Classement des sorties cinéma 2010 [CLOS]

[Spongebob]

Megamind : 6/10

Après Dragons, Dreamworks retrouve ses tics énervants de production animée parodique parsemée de hits musicaux. Heureusement la dernière partie du film relève le niveau en posant des questions pertinentes et en accumulant des scènes plus impressionnantes les unes que les autres (la 3D est très bien utilisée). Une demi-réussite.

[Flol]

sinon d'accord pour l'actrice qui est pas mal.

On sent un peu la chirurgie (c'est malheureusement la mode, elle n'est pas la seule) mais elle est heureusement convaincante (elle était l'héroine de L'ORPHELINAT)

J'aime bien cette Belén Rueda (qui jouait aussi dans Mar Adentro), elle me fait d'ailleurs un peu penser à Maria Bello.

[vinceol]

The tourist 3,5/10
We are four lions 7/10
Le voyage du Directeur des Ressources Humaines 5/10
Une vie de chat 8/10
No et moi 6/10
Les émotifs anonymes 6/10
Another year 8/10
Raiponce 7,5/10
Potiche 6,5/10
A bout portant 6,5/10
Mon beau-père et nous 6/10

[François Sanders]

Another year - Mike Leigh : 7/10

[Frank Einstein]

Les émotifs anonymes : 7/10

Un beau casting, de beaux personnages, une belle histoire, une belle fin... tout cela est très bien, mais le film m'a paru trop court. Juste le temps de s'accommoder à la maladresse et la timidité des héros, que déjà ils se sauvaient au loin pour vivre cachés.
Autre petit reproche : l'aspect comédie musicale est à peine effleuré le temps d'une séquence un peu étriquée.
Mais il y a suffisamment de bonnes choses (dans tous les sens du terme) pour en faire un film réussi.

[Karras]

Crime d'amour (6/10) : La confrontation Sagnier/Scott-Thomas est plutôt enthousiasmante, mais l'explication finale de la machination s'avère trop didactique pour passionner jusqu'au bout.

Krach (4,5/10) : Malgré un Gilles Lelouche crédible et un sujet qui renvoie à l'actualité, on a du mal à croire à ce scénario tarabiscoté qui ne fait qu'effleurer les tensions des salles de marché.

Le Bruit des glaçons (5/10) : Un Blier qui n'étonne pas, qui laisse à distance, malgré le potentiel de l'idée de départ.

D'amour et d'eau fraiche (6,5/10) : Servi par une épatante Anaïs Demoustier, un portrait naturaliste d'une jeunesse sur-diplômée dans un monde en crise plutôt réussi malgré quelques maladresses de scénario.

[Frank Einstein]

Another year : 7,5/10

Ce n'est pas un grand Leigh. Il reprend, comme tout grand cinéaste, les mêmes thèmes de films en films mais il avait atteint un tel niveau avec son sublime "Secrets et mensonges" qu'il est bien difficile de ne voir dans ce nouvel opus autre chose qu'un bon film, sans plus.
Le casting est comme toujours parfait mais la souffrance du personnage Mary, pour émouvante qu'elle soit, est beaucoup trop envahissante et pathologique. On est loin de la sublime révélation de "All or nothing" ou la pétulance agaçante de l'héroïne de "Be happy".

[Jack Carter]

Achille et la tortue (Takeshi Kitano) : 7.5/10

[Ender]

Le Temps des grâces - 8/10
Raiponce - 8/10

[elotour]

Infectés 8/10
Splice 7/10
Inception 5/10
The town 7/10
AO, le dernier Neandertal 7/10
Les petits mouchoirs 8/10
Ma petite planète chérie 5/10
La princesse de Montpensier 7,5/10
Raiponce 6,5/10
A bout portant 7/10
Une vie de chat 7/10
Another year 8,5/10
Les émotifs anonymes 6,5/10
All the boys love Mandy Lane 6/10

[Alcade]

Mystères de Lisbonne : 9.5/10 !

[Ender]

Sherlock Holmes (Guy Ritchie) - 3/10

Robert Downey Jr. a travaillé son Jeremy Brett pour injecter dans le personnage de Holmes la touche nécessaire de folie, le problème c'est que ça redouble l'effet costume et que j'ai eu l'impression de voir Jude Law et lui s'agiter dans un carnaval. L'intrigue elle-même est d'un intérêt très pauvre, le surnaturel se rabat sur le rationnel par le simple truchement d'une machine révolutionnaire, ça explique tout à moindres frais et laisse la place pour les bastons à répétition (quelle redondance pour toute la séquence des souterrains du Parlement). Cette histoire de secte elle-même est une confiture anonyme pour polar rétro. Montrer un Holmes de sueur et crasseux est une idée plutôt bonne, mais ça s'enlise dans un systématisme de la reconstitution boueuse et dans les effets appuyés de la mise en scène de Ritchie, qui ôtent toute subtilité et toute nuance à ce déplacement des images holmésiennes consacrées.

[Jordan White]

Les travailleu(r)ses du sexe et fières de l'être : 7/10
Un très bon documentaire qui laisse la parole aux principa(ux)les intéressé(e)s. Hormis la première intervention culpabilisatrice et crispante de la stripteaseuse d'un club parisien que je n'ai pas réussi à identifier (comme on est loin de l'ambiance de La vie en Proost) et celle d'Oksana ex-actrice X qui ne veut absolument pas être comparée à une prostituée, le ton est plutôt à la compréhension et à l'ouverture d'esprit, Carré même s'il n'intervient quasiment pas, hormis une minute en voix-off, ce qui d'ailleurs un choix plutôt judicieux, étant très militant dans le fond comme dans la forme. C'est bien sûr Sonia qui m'a le plus ému. Une cinquantenaire d'une sensibilité et d'une intelligence peu communes qui possède cette expérience et ce recul que certaines de ses consoeurs n'ont pas encore. Les abolitionnistes et détracteurs trouveront peut-être le tout univoque, et facile. Je l'ai trouvé pour ma part intéressant à plus d'un titre.

Le DVD édité par Blaq out est très surprenant au démarrage : ce ne sont pas seulement les couleurs saturées et les filtres fluos qui font vaciller l'image, laquelle est instable et laisse traîner de courts halos à répétition. La sensation désagréable d'avoir du edge enhancement pendant deux minutes. Le reste est beaucoup plus stable heureusement, même s'il s'agit essentiellement de plans fixes. Le documentaire donne surtout la possibilité avant le lancement du film principal de découvrir la bande-annonce de Mutantes, un documentaire signé Virginie Despentes (Baise-moi) sur le milieu féministe alternatif et sur le concept nouveau du postporno dont j'avais entendu parler, notamment grâce à quelques performeuses, principalement Wendy Delorme, ça m'intéresse d'en connaître bien davantage. C'est également sorti chez Blaq Out. Dans la partie Bonus du documentaire de Carré on trouve également une interview brute de décoffrage de Philippe Caubère qui évoque ses nombreuses passes de Vincennes à la rue Saint-Denis et fait montre d'une colère contenue cachant des sentiments humains qu'il aime afficher. Une intervention à fleur de peau qui trouvera chez les spectateurs un écho ambivalent : soit touchant soit proprement insupportable.

[Karras]

Rappel : le classement 2010 sera clôturé à la fin du mois (30 janvier), d'ici là vous pouvez toujours poster vos notes qui seront prises en compte dans ce récapitulatif.

[vinceol]

Bébé mode d'emploi 6,5/10