Erotik topic
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Re: Erotik topic
j'aime bien la partie agenda sur le blog d'alligator
le mercredi 20 mai 2009, à 15 heures il a commencé à regarder "un gendarme à New York" (probablement sur Direct 8 ? ) mais soit il a trouvé ça chiant soit il s'est rendu compte qu'il avait déjà vu ce long métrage plusieurs fois pace qu'il a arreté de regarder la télévision à 16 heures, ou alors c'est l'heure à laquelle rentre sa copine du travail et elle a du lui dire "prépare toi, on est invité chez Nath' et Jean-Pierre-Yves", il a du répondre qu'ils avaient qu'à s'en foutre , qu'ils y aillent pas, qu'ils avaient qu'à se cacher sous les draps et elle a du lui reprocher de pas aimer ses amis, du coup il a du finir par sortir quand même mais seul, il a du passé à Vidéo Futur où il a loué "Je suis une légende" qu'il a regardé en revenant du bar à 22 heures. Mais apparement à 23 heures, il a éteind le poste pace que c'était trop fort ?
le mercredi 20 mai 2009, à 15 heures il a commencé à regarder "un gendarme à New York" (probablement sur Direct 8 ? ) mais soit il a trouvé ça chiant soit il s'est rendu compte qu'il avait déjà vu ce long métrage plusieurs fois pace qu'il a arreté de regarder la télévision à 16 heures, ou alors c'est l'heure à laquelle rentre sa copine du travail et elle a du lui dire "prépare toi, on est invité chez Nath' et Jean-Pierre-Yves", il a du répondre qu'ils avaient qu'à s'en foutre , qu'ils y aillent pas, qu'ils avaient qu'à se cacher sous les draps et elle a du lui reprocher de pas aimer ses amis, du coup il a du finir par sortir quand même mais seul, il a du passé à Vidéo Futur où il a loué "Je suis une légende" qu'il a regardé en revenant du bar à 22 heures. Mais apparement à 23 heures, il a éteind le poste pace que c'était trop fort ?
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Re: Erotik topic
The Abductors (Don Schain, 1972) :

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... ctors.html
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La premier volet de la série Ginger avait au moins le précieux avantage de contenir quelques scènes savoureuses et bénéficiait de ce dont profitent tous les premiers opus : une sorte de candeur juvénile. De petites saillies rigolotes en l'occurrence. Or, ici avec ce deuxième épisode on se contente de redites. L'essentiel est très faible. Je me suis ennuyé à mourir devant cette plate copie.
Cheri Caffaro joue toujours le même rôle. Oh... soyons honnête, elle ajoute à sa brouillone panoplie celle du chagrin d'amour, seule innovation marquante. A la limite, je me demande si Laurie Rose ne lui vole pas la vedette, en jouant à peu près convenablement.
On ne peut pas à proprement parler évoquer une déception, tant les espérances étaient menues. Mais ma déesse, que cela va être dur de clore cette trilogie. Espérons la surprise.

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La premier volet de la série Ginger avait au moins le précieux avantage de contenir quelques scènes savoureuses et bénéficiait de ce dont profitent tous les premiers opus : une sorte de candeur juvénile. De petites saillies rigolotes en l'occurrence. Or, ici avec ce deuxième épisode on se contente de redites. L'essentiel est très faible. Je me suis ennuyé à mourir devant cette plate copie.
Cheri Caffaro joue toujours le même rôle. Oh... soyons honnête, elle ajoute à sa brouillone panoplie celle du chagrin d'amour, seule innovation marquante. A la limite, je me demande si Laurie Rose ne lui vole pas la vedette, en jouant à peu près convenablement.
On ne peut pas à proprement parler évoquer une déception, tant les espérances étaient menues. Mais ma déesse, que cela va être dur de clore cette trilogie. Espérons la surprise.
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Re: Erotik topic
Sudojo Lucia: kegasu (Sins of Lucia) (Koyu Ohara, 1978) :
un lot de captures

_______________
Nouveau cinéaste de pinku eiga que je découvre. Quelques idées ici et là viennent pimenter un visionnage un brin ennuyeux en raison d'un scénario trop répétitif et simpliste. La portée du film m'échappe tant elle parait minimaliste : l'hypocrisie et la frustration sexuelle de la pratique religieuse catholique.
Sinon cette production Nikkatsu déballe ses articles érotiques : viol, voyeurisme, lesbianisme, sm, triolisme, etc. un peu à la manière d'un catalogue, sans réelle conviction, à coups de massues stéréotypéées. Evidemment la pécheresse passe son temps à croquer des pommes en assistant au spectacle de sa vengeance.
Heureusement le cinéaste signe quelques jolis plans où un regard furtif et déchiré vole les secrets que l'habit religieux s'ingénie à camoufler. Il instille quelques séquences comiques, jouant sur les canons de mise en scène horrifique avec la scène de douche ou bien sur un humour disons gastronomique avec la coupe entre une scène de cunnilingus qui est suivie sans transition avec un gros plan sur une vorace boustifaille. Ces quelques scènes sauvent le film un peu trop enfermé dans divers carcans de prioduction et d'imagerie religieuses archaïques.
un lot de captures

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Nouveau cinéaste de pinku eiga que je découvre. Quelques idées ici et là viennent pimenter un visionnage un brin ennuyeux en raison d'un scénario trop répétitif et simpliste. La portée du film m'échappe tant elle parait minimaliste : l'hypocrisie et la frustration sexuelle de la pratique religieuse catholique.
Sinon cette production Nikkatsu déballe ses articles érotiques : viol, voyeurisme, lesbianisme, sm, triolisme, etc. un peu à la manière d'un catalogue, sans réelle conviction, à coups de massues stéréotypéées. Evidemment la pécheresse passe son temps à croquer des pommes en assistant au spectacle de sa vengeance.
Heureusement le cinéaste signe quelques jolis plans où un regard furtif et déchiré vole les secrets que l'habit religieux s'ingénie à camoufler. Il instille quelques séquences comiques, jouant sur les canons de mise en scène horrifique avec la scène de douche ou bien sur un humour disons gastronomique avec la coupe entre une scène de cunnilingus qui est suivie sans transition avec un gros plan sur une vorace boustifaille. Ces quelques scènes sauvent le film un peu trop enfermé dans divers carcans de prioduction et d'imagerie religieuses archaïques.
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Re: Erotik topic
Girls Are for Loving (Don Schain, 1973) :
quelques caps ici

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Cet ultime épisode de la série Ginger fait montre de moyens plus importants : explosion de maison, hors-bord, bureaux à Washington avec vue directe sur la Maison Blanche, hydravion, etc. On sent bien que la production a mis plus de moyens financiers. Et j'ai longtemps cru que c'était dû à l'abandon du genre érotique de la série. Pendant une heure, le film lorgne visiblement plus sur les films d'espionnage pleins d'action. Cheri Caffaro joue une James Bond à jupette. Quelques tétons apparaissent bien ici et là subrepticement, mais pas de scènes érotiques développées comme dans les deux précédents opus. Puis le film redécouvre les petites vertus du cul, toujours de manière très dévergondée et surtout vulgaire.
A la fin, je suis heureux... d'en avoir fini avec une série pas loin d'être minable. Seul le premier épisode offre quelques scènes rigolotes, savoureuses de ridicule, puis la série s'enlise dans le comique de répétition, voire se prend trop au sérieux et le manque d'imagination alors se répand, gangrène tout intérêt.
quelques caps ici

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Cet ultime épisode de la série Ginger fait montre de moyens plus importants : explosion de maison, hors-bord, bureaux à Washington avec vue directe sur la Maison Blanche, hydravion, etc. On sent bien que la production a mis plus de moyens financiers. Et j'ai longtemps cru que c'était dû à l'abandon du genre érotique de la série. Pendant une heure, le film lorgne visiblement plus sur les films d'espionnage pleins d'action. Cheri Caffaro joue une James Bond à jupette. Quelques tétons apparaissent bien ici et là subrepticement, mais pas de scènes érotiques développées comme dans les deux précédents opus. Puis le film redécouvre les petites vertus du cul, toujours de manière très dévergondée et surtout vulgaire.
A la fin, je suis heureux... d'en avoir fini avec une série pas loin d'être minable. Seul le premier épisode offre quelques scènes rigolotes, savoureuses de ridicule, puis la série s'enlise dans le comique de répétition, voire se prend trop au sérieux et le manque d'imagination alors se répand, gangrène tout intérêt.
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Re: Erotik topic
Showa onnamichi: Rashomon (Naked Rashomon) (Chusei Sone, 1972) :

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... homon.html
_______________
C'est, je crois, la première fois que je vois un film érotique censuré par l'insert de "caches". Le cinéaste ne recule devant aucun procédé, du plus subtil au plus grossier. Ce qui est le plus étrange c'est que je reste persuadé que ces caches n'étaient nullement nécessaires mais qu'ils ont été inclus pour donner une teinte soufrée à un film qui en manquait. Bref, je ne suis pas loin de penser que l'on se fout de la gueule du spectateur. Mais je suis prêt à entendre que c'est là un de ces aspects culturels oritentaux qui échappent au bête ou/et inculte européen que je suis. Quoiqu'il en soit, cette méthode m'a fait sortit du film à chaque fois. Pénible.
De plus, l'histoire en elle meêm ne m'a pas grandement interessé, ce qui a rendu le visionnage pour une large part difficile. Heureusement, j'ai pu apprécié le duo d'acteurs. Lui, Hideaki Esumi, mal maquillé en vieillard, est tout de même convaincant. Elle, Hitomi Kozue, m'a également bien plu. Mais au final, ce que je retiens le plus, c'est une scène, assez courte, filmée de manière magistrale. C'est une scène de flagellation en suspension. Je m'empresse de souligner que ce n'est pas ce qui provoque mon émoi. Ca pourrait mais ce n'est pas cela, non, mais bien le montage serré, le cadrage en gros plan et mouvement, l'éclairage subtil, le tout accompagné d'un arrangement sonore que j'ai trouvé très vif, moderne, presque comme une scène d'action, de western ou de combat martial. Impressionnant. J'ai presqu'été émoustillé par cette scène tant elle est superbement filmée.
Ici et là quelques idées de caches ont retenu mon attention par leur intelligence, mais aussi par leur beauté. Parfois, aussi, pendant une seconde, un cadrage, une idée jaillit, c'est agréable, trop furtif, mais agréable. Ce Chusei Sone a du talent mais peut mieux faire. Malheureusement, ces jolies scènes sont trop rares. Dommage.

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C'est, je crois, la première fois que je vois un film érotique censuré par l'insert de "caches". Le cinéaste ne recule devant aucun procédé, du plus subtil au plus grossier. Ce qui est le plus étrange c'est que je reste persuadé que ces caches n'étaient nullement nécessaires mais qu'ils ont été inclus pour donner une teinte soufrée à un film qui en manquait. Bref, je ne suis pas loin de penser que l'on se fout de la gueule du spectateur. Mais je suis prêt à entendre que c'est là un de ces aspects culturels oritentaux qui échappent au bête ou/et inculte européen que je suis. Quoiqu'il en soit, cette méthode m'a fait sortit du film à chaque fois. Pénible.
De plus, l'histoire en elle meêm ne m'a pas grandement interessé, ce qui a rendu le visionnage pour une large part difficile. Heureusement, j'ai pu apprécié le duo d'acteurs. Lui, Hideaki Esumi, mal maquillé en vieillard, est tout de même convaincant. Elle, Hitomi Kozue, m'a également bien plu. Mais au final, ce que je retiens le plus, c'est une scène, assez courte, filmée de manière magistrale. C'est une scène de flagellation en suspension. Je m'empresse de souligner que ce n'est pas ce qui provoque mon émoi. Ca pourrait mais ce n'est pas cela, non, mais bien le montage serré, le cadrage en gros plan et mouvement, l'éclairage subtil, le tout accompagné d'un arrangement sonore que j'ai trouvé très vif, moderne, presque comme une scène d'action, de western ou de combat martial. Impressionnant. J'ai presqu'été émoustillé par cette scène tant elle est superbement filmée.
Ici et là quelques idées de caches ont retenu mon attention par leur intelligence, mais aussi par leur beauté. Parfois, aussi, pendant une seconde, un cadrage, une idée jaillit, c'est agréable, trop furtif, mais agréable. Ce Chusei Sone a du talent mais peut mieux faire. Malheureusement, ces jolies scènes sont trop rares. Dommage.
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Re: Erotik topic
Je me souviens de quelques films japonais comme les Exorcisters par exemple où les scènes X sont pixellisées aux zones stratégiques. Ca rappelle un peu ses souvenirs de jeunesse quand on matait les pornos de canal sans décodeurs mais quand un film est composée à deux tiers de cul et qu'on ne voit rien on se demande un peu où est l'intérêtAlligator a écrit :
C'est, je crois, la première fois que je vois un film érotique censuré par l'insert de "caches".

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Re: Erotik topic
Oui je ne comprends pas du tout. Esthétiquement c'est trop voyant, je ne parviens pas à faire abstraction. Là il ne s'agit pas de pixellisation évidemment vu l'époque où il a été tourné, mais de flous, de bandes noires, de rectangles blancs. J'ai mis plusieurs captures sur mon blog. Et je suis pratiquement sûr que ce n'est pas un porno. C'est encore plus incompréhensible.
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Re: Erotik topic
Dâku rabu: Rape (Dark love : rape) (Katsuya Matsumura, 2008) :

autres captures
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Pinku eiga récent mais dont les thématiques restent très traditionnelles. On peut en juger dès la trame principale : un serial killer tombe amoureux d'une de ses victimes. Quoiqu'il en soit, malgré le fait qu'il soit filmé avec une photo numérique peu performante, le film demeure de très haute tenue. Katsuya Matsumura recherche constamment à faire vivre son récit, avec une variété de séquences, fixes ou travellings, cadrages simples ou complexes, ajouts de filtres couleurs, jeux de lumières. Le cinéaste maitrise parfaitement sa narration. Avec peu, il arrive à donner un spectacle habile et élégant. Très étonnant. Agréablement étonnant.
Chez les comédiens, l'actrice principale, Yû Tejima (je crois), est d'une certaine manière trop rigide dans son jeu, un peu gênante. Elle parait mal à l'aise, peu concernée. Alors que les autres comédiennes, notamment Atsuko Miura, semblent plus investies... douées, tout connement. Celui qui épate c'est Dankan, dans un rôle de malade mental à la fois complexe et effrayant. Je suis très impressionné par sa performance. Il profite il est vrai d'un physique propre à foutre les jetons à un légionnaire avec sa paire d'yeux en acier que certains gros plans ont idéalement mis en valeur.
L'histoire, disais-je en préambule, n'est pas des plus originales. Effectivement, il s'agit d'une antienne du genre. Il fait également évidemment référence au Sliver avec Sharon Stone. Cependant, je suis abasourdi par la faculté du scénario à habiller ce récit avec une certaine intelligence et finesse, avec même un soupçon poétique sur la fin. Avec son esthétique léchée, le film se révèle par conséquent un très bonne oeuvre de genre.

autres captures
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Pinku eiga récent mais dont les thématiques restent très traditionnelles. On peut en juger dès la trame principale : un serial killer tombe amoureux d'une de ses victimes. Quoiqu'il en soit, malgré le fait qu'il soit filmé avec une photo numérique peu performante, le film demeure de très haute tenue. Katsuya Matsumura recherche constamment à faire vivre son récit, avec une variété de séquences, fixes ou travellings, cadrages simples ou complexes, ajouts de filtres couleurs, jeux de lumières. Le cinéaste maitrise parfaitement sa narration. Avec peu, il arrive à donner un spectacle habile et élégant. Très étonnant. Agréablement étonnant.
Chez les comédiens, l'actrice principale, Yû Tejima (je crois), est d'une certaine manière trop rigide dans son jeu, un peu gênante. Elle parait mal à l'aise, peu concernée. Alors que les autres comédiennes, notamment Atsuko Miura, semblent plus investies... douées, tout connement. Celui qui épate c'est Dankan, dans un rôle de malade mental à la fois complexe et effrayant. Je suis très impressionné par sa performance. Il profite il est vrai d'un physique propre à foutre les jetons à un légionnaire avec sa paire d'yeux en acier que certains gros plans ont idéalement mis en valeur.
L'histoire, disais-je en préambule, n'est pas des plus originales. Effectivement, il s'agit d'une antienne du genre. Il fait également évidemment référence au Sliver avec Sharon Stone. Cependant, je suis abasourdi par la faculté du scénario à habiller ce récit avec une certaine intelligence et finesse, avec même un soupçon poétique sur la fin. Avec son esthétique léchée, le film se révèle par conséquent un très bonne oeuvre de genre.
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Re: Erotik topic
On peut trouver çà où ? STPAlligator a écrit :Dâku rabu: Rape (Dark love : rape) (Katsuya Matsumura, 2008) :
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
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Re: Erotik topic
On me l'a prêté. Je crois qu'il est dispo sur play.asia par ex ou en torrent.
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Re: Erotik topic
Chikatetsu renzoku reipu (Subway Serial Rape) (Shûji Kataoka, 1985)

http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... reipu.html
Un pinku eiga très... trop complaisant dont les scènes érotiques sont légions et s'étirent en disgracieuse longueur malheureusement, perdant tout légitimité et toute crédibilité. L'histoire n'est que prétexte pour aligner les scènes dénudées. Le fond de l'histoire est très creux avec les poncifs du genre : les bandes de jeunes punks qui tirent la langue et se rasent les sourcils ; les yakuzas qui flinguent sur tout ce qui bouge sans sourciller non plus (ils se rasent itou) ; les filles sont forcément lesbiennes (ça rapporte 10 minutes de scènes saphiques pour pas cher) ; le métro c'est dangereux ouhlala et tout le monde ferme les yeux sur les horreurs qui se passent devant eux ouhlala que le monde est cruel et lache!
Les acteurs font correctement leur travail. C'est bien le seul point à peu près positif d'un film boulet très lourd, violent pour être violent, assez bas en somme, n'apportant rien du tout.
A oublier.
-----------------------------
Jokôsei: tenshi no harawata (Angel Guts: High School Coed) (Chusei Sone, 1978) :
http://alligatographe.blogspot.com/2009 ... awata.html

_______________
Un des "romans porno" les plus populaires parait-il. Sans doute en grande partie grâce à la réalisation soignée de Chusei Sone. Indéniablement, l'esthétique du film est parfois très belle. Quelques séquences pourtant d'une grande violence sont traitées de façon très complaisante et néanmoins une certaine poésie formelle s'en dégage. C'est un paradoxe très troublant, difficile à analyser. L'histoire ne m'a pas véritablement emballé. Une bande de jeunes hommes à la sexualité pour le moins malade traine sa frustration, son absence d'espoir et de perspectives dans des chevauchées motocyclées et sauvages. Ils m'ont rappellé les jeunes oisifs de Wakamatsu dans Gendai sei hanzai zekkyo hen: riyu naki boko (Viol sans raison). C'est exactement la même thématique mais Sone ne donne pas une vision politique et sociale à son film. Nullement. Et ses personnages parviennent à peine à laisser poindre une esquisse de personnalité et de troubles subtils, comme le refoulement homosexuel par exemple qui n'apparait que subrepticement au détour d'une seule scène. Le bouleversement émotionnel d'un des personnages dû à l'incohérence profonde de son comportement que la relation entre sa soeur et ses deux comparses finit par mettre cruellement en lumière est somme toute le seul grand enjeu du film. Le final remet peut-être les personnages à leur place entre police et yakuzas : une manière comme une autre d'entrer dans l'âge adulte.
C'est donc assez décevant. Les acteurs sont de temps en temps proches de l'hystérie et laissent le spectateur au bord de l'agacement. D'autre part, les scènes érotiques, quoique très bien filmées, trainent un peu en longueur. Compte tenu de la violence du propos, elles ne sont pas du tout excitantes. M'enfin, me direz-vous, c'est affaire de goût. Disons que je doute un peu des intentions réellement érotiques du film. L'érotisme me parait plus de l'habillage que la raison d'être du film. C'est d'abord un film noir, un polar où les personnages malsains expriment leur mal-être dans une sexualité inaboutie. Ce n'est pas le premier film de ce genre que je vois et je commence à craindre une certaine lassitude de ma part (j'en ai encore quelques-uns de la série Angel Guts à voir). J'espère un renouvellement de la problématique.

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Un pinku eiga très... trop complaisant dont les scènes érotiques sont légions et s'étirent en disgracieuse longueur malheureusement, perdant tout légitimité et toute crédibilité. L'histoire n'est que prétexte pour aligner les scènes dénudées. Le fond de l'histoire est très creux avec les poncifs du genre : les bandes de jeunes punks qui tirent la langue et se rasent les sourcils ; les yakuzas qui flinguent sur tout ce qui bouge sans sourciller non plus (ils se rasent itou) ; les filles sont forcément lesbiennes (ça rapporte 10 minutes de scènes saphiques pour pas cher) ; le métro c'est dangereux ouhlala et tout le monde ferme les yeux sur les horreurs qui se passent devant eux ouhlala que le monde est cruel et lache!
Les acteurs font correctement leur travail. C'est bien le seul point à peu près positif d'un film boulet très lourd, violent pour être violent, assez bas en somme, n'apportant rien du tout.
A oublier.
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Jokôsei: tenshi no harawata (Angel Guts: High School Coed) (Chusei Sone, 1978) :
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Un des "romans porno" les plus populaires parait-il. Sans doute en grande partie grâce à la réalisation soignée de Chusei Sone. Indéniablement, l'esthétique du film est parfois très belle. Quelques séquences pourtant d'une grande violence sont traitées de façon très complaisante et néanmoins une certaine poésie formelle s'en dégage. C'est un paradoxe très troublant, difficile à analyser. L'histoire ne m'a pas véritablement emballé. Une bande de jeunes hommes à la sexualité pour le moins malade traine sa frustration, son absence d'espoir et de perspectives dans des chevauchées motocyclées et sauvages. Ils m'ont rappellé les jeunes oisifs de Wakamatsu dans Gendai sei hanzai zekkyo hen: riyu naki boko (Viol sans raison). C'est exactement la même thématique mais Sone ne donne pas une vision politique et sociale à son film. Nullement. Et ses personnages parviennent à peine à laisser poindre une esquisse de personnalité et de troubles subtils, comme le refoulement homosexuel par exemple qui n'apparait que subrepticement au détour d'une seule scène. Le bouleversement émotionnel d'un des personnages dû à l'incohérence profonde de son comportement que la relation entre sa soeur et ses deux comparses finit par mettre cruellement en lumière est somme toute le seul grand enjeu du film. Le final remet peut-être les personnages à leur place entre police et yakuzas : une manière comme une autre d'entrer dans l'âge adulte.
C'est donc assez décevant. Les acteurs sont de temps en temps proches de l'hystérie et laissent le spectateur au bord de l'agacement. D'autre part, les scènes érotiques, quoique très bien filmées, trainent un peu en longueur. Compte tenu de la violence du propos, elles ne sont pas du tout excitantes. M'enfin, me direz-vous, c'est affaire de goût. Disons que je doute un peu des intentions réellement érotiques du film. L'érotisme me parait plus de l'habillage que la raison d'être du film. C'est d'abord un film noir, un polar où les personnages malsains expriment leur mal-être dans une sexualité inaboutie. Ce n'est pas le premier film de ce genre que je vois et je commence à craindre une certaine lassitude de ma part (j'en ai encore quelques-uns de la série Angel Guts à voir). J'espère un renouvellement de la problématique.
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Re: Erotik topic
Eh bien ! Eh bien ! Tu vas pas nous laisser tomber non ?Alligator a écrit :Ce n'est pas le premier film de ce genre que je vois et je commence à craindre une certaine lassitude de ma part (j'en ai encore quelques-uns de la série Angel Guts à voir). J'espère un renouvellement de la problématique.

Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
Henri Jeanson
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Re: Erotik topic
Non non, y a un Ishii et un Tanaka que je verrai sûrement avec plaisir.Major Dundee a écrit :Eh bien ! Eh bien ! Tu vas pas nous laisser tomber non ?Alligator a écrit :Ce n'est pas le premier film de ce genre que je vois et je commence à craindre une certaine lassitude de ma part (j'en ai encore quelques-uns de la série Angel Guts à voir). J'espère un renouvellement de la problématique.
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Re: Erotik topic
Tenshi no harawata: Akai kyôshitsu (Angel Guts: Red Classroom) (Chusei Sone, 1979) :

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Chusei Sone est un cinéaste esthète, dont l'oeil fourmille d'idées et participe à l'élaboration de plans pensés, riches et habiles. C'est déjà un acquis quand on voit apparaitre son nom au générique : on sait qu'il y aura forcément un langage filmique élaboré, une manière de filmer conçue pour signifier. Parfois il peut se laisser aller à la facilité, comme ce plan de nuit, sous la pluie, où Yûki Mizuhara attend en vain Keizô Kani'e. Quand on attend quelqu'un qui ne vient pas, est-il obligatoire qu'il fasse nuit et qu'il pleuve? Sinon le cinémascope est très agréablement utilisé. L'oeil est charmé à maintes reprises.
Mais là ne réside pas l'essentiel du film. C'est bien d'avantage dans cette histoire d'amour impossible entre les deux personnages. Lui, Keizô Kani'e, patron de magazines érotiques trashs, blasé par son boulot, s'illumine enfin à la vue d'une jeune femme dans un pinku eiga. Il part à sa recherche et la trouve à l'accueil d'un hôtel. Elle, Yûki Mizuhara, se révèle être en proie à une nymphomanie dévalorisante et autodestructrice. Cette idylle naissante pourrait constituer une bouée de sauvetage mais Keizô Kani'e arrêté pour détournement de mineur disparait de sa vie. Trois ans passent et il la retrouve prostituée. On assiste à la descente aux enfers de ces deux êtres abîmés. Elle, dans une sexualité débridée, culpabilisante et mortifère, lui, dans une passion tout aussi destructrice et aveuglante. Ce sont ces portraits communs, parallèles, puis qui se réjoignent que Sone met en scène de manière efficace.
Le film manque un peu de rythme mais pas d'idées de mise en scène : les miroirs déformants, les regards croisés qui en disent long. Au final, avec des acteurs formidables, sauf peut-être Ryoichi Kusanagi qui en fait toujours des tonnes, Sone construit un mélodrame très noir où la sexualité joue un rôle très important de catalyseur du mal-être. Les deux personnages souffrent d'une estime de soi considérablement amoindrie. Leurs corps, leurs pulsions polarisent cette douleur, cette inadéquation à la vie urbaine et dense de la vie japonaise.
Un film gris et noir, triste, avec des espoirs sans cesse déçus.

autres caps
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Chusei Sone est un cinéaste esthète, dont l'oeil fourmille d'idées et participe à l'élaboration de plans pensés, riches et habiles. C'est déjà un acquis quand on voit apparaitre son nom au générique : on sait qu'il y aura forcément un langage filmique élaboré, une manière de filmer conçue pour signifier. Parfois il peut se laisser aller à la facilité, comme ce plan de nuit, sous la pluie, où Yûki Mizuhara attend en vain Keizô Kani'e. Quand on attend quelqu'un qui ne vient pas, est-il obligatoire qu'il fasse nuit et qu'il pleuve? Sinon le cinémascope est très agréablement utilisé. L'oeil est charmé à maintes reprises.
Mais là ne réside pas l'essentiel du film. C'est bien d'avantage dans cette histoire d'amour impossible entre les deux personnages. Lui, Keizô Kani'e, patron de magazines érotiques trashs, blasé par son boulot, s'illumine enfin à la vue d'une jeune femme dans un pinku eiga. Il part à sa recherche et la trouve à l'accueil d'un hôtel. Elle, Yûki Mizuhara, se révèle être en proie à une nymphomanie dévalorisante et autodestructrice. Cette idylle naissante pourrait constituer une bouée de sauvetage mais Keizô Kani'e arrêté pour détournement de mineur disparait de sa vie. Trois ans passent et il la retrouve prostituée. On assiste à la descente aux enfers de ces deux êtres abîmés. Elle, dans une sexualité débridée, culpabilisante et mortifère, lui, dans une passion tout aussi destructrice et aveuglante. Ce sont ces portraits communs, parallèles, puis qui se réjoignent que Sone met en scène de manière efficace.
Le film manque un peu de rythme mais pas d'idées de mise en scène : les miroirs déformants, les regards croisés qui en disent long. Au final, avec des acteurs formidables, sauf peut-être Ryoichi Kusanagi qui en fait toujours des tonnes, Sone construit un mélodrame très noir où la sexualité joue un rôle très important de catalyseur du mal-être. Les deux personnages souffrent d'une estime de soi considérablement amoindrie. Leurs corps, leurs pulsions polarisent cette douleur, cette inadéquation à la vie urbaine et dense de la vie japonaise.
Un film gris et noir, triste, avec des espoirs sans cesse déçus.