Flol a écrit :Ben mince, tu viens de citer un de ses moins bons.
Un film avec Madeleine Stowe se place d'emblée en tête de liste je t'aime Madeleine
Plus sérieusement, je ne fais pas de Michael Mann une bête noire, tu l'auras compris et tous les titres que tu cites m'intéressent mais je reste tiède dans l'ensemble.
mannhunter a écrit :même s'il y a eu des réécritures Mann n'est pas à l'origine du scénario (comme pour "Hacker")
Non, non, je parlais d'écriture cinématographique au sens large! (le langage de Mann ne touche pas).
oui mais comme il est scénariste de la plupart de ses films ça peut être lié aussi à ses sujets, thèmes, personnages qui peuvent laisser froid. Les détracteurs de son cinéma ou ceux qui y sont indifférents lui reprochent en général son premier degré, la froideur ou du moins la distance dans le traitement de ses sujets.
Alexandre Angel a écrit :
Flol a écrit :Ben mince, tu viens de citer un de ses moins bons.
Un film avec Madeleine Stowe se place d'emblée en tête de liste je t'aime Madeleine
Madeleine est un atout indéniable certes mais le film est un des rares qui échappe à l'urbain au trip planant néons synthé et hi tech. Donc susceptible de plaire par son classicisme -comme dans une certaine mesure "Public enemies"- à l'opposé de son style moderne voire moderniste, comme disait Gans..
Dernière modification par mannhunter le 18 mars 20, 10:42, modifié 1 fois.
mannhunter a écrit :
donc tu as dû voir ça aussi?:
Non, faut pas exagérer Je suis pas mordu à ce point mais à un moment donné c'était la plus belle pour moi (et je vois pas d'actrices actuelles qui puissent lui faire concurrence, à mon goût).
Supfiction a écrit :Je découvre que Madeleine Stowe a arrêté sa carrière au cinéma il y a 17 ans, à l’age de 45 ans (last Fuckable Day ?).
22 films seulement.
Dommage qu'elle n'ait pas pu réaliser son vieux projet de western "Captives"...:
J'ai écouté l'intégrale des podcasts, toujours intéressant, surtout sur ce cinéaste qui manque cruellement, ça va me relancer sur l'idée de me replonger à nouveau dans ses films, j'aimerais beaucoup revoir Comme un homme libre, découvert il y a plus de 10 ans sur le câble.
Sur le deuxième podcast, j'ai plus de réserve sur une partie des remarques concernant Heat, de mémoire :
"Là où le film a le plus d'impact, c'est dans les couches populaires, si t'as un oncle qui a fait de la taule, tu sais que les mecs se comportent comme çà... le public le plus affecté par ce film sont ceux qui ne peuvent exister dans la société ou briller par leur talent que dans la malhonnêteté"
Une grille de lecture qu'on entend souvent avec un autre film de Pacino, Scarface.
Sans occulter le fait que le film puisse parler suffisamment fort à certains et de la manière la plus large possible, c’est une vision réductrice du spectateur du film de Mann, une interprétation un peu poussive.
Et sinon Manhunter, en sais-tu plus sur la prochaine série de Michael Mann, Tokyo Vice?