'accompagnent (et le prisonnier), par les deux femmes, par le grand inspecteur Kikui, par Moroto (Tatsuya Nakadai, le pendant de Sanjuro du côté des crapules)... J'ai eu à un moment l'impression qu'une partie de Go se jouait sous mes yeux, et quelques plans plus tard, kurosawa nous montre à plusieurs reprises son personnage principal allongé ou assis à côté d'un goban (plateau de Go)... A mon avis cet élément est bien plus que décoratif ; quelqu'un sait si sensei était-il lui-même joueur de Go ?
Enfin il y aurait beaucoup à dire... Je passe sur la mise en scène, la musique...

Bref une très très bonne surprise. Film riche et brillant, à l'images de ses acteurs principaux, Toshiro Mifune et Tatsuya Nakadai, égaux à eux mêmes. Le jour où je verrai un film médioce ou même moyen de Kurosawa n'est pas encore arrivé