Dvdclassik : cinéma et DVD

Alibabass a écrit : ↑9 nov. 23, 21:55 Jeremy Fox et le cinéma au mois de novembre, c'est la pluie et la dépression ou quoi ? ^^

On peut dire ça : d'autant que j'attendais assez du Moretti, du Miyazaki et du Mangold. On se rattrapera j'espère bientôt avec le Loach et le Nuri Bilge Ceylan.

Jeremy Fox a écrit : ↑9 nov. 23, 21:32 Indiana Jones et le cadran de la destinée : 0/10

Tout en nuance. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Spongebob a écrit : ↑9 nov. 23, 22:04

Jeremy Fox a écrit : ↑9 nov. 23, 21:32 Indiana Jones et le cadran de la destinée : 0/10

Tout en nuance. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Mon avis reflèterait ma note : pour faire court, ça m'a fatigué dès la première séquence ; j'ai tout trouvé nul ou (et) moche de la première à la dernière minute : mise en scène comme scénario, interprétation comme photo, musique comme effets spéciaux...

Bref effectivement aucune nuance mais comme mon ressenti : zéro sur toute la ligne et l'incommensurable ennui qui va avec. En finissant j'avais presque envie de ne plus jamais voir de blockbusters. Flol a assez bien résumé ce que j'en pense dans le topic adéquat.

Ceci dit, déjà pas spécialement fan des précédents non plus. Mais j'attendais au moins de gentiment me divertir. Même pas !

-Indiana Jones et le cadran de la destinée: 9/10

Mais oui, bien sur...

Jack Carter a écrit : ↑9 nov. 23, 23:23 Mais oui, bien sur...

Si si ,pas envie de jouer le pisse-froid.
c'est la première fois que je trouve la technique de rajeunissement d'un acteur réussie, la première partie avec un Indy rajeuni ma donné la banane, quel plaisir de revoir le visage de Harrison Ford jeune, étrange sensation de revenir en arrière, à une époque bénie
Certes le rythme faiblit quand on repasse dans le présent, et alors ? C'est avant tout un film sur la vieillesse et le rapport que l'on peut avoir avec, à ce titre toute la partie finale est bouleversante, Indy nous dit au revoir, Harrison aussi, j'avais presque envie de pleurer.

Ca efface tout les défauts , le film a parfois l'âge des artères de son héros, et c'est normal mais il y a dans ce cinquième opus, un million de fois plus l'esprit de l'original, que dans le quatrième...
Un beau, très beau chant du cygne, assez inespéré.

Jack Carter a écrit : ↑9 nov. 23, 23:23 Mais oui, bien sur...

oui en effet il fallait lire 0,9/10!

0/10 et 9/10 successivement pour un même film, effectivement on ne peut pas dire que les forumeurs de Classik fassent dans la nuance en ce moment.

Simple comme Sylvain (Mona Chokri) : 6,5/10
- Mordant l'ironie à plein régime sur les archétypes masculins qu'elle détourne avec une certaine douceur, Mona Chokri fait un Giallo à sa manière, avec regard dépouillé d'une femme enfermé sur des contradictions d'amour, de désir et de frustration. Déstabilisant la comédie anxiogène comme Justine Triet le fait depuis La Bataille de Solferino (les scènes bordéliques avec les enfants, qu'on retrouve aussi ici), elle énerve par contre sur son côté Xavier Dolan vénère comme un bloc dans les repas de famille ou entre potes (montage qui fatigue et discussion contemporaine qui bé ... bé ... bégaie). Récit simple malgré tout, éblouissante pensé de la mise en scène, Simple comme Sylvain est comme un disque rayé, allégorie du tourbillon de la vie.

Cobweb (ça tourne à Séoul) : 5/10
- Mise en abyme sur le cinéma, entre coup de folie et attitude pédante. Comme le dit Nestor c'est pénible, la thématique du cinéaste incompris mais qui tiens, sur de lui, un chef d’œuvre c'est bis repetitae, sans compter les scènes de tournage d'un kitch, théâtrale au possible (matière kiffante pour Ozon pour faire rapide) . Plus Ed Wood que Roger Corman, l'hommage mental du film dans le film et à lui seul la sauvegarde du film : dans un N&B somptueux, l'option WTF démarre avec un bordel total de Thriller dans la petite boutique des horreurs ... mais il faut attendre la fin, et donc être patient.

The killer : 6/10

Simple comme Sylvain : 7,5/10

Forme inventive, des idees, sujet bien traité, belle énergie (qui a tendance à s'essouffler dans le dernier tiers). Le film a quelque chose à lui qui m'a beaucoup touché. Et je découvre Monia Chokri dont je vais m'empresser de voir ses films précédents, notamment le dernier, que j'avais failli voir à l'époque.

Une sortie Apple TV+ visiblement passée sous les radars :
Fingernails : 5.5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Un peu comme du Lanthimos mais en version light (du Lightimos ?), avec un petit côté arty qui ne camoufle en rien le fait qu'il s'agisse avant tout d'une comédie romantique au schéma ultra classique.
Machine est amoureuse de Machin, elle est heureuse en couple, puis un jour elle rencontre Truc sur son nouveau lieu de travail, pour qui elle se met à éprouver des sentiments troublants...
Le twist étant qu'ici, dans cette espèce de futur non-identifié, il existe une méthode toute simple pour savoir si un couple est amoureux à 100% : on analyse leurs ongles respectifs (après les avoir préalablement arrachés à la pince). D'où le titre du film (oui c'est très malin).

Bon en vrai j'ai l'air sarcastique, mais j'ai trouvé ça tout à fait regardable. Principalement grâce à Jessie Buckley (que j'aime beaucoup, malgré une coupe de cheveux pas possible ici) et Riz Ahmed (je crois que si j'étais une meuf, j'aurais envie d'aimer encore plus Riz Ahmed).
Et puis cette histoire d'ongles amène un semblant de complexité et presque de suspense dans le récit : si le résultat du test est de 50%, cela signifie qu'un seul des deux est amoureux de l'autre. Ok. Mais lequel ?
Autre questionnement, un peu plus prévisible et concon celui-ci : et si la machine avait finalement tout faux ? On est évidemment en droit de le penser, et la conclusion en forme de point d'interrogation n'est en fait pas si interrogative que ça. Tout au plus apparait-elle logique et jolie dans son évidence.

On est donc à deux doigts du petit objet arty-ficiel, mais le couple à l'écran met tellement de cœur à l'ouvrage qu'ils ont réussi à toucher le mien.

De grandes espérances : 6/10

Oppenheimer (6/10) : Pas l'impression d'avoir appris grand-chose sur le personnage au bout de trois heures.