JS de Gaumont a écrit :feb a écrit :Une curiosité clairement dispensable tant les 2 gars font peine à voir
Le point positif, c'est que Gaumont peut proposer la version de 100 minutes qui n'a jamais été éditée en DVD (uniquement en VHS je crois) et qui a été diffusée il y a peu par ARTE

On a pas dû voir le meme alors cher Feb! Ce film est tout sauf un nanard. La cupidité face au rêve de l'autogestion tendance anar-libertaire. Ou l'utopie face à la tyrannie. A revoir je vous assure, presque d'actualité


Ah! Un avis qui fait plaisir! Sûrement le film le plus ambitieux sur le fond de la filmo de Laurel et Hardy (qui ne sont pas véritablement les vedettes du film). Pas vraiment réussi mais loin d'être raté: une vraie réfléxion de philosophie politique ce film!
Voilà ce que j'en disais au mois de janvier:
Atoll K (1951) Leo Joannon
Et bien...j'ai aimé!
C'est loin d'être le navet tant décrit ici et là! Bon, ce n'est pas un grand film non plus; les défauts sont nombreux: une mise en scène terne, des baisses de rythme (et d'intérêt) Laurel paraît terriblement fatigué (avec un physique émacié qui m'a fait pensé à le De Funès de la période 1976-1983)...mais dans l'ensemble, c'est une véritable curiosité .
Le film fait preuve avant tout d'une certaine ambition dans son propos : Atoll K (dont le second titre Utopia paraît encore plus approprié) se transforme petit à petit en une fable politique (grossière mais efficace) sur la liberté et l'anarchie, la nécessité de se constituer en Etat régi par des lois et par l'impôt et se paie même le luxe de se terminer en une conclusion (presque) amère... La contribution non créditée de John Berry serait-ellepour quelque chose dans ce propos qui m'a particulièrement surpris pour une comédie pour laquelle je n'attendais rien? Surtout que les comédies de Laurel et Hardy, contrairement aux Chaplin, me semblent loin d'être des comédies reflexives et engagées.
Aussi, autre élément curieux: le film commence comme un film de Laurel et Hardy pour se transformer en film avec Laurel et Hardy. Je veux dire par là que plus le film progresse, plus le couple se dilue dans un nombre de plus en plus important de personnages (Suzy Delair, Max Elloy et bien d'autres) qui finissent par partager tout autant de temps qu'eux la part du gateau (d'où sûrement la déception des fans du duo... Dans l'ensemble, de bons gags émaillent le film, notamment la séquence de la tempête avec le gag du canot de sauvetage gonflable

)
Sinon,
Les mariés de l'an II:
Superbe visuel!