Publié : 11 déc. 05, 11:30
Beaucoup aimé Le Passager de la Pluie. La relation entre Marlène Jobert (une putain de canon) et Charles Bronson (génialement cynique) est vraiment savoureuse. 

N'ayant pas vu ce topic à l'époque (à mon grand étonnement), j'avous pour ma part beaucoup apprécier cet excellent suspense qu'est Le passager de la pluie avec ce face à face tendu entre Bronson et Jobert.Monsieur X a écrit :Beaucoup aimé Le Passager de la Pluie. La relation entre Marlène Jobert (une putain de canon) et Charles Bronson (génialement cynique) est vraiment savoureuse.
+1 Un film vraiment délicieux, où Delon est exactement l'acteur qu'il fallait pour le rôle.christian a écrit :et puis la musique envoûtante de Schifrin aide beaucoup à apprécier Delon dans ce film
J'ai aussi retrouvé cet avisNestor Almendros (le 14 juin 2007) a écrit :AU-DELA DES GRILLES de René Clément
D'un côté on a un scénario honnête mais pas transcendant non plus, se contentant de quelques figures classiques dans une histoire qui m'a finalement moyennement emballé. Avec un Gabin sec, pessimiste, assez intérieur mais qui dévoile un peu de chaleur dans quelques scènes.
D'un autre côté, le film (1949) est tourné en Italie, en décors réels, avec Gênes délabré, encore dans les conséquences de la guerre. Impossible de ne pas penser au courant néo-réaliste, à ces classiques du cinéma italien. C'est le point fort du film, cet aspect presque documentaire, observateur (pour nous, français) de la vie de la société italienne de l'époque, toutes proportions gardées toutefois car comme RIZ AMER le film est tourné avec quelques moyens (travellings, etc.) et l'observation s'arrête à quelques habitudes de vie quotidienne...
Mais ce qui m'amène ce soir, c'est surtout le revisionnage dedortmunder (le 24 juin 2006) a écrit :Au dela des grilles (René Clement 1949 en NB) 7/10
Comédie dramatique avec Jean Gabin et Isa Miranda
DVD Z2 Studio Canal: Qualité d'image très médiocre
Tourné à Genes dans les ruines et les décombres d'une ville défigurée par les bombardements, ce film offre d'emblée une ambiance dramatique et oppressante. Dans la plus pure tradition néo réaliste italienne, cette noirceur est adoucie par la verve et la truculence du petit peuple génois, qui tente de survivre dans la bonne humeur.
La dessus, se greffe le destin d'un fugitif clandestin rattrapé par son passé au moment ou il rencontre l'Amour.
L'adaptation, les dialogues d'Aurenche et de Bost, démontrent une fois de plus qu'il ont été injustement descendus par la Nouvelle vague.
Excellente interprétation des 2 tetes d'affiche et confirmation que le début des années 1950 est selon moi, l'une des meilleures périodes de Jean Gabin (La Marie du port, La vérité sur bébé Donge, La vierge du Rhin, Touchez pas au grisbi, Des gens sans importance, Gas oil...).
Jeu sobre, absence de cabotinage, ces film confirment les propos d'Audiard (dans Audiard par Audiard chez René Chateau ), qui révèle que Gabin fut le premier comédien à dire naturellement son texte (au grand dam des preneurs de son de l'époque, parait-il), sans forcer la voix, ni déclamer, comme les acteurs d'avant guerre.
Et puis tant qu'on y estMiss Nobody (le 3 mars 2006) a écrit :PLEIN SOLEIL
L'histoire du talentueux M.Ripley m'avait déjà enthousiasmé il y a quelque années dans le remake de A.Minguella avec Matt Damon. Quel plaisir de voir à présent l'original, finalement bien superieur au remake.
« Plein Soleil » est une veritable réussite, un film brillant comme son interprète, le jeune (et diablement beau) Alain Delon, qui a le physique parfait pour cet imposteur machiavelique mais sympathique (au fond, on n'aimerait bien qu'il s'en sorte) qui aimerait bien avoir sa place, lui aussi, sous le soleil italien. Un très bon moment.
8/10
Frank Jessup (le 7 juin 2005) a écrit :Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
Il n'a pas l'air d'etre un film majeur de Clement, ni d'etre particulierement admiré, pourtant, avec un peu de recul, et une revision, je crierai peut etre au chef-d'oeuvre.