Revenons à l’époque ou Depardieu ne faisait pas essentiellement des nanars : Le retour de Martin Guerre demain sur France 5. Honte à moi, je connais bien davantage la version Richard Gere.
Dernière modification par Supfiction le 11 mars 18, 21:30, modifié 1 fois.
Le retour de Martin Guerre, un de mes films français favoris. Histoire géniale et reconstitution érudite de la France paysanne du XVIe siècle (je soupçonne le Michael Kohlhaas d'Arnaud des Pallières d'avoir puisé son esthétique du terroir ici).
La fin (pas seulement le procès, la toute, toute dernière scène avec Bertrande de Rols) est gravée dans ma mémoire.
Un film étrangement mésestimé ou passé sous silence alors que c'est vraiment pour moi le cinéma français dans ce qu'il est capable de meilleur.
Edit : je veux bien croire que la vraie histoire soit accessible en un clic sur le net, mais
J’avais même pas fait attention au coup de génie de TF1 Video. On aurait dû leur envoyer le Commissaire en représaille.
J’ai édité l’image, on sait jamais il y en a peut-être qui connaissent pas.
Supfiction a écrit :Revenons à l’époque ou Depardieu ne faisait pas essentiellement des nanars : Le retour de Martin Guerre demain sur France 5. Honte à moi, je connais bien davantage la version Richard Gere.
Supfiction a écrit :Revenons à l’époque ou Depardieu ne faisait pas essentiellement des nanars : Le retour de Martin Guerre demain sur France 5. Honte à moi, je connais bien davantage la version Richard Gere.
Si je me souviens bien Gere va se faire pendre, il se confesse et avoue qu'il a été un imposteur ce qui devrait lui apporter la rédemption, du moins c'est ce qu'on peut penser.
A noter que le Blu ray de Sommersby est dispo chez Warner US avec st français mais bizarrement pas de VF (Foster se doublait elle même)
Jeremy Fox a écrit :
... qui était à mon avis bien moins ennuyeuse
Tu peux rougir, tu peux rougir.
Finalement je confirme mon souvenir et celui de Jeremy : Sommersby est bien meilleur que Martin Guerre (sauf éventuellement pour les passionnés des moeurs du moyen âge).
En 1974, Gérard Depardieu terminait le tournage de Pas si méchant que ça de Claude Goretta, avant de se lancer dans l’aventure 1900 de Bernardo Bertolucci, et la chaîne belge RTS était allée voir de plus près cette valeur montante du cinéma.
Avec des interviews de Sautet, Montand, Piccoli, Marlène Jobert...
En 1980, Jacques Chancel recevait Depardieu sur France Inter pendant une heure dans radioscopie. La musique du générique de Delerue démarre et on écoute cet homme qui aligne les mots comme personne ne le fait encore aujourd'hui.
Toute la.partie où il raconte avec précision qu'il a du mal à payer ses impôts et que franchement c'est vraiment la chose qui le tracasse le plus montre rétrospectivement qu'il a eu de la suite dans les idées. Il est aussi émouvant quand il parle de Guillaume 9 ans quand il dit qu'il aime La bavure mais sans plus et qu'il préfère Le dernier métro car il aime les histoires d'amour.
J’exhume ce texte de Peeping Tom après avoir découvert ce film :
Tom Peeping a écrit :
Je n'ai rien oublié (Bruno Chiche, 2010) 0
Un sexagénaire en début d'Alzheimer s'installe dans le pavillon du parc d'un ami d'enfance, grande fortune industrielle. Très vite, on se doute qu'un secret de famille va surgir. Tout est faux dans ce poussif drame bourgeois à la mise en scène inexistante qui réussit à gâcher un casting du tonnerre : Depardieu (qui surjoue la démence en poupon émerveillé), Arestrup, Françoise Fabian et Nathalie Baye. Une purge éhontée dont j'ai vu la moitié en fast forward. BR FR
Je te trouve très sévère. Casting incroyable oui mais très bien employé et je trouve Depardieu touchant, un peu Obelix sur les bords certes mais quand c’est face aux sublimes Alexandra Maria Lara et Françoise Fabian, c’est désarmant. Arestrup est génial comme d’habitude. Il est vrai qu’avec un autre casting, on s’ennuierait vite.