Je profite de la remontée du topic pour y rapatrier quelques uns de mes avis
Le Bal des sirènes (Bathing Beauties) 1944
Ceux pour qui le Musical rimerait seulement avec élégance, délicatesse et intelligence peuvent détourner les talons et fuir au plus vite car
Bathing Beauty est au contraire un monument ‘kitchissime’ de mauvais goût assumé à tous les niveaux. Dire qu’il aura fallu sept scénaristes pour arriver à pondre ce script est peut-être d’ailleurs le gag le plus drôle du film. Se rendront vite compte pourquoi, ceux qui ne sont pas effrayés par l’humour pachydermique de Red Skelton, les sourires ‘colgates’ et figés d’Esther Williams, les nombreuses chansons sud américaines vociférées par Carlos Ramirez et jouées par Xavier Cugat, les multiples airs virtuoses jouées par la trompette endiablée d’Harry James, les leçons d’orgue électronique octroyées par Ethel Smith, etc...Ceux qui ont réussi à passer l’épreuve de cette énumération ne devraient pas regretter de s’être rendus à ce bal grotesque puisque le chef d’orchestre de ce divertissement, destiné avant tout à soutenir le moral des troupes américaines pendant la Seconde Guerre mondiale, n’est autre que George Sidney, réalisateur qu’il faut absolument continuer à réévaluer, la preuve flagrante de son talent éclatant une nouvelle à la vision de ce
Bal des sirènes au pitch pourtant aussi ténu que la grâce et la finesse d’un Red Skelton en tutu dansant Casse-noisette, un papier de bonbon collé aux pointes ! A ce propos, son numéro, aussi lourd soit-il, est, avouons-le sans honte, franchement hilarant (c’est tout de même Buster Keaton qui serait à l’origine de nombreux gags). L’histoire est tellement lâche que d’innombrables interludes musicaux viennent la court-circuiter à la moindre occasion. Qu’à cela ne tienne, l’homme qui réalisera plus tard des chefs-d’œuvre aussi mémorables que
Kiss me Kate,
Harvey Girls,
Les Trois mousquetaires ou
Scaramouche s’en donne déjà ici à cœur joie. Sa mise en scène débridée et constamment inventive s’avère brillante et atteint une sorte d’apothéose lors du fameux ballet nautique final. Il se permet ici (comme déjà dans d’autres numéros auparavant, notamment ceux du trompettiste Harry James) des mouvements de caméra et de grue, des raccords, des travellings absolument étonnants. Il fallait oser ; Sidney a très bien fait de foncer tête baissée sans peur du ridicule et de nous offrir une comédie musicale aussi dynamique. A ce niveau de kitsch, ça en devient carrément jouissif d'autant plus que la palette de couleur d’Harry Stradling éclabousse l’écran nous en mettant plein les mirettes, et qu’Esther Williams est décidément toujours aussi belle.
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Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) 1945
Une comédie musicale de 140 minutes sur une intrigue plus que ténue et à la réputation assez médiocre ; tout laissait à penser que l'ennui allait être de la partie. C'était sans compter sur le talent indéniable de George Sidney qui joue avec sa caméra et le montage avec une virtuosité certaine (chaque séquence musicale pourrait s'apparenter à un exercice de style) ; c'était sans compter aussi sur un trio d'acteurs/chanteurs qui force la sympathie, que ce soit Gene Kelly, Frank Sinatra et la charmante Kathryn Grayson. Enfin, un tracklisting éclectique et presque totalement réussi avec en point d'orgue la sublime chanson
'I Fall In Love Too Easily', un des tubes de Sinatra. Entraînant, drôle, charmant, sympathique, coloré et joyeux, un cocktail festif et revigorant. Le point faible pourrait effectivement être le scénario qui nous semble avoir été écrit au jour le jour ; mais en même temps, ça en fait un film un peu à part, d'une assez grande liberté finalement avec ce mélange de numéros aussi différents les uns des autres, ces nombreux décors et cette durée inaccoutumée. En voyant à peu de temps d'intervalles
Le Bal des sirènes et ce film-ci, on peut affirmer que le style Sidney était bien réel, la preuve étant qu'il est reconnaissable en quelques plans ou séquences. Une très bonne comédie musicale MGM qui nous fait rappeler qu'Arthur Freed n'était pas le seul grand producteur de 'Musicals à la MGM mais qu'il fallait aussi compter sur Joe Pasternak.
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Harvey girls 1946
1885. Dans le train qui la conduit à Sandrock, au Nouveau mexique, où elle doit épouser un certain H.H. Hartsey qu’elle n’a jamais vu, une jeune fille de l’Ohio, Susan Bradley, rêve à sa vie future. Le wagon est rempli des futures serveuses du restaurant réputé de Fred Harvey, qui fait face au saloon malfamé «L’Alhambra». Arrivé à bon port et décidant en consentement mutuel avec son "époux" de ne plus se marier, elle décide de rester quand même et de faire partie des Harvey Girls...
L'Ouest a inspiré Broadway et le 'Musical' à de nombreuses reprises (
Oklahoma,
Annie reine du cirque,
Calamity Jane,
Red Garters...) mais jamais le mélange du western et de la comédie musicale n'avait été aussi réussi. Il faut dire que les chansons (écrites par Harry Warren et Johnny Mercer) sont toutes superbes et que les équipes artistiques de la MGM s'en sont données à coeur joie niveau photo, décors et costumes ; c'est chatoyant à profusion (rarement justement les décors et les costumes d'un film du genre n'auront été aussi colorés). Le ton est chaleureux et le film de Sidney bénéficie d'un scénario bien écrit à défaut d'être original. Car si l'intrigue romanesque est pour le moins banale, le couple John Hodiak / Judy Garland est très crédible et fonctionne à merveille. Niveau mise en scène, Sidney oblige, ça vole très haut (voir les mouvements de caméra lors du numéro "
On the Atchison, Topeka and the Santa Fe") et même si certains numéros pourront paraître un poil trop étirés, le bonheur est constant. En bonus, un numéro de claquette de Ray Bolger (qui a toujours du être déçu de ne pas avoir son numéro acrobatique inclu dans
le Magicien d'Oz) parmi les plus spectaculaires jamais vu, Cyd Charisse tournoyant autour d'un piano et le visage toujours aussi charmant et charmeur de cette actrice superbe à la voix inimitable qu'est la délicieuse Judy Garland. Il faut l'avoir vu deux pistolets à la main aller semer la terreur' dans le saloon... Selon moi, un des sommets du genre.
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Les Trois Mousquetaires (The Three Musketeers) 1948
Après
le Robin des Bois de Michael Curtiz, voici peut-être le film d’aventure toutes époques et toutes nationalités confondues, le plus rythmé, le plus vigoureux et le plus bondissant. George Sidney filme cette adaptation de Dumas comme s’il s’agissait d’un ‘musical’ (son genre de prédilection), avec entrain et jubilation, et chorégraphie les combats comme des ballets. Le résultat est à la hauteur des espérances des admirateurs du grand romancier français : aussi éloigné dans le texte que proche dans le ton, l’auteur de tant de grands romans d’aventures n’aurait certainement pas renié ce film ‘bon vivant’, coloré, fougueux et remuant. Autant dire que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde tout au long des 126 minutes que dure le film ! Le casting est aussi réussi qu’étonnant même si au départ, assez peu probant sur le papier : Gene Kelly cabotine avec talent et se révèle très convaincant dans le rôle du quatrième mousquetaire ; June Allyson interprète une délicieuse Constance ; Vincent Price est un Richelieu idéal… Mais la palme revient au couple Athos-Milady, respectivement Van Heflin et Lana Turner, cette dernière plus belle et détestable que jamais. Après deux heures de rebondissements ininterrompus, ces deux acteurs vous feront certainement venir les larmes aux yeux lors du final qui n’a rien à envier émotionnellement à celui du bouquin. L’équipe technique de la MGM n’est pas en reste et met tous les atouts de côtés pour que son luxueux objet scintille de mille feux : photographie, costumes, décors, musiques, tout est à l’avenant et finissent de faire de ce film un petit chef-d’œuvre totalement jouissif. Mais George Sidney ne s’arrêtera pas en si bon chemin et fera encore mieux quatre ans plus tard avec son magnifique
Scaramouche. En attendant, courez, sautez, ferraillez en compagnie de cette joyeuse troupe : Un pour tous, tous pour un !
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Annie reine du cirque (Annie Get your Gun 1950
S'il s'agit avant tout d'une comédie musicale,
Annie get your Gun peut aussi avoir sa place dans le western (tout comme
Harvey Girls du même Sidney ou
Calamity Jane) puisqu'elle évoque l'histoire de Annie Oakley, 'la fille la plus rapide de l'Ouest' qui fut l'une des 'attractions' les plus célèbres du cirque de Buffalo Bill. En voyant les bonus des scènes tournées par Judy Garland, on regrette que ce ne fut pas elle qui soit finalement choisie. Betty Hutton chante heureusement bien mais peut s'avérer assez vite pénible en tant qu'actrice ; il faut dire qu'elle doit en faire des tonnes 105 minutes durant dans un registre qui ne fait pas dans la dentelle. Mais au final, tout comme Doris Day en Calamity, sa vitalité et son entrain arrivent à faire passer la pilule Face à elle, un Howard Keel vraiment à l'aise dans ce rôle de vantard, précurseur de celui qu'il tiendra dans
les 7 femmes de barberousse. Si l'ensemble est plutôt languissant et peu passionnant dans son intrigue, le film est néanmoins tout à fait regardable grâce aux superbes chansons d'Irving Berlin, au talent habituel des techniciens de l'équipe d'Arthur Freed et à la mise en scène toujours aussi efficace (même si moins inspirée qu'habituellement) du grand George Sidney. Une scène d'anthologie, celle de la 'scène de ménage'
'Anything you can do' chantée par le couple vedette du film. Bref, très mineur mais néanmoins très sympathique avec aussi en bonus la célébrissime chanson
There's no Business like Show Business
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Show Boat 1951
Un Show Boat sur le Mississipi. La vedette dénoncée par un homme jaloux, arrêtée parce qu'elle était métisse et mariée à un blanc, obligée de quitter la revue. La fille du propriétaire du bateau qui tombe amoureuse d'un joueur sous les yeux courroucés de sa mère. La déchéance de tous ses personnages dans l'alcoolisme, le jeu et la pauvreté. La naissance d'un bébé et les retrouvailles et réconciliations de presque tout ce petit monde.
Show Boat avait déjà été adapté deux fois à l'écran avant de tomber entre les mains du réalisateur qui pouvait en tirer le plus fort potentiel, George Sidney et sa caméra fluide, virevoltante et aérienne. Un film musical qui n'est pas une comédie mais un vrai mélodrame avec tous ses ingrédients, son romantisme, ses outrances et exagérations, ses envolées lyriques et dramatiques. Le résultat est formidable d'abord par le fait que la partition de Jerome Kern est tout simplement sublime, une étonnante succession de standards tour à tour joyeux ou poignants, de
'Ol' Man River' à
'Can't Help Lovin' Dat Man' en passant par
'Life Upon the Wicked Stage' ou
'Bill' sans oublier la splendide
Make Believe... On peut quand même regretter d'avoir fait doubler Ava Gardner car je trouve son interprétation de ses deux chansons (que l'on peut entrendre dans la BOF) bien plus émouvante que celle néanmoins magnifique de Annette Warren. Aux côtés d'une Ava Gardner étonnante dans le rôle de la métisse Julie Laverne surtout dans la deuxième partie qui la voit sombrer dans l'alcoolisme, on trouve le couple formé par Howard Keel et Kathryn Grayson qui fonctionne à merveille ; l'alchimie qui s'opère lors de leurs scènes d'amour ou plus encore quand leurs voix viennent se confondre lors de plusieurs chansons fait venir des frissons de bonheur. A tel point qu'on le reformera à nouveau dans un autre chef-d'oeuvre de George Sidney deux ans plus tard,
Kiss Me Kate. L'acteur à la voix profonde devrait faire fondre les plus endurcis lors de ses retrouvailles finales avec sa petite fille qu'il n'avait encore jamais vu ; entonnant la chanson phare du film,
'Make Believe', sa voix se casse sous l'émotion et il s'effondre dans ses bras alors que la femme qu'il avait abandonné se jette à son tour à son cou.
Alors oui, il faut aimer et ne pas avoir peur des bons sentiments, des baisers langoureux et enflammés sur fond de coucher de soleil de studio, des déclarations d'amour emportées, des couleurs irréalistes et chatoyantes du Technicolor, des clichés sur le Sud des USA, des très nombreux intermèdes chantés... Mais l'interprétation est si convaincante (hormis Joe E. Brown qui en fait un peu trop), la mise en scène si euphorisante et la musique si touchante que les amateurs en redemandent. A signaler aussi la première véritable longue présence à l'écran du couple de danseur acrobatique Marge et Gower Champion absolument craquant dans les amusants
'I Might Fall Back On You' et
'Life Upon the Wicked Stage'. Si le scénario avait été un peu mieux écrit, nous nous trouverions devant un véritable chef-d'oeuvre ; nous n'en sommes cependant pas très éloigné.
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Scaramouche 1952
Sous la Révolution Française, Le marquis de Mayne (Mel Ferrer) est chargé par la reine Marie-Antoinette (Nina Foch) de veiller sur Aline de Gavrillac (Janet Leigh) et d'éliminer l'écrivain révolutionnaire Marcus Brutus. Ce dernier est en fait un jeune noble qui, pour se cacher, quitte Paris grâce à un ami, André Moreau (Stewart Granger) ; mais le Marquis retrouve sa trace et le tue en duel. André Moreau jure de venger son ami. Pour échapper aux hommes du marquis, il prend la place de l'acteur qui joue Scaramouche dans une troupe ambulante dont la vedette, Lenore (Eleanor Parker), devient sa maîtresse... Au petit jeu du 's'il ne devait en rester qu'un', je choisirais sans hésitation aucune Scaramouche dans le domaine du film de cape et épée et même plus globalement du film d'aventure. Pour l'anecdote, il y a de grandes chances pour que Patrick Brion en fasse de même, lui qui a signé pendant des dizaines d'années des notules télé dans Télérama sous le pseudonyme d'André Moreau et qui en fait une dythirambe dans un de ses pavés sur les différents genres cinématographiques. Et en effet, difficile de ne pas succomber au charme exaltant de ce pur chef-d'oeuvre : 115 minutes de panache, d'humour, de dialogues savoureux, de rythme effréné, de somptuosité de la mise en scène... Un scénario exceptionellement intelligent, un Technicolor étincelant, des décors et costumes somptueux, une partition vigoureuse et touchante de Victor Young, une émotion qui affleure à certains moments et les larmes qui vous viennent aux yeux dans le dernier quart d'heure. Et des acteurs tous aussi formidables de Stewart Granger à Mel Ferrer sans oublier Janet Leigh mais surtout Eleanor Parker qui trouve ici l'un des rôles féminins les plus beaux du cinéma hollywoodien : ses relations avec le personnage que joue Stewart Granger sont parmi les plus jouissives de l'histoire du cinéma. Et scène d'anthologie entre toutes, le duel final qui surclasse tout ce qui a été fait avant et qui n'a toujours pas été dépassé : le coeur bat pendant dix minutes grâce au réglage de cette séquence d'une perfection qui confirme l'immense talent de George Sidney. La Révolution Française revue et corrigée par Rafele Sabatini et Hollywood, que du bonheur !!!
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Kiss me Kate (Embrasse moi chérie) 1953
Sous facade d'un divertissement allègre, sans presque aucun artifice (si ce ne sont les artifices purement théâtraux du style maquillage ou jeu d’acteur) ni sophistication excessive, se dévoile une ironie et une distanciation qui viennent pour notre plus grand bonheur enrichir cette enthousiasmante et brillante variation pirandellienne, à partir de
la Mégère apprivoisée de Shakespeare, mêlant théâtre et réalité avec grande intelligence et virtuosité.
Chef-d’œuvre de Cole Porter et l’un des sommets du musical de Broadway,
Kiss me Kate est une collection d’éblouissants numéros musicaux chorégraphiés par Hermes Pan dans des décors stylisés à l’extrême sans que jamais (ou si peu) l’action n’ait eu besoin d’être aérée ; on ne sort quasiment pas du théâtre. Toutes les superbes mélodies composées par Porter pour Broadway sont utilisées pour notre plus grand bonheur. Quant à Kathryn Grayson et Howard Keel, ils n’ont jamais été aussi bons ; la soprano du musical nous gratifie même d’un superbe numéro
I hate men et nous prouve à l’occasion que sa voix pouvait prendre d’autres intonations que ses habituelles airs très proches de l’opéra : en harpie elle est ici très convaincante. Son partenaire, après sa prestation émouvante dans
Show Boat, a rarement été aussi à l’aise et décontracté et bénéficie à son tour d’un moment privilégié qui nous montre toute l’étendue de ses possibilités vocales avec
Where is the life that late I led. Osons le dire, ce
Kiss me Kate, élégant et brillant, n’aurait pas à rougir si on l’élevait dès maintenant au niveau des plus grands chefs-d'oeuvre du genre. Merci à Beule et Tom Peeping de m'avoir donné envie de découvrir cette merveille que je revois à chaque fois avec le même plaisir
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Tu seras un homme mon fils (The Eddy Duchin Story) 1956
Non seulement George Sidney a réussi sans le vouloir à enlaidir Kim Novak mais de plus, elle ne me semblait pas franchement concerné par son rôle. Quant au film (que je ne classerais pas non plus dans le genre du musical, pas plus d'ailleurs que par exemple Young Man with a Horn - mais bon, ça se discute effectivement), je l'ai trouvé très moyen ; que ce soit Sidney à la caméra ou Samuel Taylor à l'écriture, je les ai trouvé tous deux très peu inspirés. Heureusement, il reste une belle photographie de Harry Stradling (surtout pour les séquences de temps gris) et une partition des plus agréables, les standards se mélangeant à la musique de George Dunning dont le thème d'amour préfifure celui, magnifique, de
3h10 pour Yuma. Je n'ai malheureusement pas été touché par cette histoire qui avait pourtant tout pour m'émouvoir.
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La Blonde ou la rousse (Pal Joey) 1957
Kim Novak dans
Pal Joey chantant My
Funny Valentine : vite que je revois le film pour en parler un peu plus longuement
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L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas) 1964
L'histoire d'amour entre une monitrice de natation et d'un jeune coureur automobile à Las Vegas. Bien entendu l'intrigue est sans importance mais malheureusement le film aussi malgré la présence de George Sidney derrière la caméra. Le cinéaste a du métier et ça se voit mais il est cependant un peu fatigué et ne retrouve à aucun moment sa fougue et sa créativité de l'époque
Harvey Girls,
Bathing Beauty ou, plus proche de nous,
Pal Joey. Bref, ça se laisse regarder grâce entre autre à une course automobile très bien filmée et une belle utilisation de la couleur mais sans que jamais l'enthousiasme vienne nous titiller. Heureusement, il y a Ann-Margret. Elle est divinement belle et possède un peps hors du commun. Dommage alors que la musique et les numéros musicaux soient si quelconque et qu'Elvis Presley possède si peu de charisme. Une belle déception d'autant que j'en avais gardé un bon souvenir.