Votre film du mois de Novembre 2013
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
(Re-)Découvertes:
La Maman et la Putain (Eustache) 8/10
Le Jardin des Finzi-Contini (de Sica) 7,5/10
Before Midnight (Linklater) 6,5/10
Prisoners (Villeneuve) 6/10
Les Millers, une Famille en Herbe (Thurber) 6/10
Byzantium (Jordan) 5/10
The World's End (Wright) 4/10
Elysium (Blomkamp) 2/10
Révisions:
The Incredibles (Bird) 7,5/10
L'Invasion des Profanateurs de Sépultures (Siegel) 7,5/10
Votez McKay (Ritchie) 7/10
L'Illusionniste (Burger) 6/10
Le Justicier dans la Ville (Winner) 5,5/10
Love Actually (Curtis) 5,5/10
Lady in the Water (Shyamalan) 5/10
Copycat (Amiel) 4,5/10
La Maman et la Putain (Eustache) 8/10
Le Jardin des Finzi-Contini (de Sica) 7,5/10
Before Midnight (Linklater) 6,5/10
Prisoners (Villeneuve) 6/10
Les Millers, une Famille en Herbe (Thurber) 6/10
Byzantium (Jordan) 5/10
The World's End (Wright) 4/10
Elysium (Blomkamp) 2/10
Révisions:
The Incredibles (Bird) 7,5/10
L'Invasion des Profanateurs de Sépultures (Siegel) 7,5/10
Votez McKay (Ritchie) 7/10
L'Illusionniste (Burger) 6/10
Le Justicier dans la Ville (Winner) 5,5/10
Love Actually (Curtis) 5,5/10
Lady in the Water (Shyamalan) 5/10
Copycat (Amiel) 4,5/10
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Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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- G.T.O
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Snowpiercer ( Bong Joon-ho, 2013 ) : ★★
Ghost in the shell ( Mamoru Oshii, 1995) : ★★1/2
Promised land ( Gus Van Sant, 2013) : ★★1/2
Martha marcy may marlene ( Sean Durkin, 2011) : ★★★★
The Wolverine ( James Mangold, 2013) : ★
Duel ( S.Spielberg, 1971) : ★★★
Prince Avalanche ( David Gordon Green, 2013) : ★★★
Elysium ( Neil Blomkamp, 2013) : ★★ 1/2
Les aventures d'un homme invisible ( John Carpenter, 1993) : ★★★
Ghost in the shell ( Mamoru Oshii, 1995) : ★★1/2
Promised land ( Gus Van Sant, 2013) : ★★1/2
Martha marcy may marlene ( Sean Durkin, 2011) : ★★★★
The Wolverine ( James Mangold, 2013) : ★
Duel ( S.Spielberg, 1971) : ★★★
Prince Avalanche ( David Gordon Green, 2013) : ★★★
Elysium ( Neil Blomkamp, 2013) : ★★ 1/2
Les aventures d'un homme invisible ( John Carpenter, 1993) : ★★★
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Tous Les Autres S'appellent Ali (R.W. Fassbinder) : 8,5/10
Le Lauréat (Mike Nichols) [analyse filmique] : 8,5/10
La Vénus A La Fourrure (Roman Polanski) : 8,5/10
Johnny S'en va-t-en Guerre (Dalton Trumbo) [analyse filmique] : 8,5/10
Metropolis (Fritz Lang) [analyse filmique] : 8,5/10
La Jetée (Chris Marker) : 8,5/10
Lola Montès (Max Ophüls) : 8/10
Antoine Et Antoinette (Jacques Becker) : 8/10
L'Ami De Mon Amie (Eric Rohmer) : 8/10
Les Amours d'Astrée Et De Céladon (Eric Rohmer) : 7,5/10
L'Amour L'Après-Midi (Eric Rohmer) : 7,5/10
Les Nuits De La Pleine Lune (Eric Rohmer) : 7,5/10
4 Aventures De Reinette Et Mirabelle (Eric Rohmer) : 7,5/10
L'Arbre, Le Maire Et La Médiathèque (Eric Rohmer) : 7,5/10
Le Beau Mariage (Eric Rohmer) : 7,5/10
Le Signe Du Lion (Eric Rohmer) : 7,5/10
La Marquise d'O... (Eric Rohmer) : 7/10
Snowpiercer (Bong Joon-Ho) : 7/10
Le Genou De Claire (Eric Rohmer) : 7/10
Les Rendez-vous De Paris (Eric Rohmer) : 7/10
Zoo (Peter Greenaway) : 7/10
Coup De Coeur (Francis Ford Coppola) : 6,5/10
Triple Agent (Eric Rohmer) : 6/10
The Immigrant (James Gray) : 6/10
Inside Llewyn Davis (Coen Bros) 6/10
Un Prophète (Jacques Audiard) [analyse filmique] : 6/10
Le Ventre De L'Architecte (Peter Greenaway) : 6/10
Adaptation. (Spike Jonze) : 5,5/10
L'Anglaise Et Le Duc (Eric Rohmer) : 5,5/10
4:44 Dernier Jour Sur Terre (Abel Ferrara) : 5/10
Prince Of Texas (David Gordon Green) : 5/10
Perceval Le Gallois (Eric Rohmer) : 5/10
Looper (Ryan Johnson) [analyse filmique] : 4/10
Marie Antoinette (Sofia Coppola) : 3,5/10
Le Lauréat (Mike Nichols) [analyse filmique] : 8,5/10
La Vénus A La Fourrure (Roman Polanski) : 8,5/10
Johnny S'en va-t-en Guerre (Dalton Trumbo) [analyse filmique] : 8,5/10
Metropolis (Fritz Lang) [analyse filmique] : 8,5/10
La Jetée (Chris Marker) : 8,5/10
Lola Montès (Max Ophüls) : 8/10
Antoine Et Antoinette (Jacques Becker) : 8/10
L'Ami De Mon Amie (Eric Rohmer) : 8/10
Les Amours d'Astrée Et De Céladon (Eric Rohmer) : 7,5/10
L'Amour L'Après-Midi (Eric Rohmer) : 7,5/10
Les Nuits De La Pleine Lune (Eric Rohmer) : 7,5/10
4 Aventures De Reinette Et Mirabelle (Eric Rohmer) : 7,5/10
L'Arbre, Le Maire Et La Médiathèque (Eric Rohmer) : 7,5/10
Le Beau Mariage (Eric Rohmer) : 7,5/10
Le Signe Du Lion (Eric Rohmer) : 7,5/10
La Marquise d'O... (Eric Rohmer) : 7/10
Snowpiercer (Bong Joon-Ho) : 7/10
Le Genou De Claire (Eric Rohmer) : 7/10
Les Rendez-vous De Paris (Eric Rohmer) : 7/10
Zoo (Peter Greenaway) : 7/10
Coup De Coeur (Francis Ford Coppola) : 6,5/10
Triple Agent (Eric Rohmer) : 6/10
The Immigrant (James Gray) : 6/10
Inside Llewyn Davis (Coen Bros) 6/10
Un Prophète (Jacques Audiard) [analyse filmique] : 6/10
Le Ventre De L'Architecte (Peter Greenaway) : 6/10
Adaptation. (Spike Jonze) : 5,5/10
L'Anglaise Et Le Duc (Eric Rohmer) : 5,5/10
4:44 Dernier Jour Sur Terre (Abel Ferrara) : 5/10
Prince Of Texas (David Gordon Green) : 5/10
Perceval Le Gallois (Eric Rohmer) : 5/10
Looper (Ryan Johnson) [analyse filmique] : 4/10
Marie Antoinette (Sofia Coppola) : 3,5/10
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Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Film du mois de novembre :
Films (re)découverts :
Neuf mois ferme : Dupontel 1.5/10
Mirage d’Edward Dmytrik avec Gregory Peck, Diane Baker, Walter Matthau. 6.5/10
Atlantic city (1980) de Louis Malle avec Burt Lancaster, Susan Sarandon, Kate Reid, Robert Joy, Michel Piccoli, Hollis McLaren. 8/10
Cécile est morte de Maurice Tourneur (1944) scénario : Jean-Paul Le Chanois avec Albert Préjean (Maigret) 5.5/10
L’homme du sud de Jean Renoir (assistant Robert Aldrich) Zachary Scott (Sam Tucker), Betty Field (Nona Tucker). 6/10
The descendants d’Alexander Payne avec George Clooney, Shailene Woodley (sa fille), Beau Bridges, Matthew Lillard (Brian Speer). 7.5/10
Inside Llewyn Davis des frères Coen (2013) avec Oscar Isaac, Cary Mulligan, John Goodman. 7.5/10
Minnie et Moskowitz de John Cassavetes avec Gena Rowlands, Seymour Cassel 8/10
Sugarland express (1974) de Stephan Spielberg avec Goldie Hawn, William Atherton. 7/10
Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin. 1/10
Desperate (1947) d’Anthony Mann avec Steve Brody 5Steve Randall), Raymond Burr, Douglas Fowley. 6/10
L’enfer d’Henri Georges Clouzot (2009) de Ruxandra Medrea, Serge Bromberg avec Romy Schneider, Serge Reggiani, Bérénice Bejot, Jacques Gamblin. 6,5/10
La loi de la prairie de Robert Wise –Tribute to a bad man - (1957) avec James Cagney, Irene Papas, Don Dubbins. 6.5/10
Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (2013) avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup 6.5/10
La venus à la fourrure de Roman Polanski 7.5/10
Shampoo d’Hal Ashby 5/10
Umberto D de Vittorio de Sica 9/10
Films revus :
Un singe en hiver – Henry Verneuil – Jean Gabin, Susanne Flon, Jean Paul Belmondo. 8/10
L’équipée sauvage de László Benedek avec Marlon Brando, Mary Murphy, Lee Marvin. (1953) 6/10
Remorque de Jean Grémillon avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Madeleine Renaud, Fernand Ledoux. 8/10
Crésus de Jean Giono (1960) avec Fernandel, Reyllis, Marcelle RANSON-HERVE 6.5/10
Tess de Roman Polanski (1979) avec Nastassja Kinski, Peter Firth, Leigh Lawson. 9/10
L’assassin habite au 21 de Henry Georges Cluzot avec Pierre Fresnay, Susy Delair, Jean Tissier, Noël Roquevert, Pierre Larquay. 7.5/10
Crossing guard de Sean Penn 8/10
La banquière de Francis Giroux. 5.5/10
Le rouge est mis de Gilles Grangier 7.5/10
Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat 10/10
Touchez pas au grisbi de Jacques Becker 6.5/10
Do the right thing de Spike Lee 7/10


















Films revus :












Dernière modification par Frances le 30 nov. 13, 13:29, modifié 4 fois.
"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Mes films du mois :
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Mes films du mois :
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Film du mois de NOVEMBRE
The Immigrant,James Gray
Film découverts:
Snowpiercer,Bong Joon Ho(Ciné) 7,5/10
Dune,David Lynch(DVD) 7,5/10
Quai d'Orsay,Bertrand Tavernier(Ciné) 6,5/10
The Mummy,Karl Freund(Blu Ray) 6,5/10
Inside Llewyn Davis, Joel et Ethan Coen(Ciné) 7/10
Cartel,Ridley Scott(Ciné) 7/10
The Immigrant,James Gray(Ciné) 8/10
La Vénus à la fourrure,Roman Polanski(Ciné) 6,5/10
Thor 2,Alan Taylor(Ciné) 3/10
Films revus:
Shadow of a Doubt,Alfred Hitchcock(Blu Ray) 7,5/10
The Elephant Man,David Lynch(Blu Ray) 8,5/10
Les tontons flingueurs,Georges Lautner(TV) 7/10
Séries TV:
Les Sopranos,saison 1 8/10
Documentaires:
Films des mois précédents:
The Immigrant,James Gray
Film découverts:
Snowpiercer,Bong Joon Ho(Ciné) 7,5/10
Dune,David Lynch(DVD) 7,5/10
Quai d'Orsay,Bertrand Tavernier(Ciné) 6,5/10
The Mummy,Karl Freund(Blu Ray) 6,5/10
Inside Llewyn Davis, Joel et Ethan Coen(Ciné) 7/10
Cartel,Ridley Scott(Ciné) 7/10
The Immigrant,James Gray(Ciné) 8/10
La Vénus à la fourrure,Roman Polanski(Ciné) 6,5/10
Thor 2,Alan Taylor(Ciné) 3/10
Films revus:
Shadow of a Doubt,Alfred Hitchcock(Blu Ray) 7,5/10
The Elephant Man,David Lynch(Blu Ray) 8,5/10
Les tontons flingueurs,Georges Lautner(TV) 7/10
Séries TV:
Les Sopranos,saison 1 8/10
Documentaires:
Films des mois précédents:
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.

Hanzo the Razor: Sword of Justice (Kenji Misumi, 1972) 8/10
Hanzo the Razor:The Snare (Yasuzo Masumura, 1973) 8/10
Ebirah, Horror of the Deep (Jun Fukuda, 1966) 6/10
Four Weddings and a Funeral (Mike Newell, 1994) 8.5/10
Hanzo the Razor: Who's Got the Gold? (Yoshio Inoue, 1974) 7.5/10
Mad Detective (Johnnie To & Wai Ka-Fai, 2007) 8.5/10
Tetsuo (Shinya Tsukamoto, 1989) 9/10
Godzilla vs Hedora (Yoshimitsu Banno, 1971) 7.5/10
Tetsuo II: Body Hammer (Shinya Tsukamoto, 1992) 7/10
Matango (Ishiro Honda, 1963) 8/10
The Dead and the Deadly (Wu Ma, 1982) 7.5/10
Peace Hotel (Wai Ka-Fai, 1995) 3/10
Privilege (Peter Watkins, 1967) 8/10
Lonely Boy (Roman Kroitor & Wolf Koenig, 1962) 8/10
Charlie's Angels (McG, 2000) 8/10
Near Dark (Kathryn Bigelow, 1987) 8.5/10
Slightly Scarlet (Allan Dwan, 1956) 6/10
Ther Host (Bong Joon-ho, 2006) 8.5/10
Fail-safe (Sidney Lumet, 1964) 8.5/10
Gates of Heaven (Errol Morris, 1978) 8.5/10
City of gold (Wolf Koenig & Colin Low, 1957) 7/10
The Party (Blake Edwards, 1968) 8.5/10
La Cage aux folles (Édouard Molinaro, 1978) 3/10
Atragon (Ishiro Honda, 1963) 5/10
Frankenstein vs. Baragon (Ishiro Honda, 1965) 7/10
La Guerre des monstres (Ishiro Honda, 1966) 7.5/10
Incident on and off a mountain road (Don Coscarelli, 2005) 7.5/10
Charlie is my darling (Peter Whitehead & Mick Gochanour, 1966/2012) 7.5/10
La Revanche de King Kong (Ishiro Honda, 1967) 7/10
The Mariage Circle (Ernst Lubitsch, 1924) 8/10
The Big Hit (Kirk Wong, 1998) 6.5/10
Shatter (Michael Carreras, 1975) 7/10
The Beast of Hollow Mountain (Edward Nassour & Ismael Rodriguez, 1956) 6/10
Snowpiercer (Bong Joon Ho, 2013) 7.5/10
Electra Glide in Blue (James William Guercio, 1973) 8/10
Le Fils de Godzilla (Jun Fukuda, 1967) 5.5/10
Drug War (Johnnie To, 2012) 8.5/10
La Flute enchantée (Ingmar Bergman, 1975) 7/10
Midnight Mary (William Wellman, 1933) 6/10
Men from the gutter (Nam Nai Choi, 1983) 6/10
The Conversation (Francis Ford Coppola, 1974) 8/10
Hellzapoppin' (H C Potter, 1941) 8/10
Topsy-turvy (Mike Leigh, 1999) 7.5/10
Charlie's Angels: Full Throttle (McG, 2003) 4/10
Flying Dagger (Chu Yin-ping, 1993) 7.5/10
In the line of duty 4 (Yuen Woo-ping, 1989) 8/10
Taking Manhattan (Kirk Wong, 1992) 8.5/10
Police Story 2 (Jackie Chan, 1988) 7.5/10
King Dinosaur (Bert I Gordon, 1955) 6/10
The Ghost of Slumber Mountain (Willis O'Brien, 1918) 5/10
Beyond the forest (King Vidor, 1949) 7/10
Les envahisseurs attaquent (Ishiro Honda, 1968) 6/10
Godzilla's Revenge (Ishiro Honda, 1969) 6/10
The Man with the Iron Fists (RZA, 2012) 2/10
Maximum Risk (Ringo Lam, 1996) 8/10
Flash Gordon conquers the universe (Ford Beebe & Ray Taylor, 1940) 5.5/10
Knock off (Tsui Hark, 1998) 7/10
Latitude Zero (Ishiro Honda, 1969) 6.5/10
Godzilla vs Gigan (Jun Kukuda, 1972) 4/10
SPL (Wilson Yip, 2005) 6.5/10
Capturing Reality: The Art of Documentary (Pepita Ferrari, 2008) 6/10
John Carter (Andrew Stanton, 2012) 7.5/10
Jack the Giant Slayer (Bryan Singer, 2013) 7/10
Police Story 3: Super Cop (Stanley Tong, 1992) 7/10
Loving You (Johnnie To, 1995) 7/10
Zero Charisma (Andrew Matthews & Katie Graham, 2013) 5.5/10
Godzilla vs Megalon (Jun Fukuda, 1973) 4/10
Godzilla contre Mekanic Monster (Jun Fukuda, 1974) 3/10
MechaGodzilla contre-attaque (Ishiro Honda, 1975) 5/10
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Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Novembre 2013
Film du mois
Films découverts
WORKING GIRL (Mike Nichols) 6/10
SHALLOW HAL (Farrelly bros.) 6/10
SNOWPIERCER (Bong Joon Ho) 7,5/10
DOG POUND (Kim Chapiron) 6,5/10
PAULINE À LA PLAGE (Eric Rohmer) 7/10
PRINCE AVALANCHE (David Gordon Green) 7,5/10
INSIDE LLEWYN DAVIS (Coen bros.) 7,5/10
THE OUTSIDERS (Francis F. Coppola) 7,5/10
LA VENUS A LA FOURRURE (Roman Polanski) 6/110
LES NUITS DE LA PLEINE LUNE (Eric Rohmer) 7,5/10
ONE FROM THE HEART (Francis F. Coppola) 7/10
UNE FEMME DOUCE (Robert Bresson) 7/10
MOTORWAY (Soi Cheang) 5,5/10
THE IMMIGRANT (James Gray) 8/10
CAPTAIN PHILLIPS (Paul Greengrass) 7,5/10
LES GARÇONS ET GUILLAUME, A TABLE ! (Guillaume Gallienne) 5/10
Films revus
DIE HARD WITH A VENGEANCE (John Mc Tiernan) 7,5/10
THE HEARTBREAK KID (Farrelly Bros.) 6,5/10
GROUNDHOG DAY (Harold Ramis) 8,5/10
UNITED 93 (Paul Greengrass) 7,5/10
CARLITO'S WAY (Brian De Palma) 8,5/10
SUMMER OF SAM (Spike Lee) 6,5/10
TWO LOVERS (James Gray) 8,5/10
RETURN TO OZ (Walter Murch) 8,5/10
THE CONVERSATION (Francis Coppola) 9/10
Séries
CINEMA - DVD - BLURAY - TELEVISION
Film du mois
Films découverts
WORKING GIRL (Mike Nichols) 6/10
SHALLOW HAL (Farrelly bros.) 6/10
SNOWPIERCER (Bong Joon Ho) 7,5/10
DOG POUND (Kim Chapiron) 6,5/10
PAULINE À LA PLAGE (Eric Rohmer) 7/10
PRINCE AVALANCHE (David Gordon Green) 7,5/10
INSIDE LLEWYN DAVIS (Coen bros.) 7,5/10
THE OUTSIDERS (Francis F. Coppola) 7,5/10
LA VENUS A LA FOURRURE (Roman Polanski) 6/110
LES NUITS DE LA PLEINE LUNE (Eric Rohmer) 7,5/10
ONE FROM THE HEART (Francis F. Coppola) 7/10
UNE FEMME DOUCE (Robert Bresson) 7/10
MOTORWAY (Soi Cheang) 5,5/10
THE IMMIGRANT (James Gray) 8/10
CAPTAIN PHILLIPS (Paul Greengrass) 7,5/10
LES GARÇONS ET GUILLAUME, A TABLE ! (Guillaume Gallienne) 5/10
Films revus
DIE HARD WITH A VENGEANCE (John Mc Tiernan) 7,5/10
THE HEARTBREAK KID (Farrelly Bros.) 6,5/10
GROUNDHOG DAY (Harold Ramis) 8,5/10
UNITED 93 (Paul Greengrass) 7,5/10
CARLITO'S WAY (Brian De Palma) 8,5/10
SUMMER OF SAM (Spike Lee) 6,5/10
TWO LOVERS (James Gray) 8,5/10
RETURN TO OZ (Walter Murch) 8,5/10
THE CONVERSATION (Francis Coppola) 9/10
Séries
CINEMA - DVD - BLURAY - TELEVISION
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Novembre 2013
Films découverts
Savages (Oliver Stone) : 4.5/10
Télé Gaucho (Michel Leclerc) : 7/10
Snowpiercer (Bong Joon-ho) : 7.5/10
Blood Ties (Guillaume Canet) : 3/10
Someone to Watch Over Me (Ridley Scott) : 5/10
Prince Avalanche (David Gordon Green) : 8/10
Comme la lune (Joël Seria) : 6/10
Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) : 7/10
Les Géants (Bouli Lanners) : 6.5/10
Ernest et Célestine (Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner) : 7/10
The Narrow Margin (Richard Fleischer) : 7/10
Légitime Violence (Serge Leroy) : 4/10
WarGames (John Badham) : 7/10
Thor : The Dark World (Alan Taylor) : 5/10
Quai d'Orsay (Bertrand Tavernier) : 6/10
Inside Llewyn Davis (Coen Bros) : 8.5/10
Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (Kad Merad & Olivier Baroux) : 4/10
Twilight's Last Gleaming (Robert Aldrich) : 6.5/10
Carlos (Olivier Assayas) : 5.5/10
Dans la maison (François Ozon) : 7.5/10
Insensibles (Juan Carlos Medina) : 5/10
La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski) : 7.5/10
Le Président (Henri Verneuil) : 6.5/10
The Miracle Worker (Arthur Penn) : 5.5/10
Le jour se lève (Marcel Carné) : 8/10
Voici le temps des assassins (Julien Duvivier) : 7/10
Drôle de drame (Marcel Carné) : 5/10
Hôtel du Nord (Marcel Carné) : 7/10
Les garçons et Guillaume, à table ! (Guillaume Gallienne) : 7.5/10
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné) : 5/10
Ordinary People (Robert Redford) : 6.5/10
The Rum Diary (Bruce Robinson) : 4/10
Les héros n'ont pas froid aux oreilles (Charles Nemès) : 6/10
Pinot simple flic (Gérard Jugnot) : 6.5/10
Le journal d'une femme de chambre ( Luis Buñuel) : 7/10
Captain Phillips (Paul Greengrass) : 7.5/10
Executive Action (David Miller) : 7/10
Quoi ? (Roman Polanski) : 4/10
Star Trek : First Contact (Jonathan Frakes) : 6.5/10
Films revus
Dark Shadows (Tim Burton) : 5/10 (-)
Mes films du mois de Janvier 2005 à Octobre 2013
Films découverts
Savages (Oliver Stone) : 4.5/10
Télé Gaucho (Michel Leclerc) : 7/10
Snowpiercer (Bong Joon-ho) : 7.5/10
Blood Ties (Guillaume Canet) : 3/10
Someone to Watch Over Me (Ridley Scott) : 5/10
Prince Avalanche (David Gordon Green) : 8/10
Comme la lune (Joël Seria) : 6/10
Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil) : 7/10
Les Géants (Bouli Lanners) : 6.5/10
Ernest et Célestine (Stéphane Aubier, Vincent Patar et Benjamin Renner) : 7/10
The Narrow Margin (Richard Fleischer) : 7/10
Légitime Violence (Serge Leroy) : 4/10
WarGames (John Badham) : 7/10
Thor : The Dark World (Alan Taylor) : 5/10
Quai d'Orsay (Bertrand Tavernier) : 6/10
Inside Llewyn Davis (Coen Bros) : 8.5/10
Mais qui a re-tué Pamela Rose ? (Kad Merad & Olivier Baroux) : 4/10
Twilight's Last Gleaming (Robert Aldrich) : 6.5/10
Carlos (Olivier Assayas) : 5.5/10
Dans la maison (François Ozon) : 7.5/10
Insensibles (Juan Carlos Medina) : 5/10
La Vénus à la Fourrure (Roman Polanski) : 7.5/10
Le Président (Henri Verneuil) : 6.5/10
The Miracle Worker (Arthur Penn) : 5.5/10
Le jour se lève (Marcel Carné) : 8/10
Voici le temps des assassins (Julien Duvivier) : 7/10
Drôle de drame (Marcel Carné) : 5/10
Hôtel du Nord (Marcel Carné) : 7/10
Les garçons et Guillaume, à table ! (Guillaume Gallienne) : 7.5/10
Les Enfants du Paradis (Marcel Carné) : 5/10
Ordinary People (Robert Redford) : 6.5/10
The Rum Diary (Bruce Robinson) : 4/10
Les héros n'ont pas froid aux oreilles (Charles Nemès) : 6/10
Pinot simple flic (Gérard Jugnot) : 6.5/10
Le journal d'une femme de chambre ( Luis Buñuel) : 7/10
Captain Phillips (Paul Greengrass) : 7.5/10
Executive Action (David Miller) : 7/10
Quoi ? (Roman Polanski) : 4/10
Star Trek : First Contact (Jonathan Frakes) : 6.5/10
Films revus
Dark Shadows (Tim Burton) : 5/10 (-)
Mes films du mois de Janvier 2005 à Octobre 2013
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Dernière modification par Flol le 1 déc. 13, 12:27, modifié 28 fois.
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
FILMS DE NOVEMBRE 2013
FILM DU MOIS
Rain - Lewis Milestone

DECOUVERTES
Gravity (Cuarón - 2013) : 7,5/10
Reckless (Fleming - 1935) : 7/10
Butterfield 8 (Mann - 1960) : 7,5/10
Rain (Milestone - 1932) : 7,5/10
FILMS REVUS
The grass is greener (Donen - 1960) : 7/10
La scandaleuse de Berlin (Wilder - 1948) : 8/10
Un tramway nommé désir (Kazan - 1951) : 8,5/10
The searchers (Ford - 1956) : 8,5/10
Il bidone (Fellini - 1955) : 8,5/10
The Broadway Melody (Beaumont - 1929) : 6,5/10
FILM DU MOIS
Rain - Lewis Milestone

DECOUVERTES
Gravity (Cuarón - 2013) : 7,5/10
Reckless (Fleming - 1935) : 7/10
Butterfield 8 (Mann - 1960) : 7,5/10
Rain (Milestone - 1932) : 7,5/10
FILMS REVUS
The grass is greener (Donen - 1960) : 7/10
La scandaleuse de Berlin (Wilder - 1948) : 8/10
Un tramway nommé désir (Kazan - 1951) : 8,5/10
The searchers (Ford - 1956) : 8,5/10
Il bidone (Fellini - 1955) : 8,5/10
The Broadway Melody (Beaumont - 1929) : 6,5/10
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
L’amour fou (Jacques Rivette, 1968)
Quatre heures. C’est le temps que s’octroie Rivette pour tenter de capter, en une sorte de cinéma-vérité-reportage à la construction libre, la réalité intime d’un couple en désunion. Il pousse à l’extrême ses recherches sur l’expression et l’enregistrement du réel, l’entremêlement du document brut et de la fiction, en faisant durer jusqu’à l’épuisement les séquences d’improvisation, de répétition, de jeu. Le rapport de la vie au théâtre, le dialogue complexe entre création scénique et crise amoureuse, la recherche de l’écoulement du temps et de l’intensité des passions valent autant de tunnels d’ennui que de moments de grâce, autant de dialogues plombants que de fulgurances magiques. L’expérience est assez abrupte mais illuminée par la présence de Bulle Ogier en petite chose lunaire, fragile et dépressive. 4/6
Inside Llewyn Davis (Joel & Ethan Coen, 2013)
Pour ceux qui en doutaient, cette superbe tragi-comédie musicale vient rappeler que les Coen sont imperméables au mépris, au cynisme et la misanthropie. Jamais sans doute ils ne s’étaient ouverts à une telle douceur et à une telle mansuétude dans l’évocation des infortunes, dans la peinture mélancolique de l’hostilité du monde, dans les manifestations obstinées d’une malchance dessinant comme un résumé désabusé de nos existences. Étrange parcours immobile que celui de Llewyn Davis, ce looser magnifique qui ne pose jamais ses valises, et dont les tribulations kafkaïennes rejoignent celles d’un alter ego à poil roux, témoin muet de ses blessures. Son errance gelée se nourrit aux images pathétiques d’une splendide photo hivernale, et son refus du compromis offre à sa défaite la dignité d’une irréductible grandeur. 5/6
Bob le flambeur (Jean-Pierre Melville, 1956)
Le premier polar de Melville s’inscrit dans la tradition du film noir à la française mais s’en démarque par une fascination du décor et de la mythologie américaines en même temps qu’un regard presque ethnologique sur le milieu. On y perçoit d’emblée une ligne personnelle, une forme de moralisme désenchanté exaltant une image qui serait désuète si elle ne composait une poétique de la virilité et des sociétés d’hommes. Captivant mais d’une sécheresse peu amène, un tantinet raidi par ses composantes théoriques (la voix off commentant avec neutralité le déroulement de l’action), le film secrète l’ironie tragique d’un parcours condamné d’avance. 4/6
Les désemparés (Max Ophüls, 1949)
La petite surprise de voir Ophüls s’emparer d’une intrigue de film noir ne dure qu’un temps : l’intérêt du cinéaste pour le mélodrame reprend le dessus et recouvre vite les enjeux du suspense criminel. C’est dans la description précise d’une petite ville de province américaine et la portrait nuancé d’une femme en détresse, écartelée entre plusieurs influences, que le cinéaste, à la manière d’un Douglas Sirk, fait tomber les masques et cherche à capter la vérité intérieure d’êtres pris dans les rets de la fatalité. La mise en scène, d’une virtuosité invisible, et les prestations très justes de Joan Bennett et James Mason offrent un surcroît d’intensité et d’élégance à ce beau film sur le sacrifice. 4/6
Je sais où je vais (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1945)
Powell et Pressburger poursuivent leur exaltation sereine des trésors de la province avec cette romantique comédie de mœurs battue par les vents de la lande écossaise, sur laquelle rôdent des légendes millénaires et veillent de pittoresques et sympathiques figures. Une fois de plus, leur art mêle évidence et raffinement et consiste à faire évoluer les certitudes d’un personnage en le confrontant à une réalité ignorée – ce secret résidant autant dans son cœur que dans les manifestations envoûtantes des merveilles du monde. C’est tout le périple intérieur effectué par l’héroïne, qui pensait que la clé du bonheur se trouvait dans un bon mariage et la découvre finalement dans l’altruisme généreux et le bonheur simple des petites choses. 4/6
Un nommé Cable Hogue (Sam Peckinpah, 1970)
Rarement Peckinpah aura porté une telle tendresse à ses personnages. Ce film injustement méconnu se lit comme le contre-pied salutaire à la fureur nihiliste et désespérée de son inspiration habituelle. Brave et sympathique prospecteur ayant trouvé tardivement sa fortune, Cable Hogue sirote son bonheur au milieu du désert, recevant les visites de la ville comme autant de spectres du passé, partageant l’amour d’une jolie prostituée, se liant avec un prêtre porté sur la jeune chair mais pas mauvais bougre, fraternisant enfin avec un ennemi en qui il se reconnaît. Le western naturaliste, gorgé de truculence et d’ironie, revêt ainsi les couleurs d’un lamento d’opéra humoristique dont la grandeur se nourrit d’humilité et de sensibilité. 5/6
Nos plus belles années (Sydney Pollack, 1973)
Il est mince, il est beau, il sent bon le sable chaud : Robert Redford, alter ego privilégié du cinéaste, est ici l’un de ces déserteurs de l’Histoire sommés de prendre position et apprenant sur le tard qu’on ne fuit pas impunément la réalité de son temps. Face à lui, Barbra Streisand bâtit un personnage complexe et chaleureux, volontariste mais vulnérable affectivement, dont elle rend avec un naturel pathétique les contradictions et les hésitations. Ces deux acteurs formidables éclairent une belle chronique romanesque à la Fitzgerald, qui dissout l’illusion lyrique à la faveur d’une analyse précise des ambigüités de l’Amérique, et recouvre d’une sourde mélancolie la relation intense mais manquée entre deux êtres profondément différents. 4/6
Femmes entre elles (Michelangelo Antonioni, 1955)
Héritière pour une part du néoréalisme dans ses constats d’échecs sociaux et de l’interrogation intime sur la solitude et la difficulté à nouer des liens affectifs stables, cette subtile étude psychologique témoigne très tôt de l’intérêt d’Antonioni pour le portrait féminin. Les amies du titre original sont des femmes modernes et énergiques, moins indolentes et irresponsables que les hommes, dont le cinéaste analyse la camaraderie comme un tissu complexe de rivalités, de jalousies, de médisances, terreau de moult inquiétudes et turbulences. D’une belle fluidité chorale, la mise en scène les observe vivre, aimer, se chercher, en privilégiant un sens de la litote qui invite le spectateur à remplir les vides avec ses propres conjectures. 4/6
L’homme qui venait d’ailleurs (Nicolas Roeg, 1973)
Lorsque Nicolas Roeg investit le champ de la SF allégorique, celle du Jour où la Terre s’arrêta, il en offre une désinence singulière. Extraterrestre à la silhouette étique et à la chevelure de feu, David Bowie s’efforce de s’adapter à la vie terrestre mais se heurte à l’incompréhension d’une société de consommation hostile aux marginaux. Influencé par le psychédélisme et la libération sexuelle de son époque, toujours prompt à fuir les conventions pour privilégier les climats étranges, composer des images équivoque et mystérieuses, bousculer la logique traditionnelle du récit, le cinéaste trouve une tonalité bien particulière, conforme à la personnalité déphasée de son héros peu à peu réduit à l’impuissance et à l’anonymat. Mais son film intrigue bien plus qu’il ne touche. 4/6
Inferno (Dario Argento, 1980)
On peut considérer ce nouvel avatar de l’orrore all’italiana comme un remake de Suspiria précédent tant Argento y redécline ses marottes et ses recherches sur l’image en n’essayant même plus de cacher les faiblesses d’une intrigue inexistante. Résultat : une succession répétitive de variations sur la couleur, l’éclairage et le décor (oh le beau violet, ah le joli vert), qui pousse à fond les curseurs du grand-guignol barbouillé et du kitsch impavide. Morts sanguinolentes à gogo (il ne fait pas bon être une fille chez Argento), festival d’effets grandiloquents à la lisière du ridicule et chœurs électro-rock bien ringards produisent un cocktail dont l’incontestable originalité flirte constamment avec le nanar. 3/6
Dracula (Todd Browning, 1931)
Si la redoutable épreuve du temps qui passe lui a infligé quelques dommages (les chauves-souris en carton animées par des fils, ça le fait plus trop aujourd’hui), le maître-étalon du film de vampires à l’américaine est loin d’avoir perdu toutes ses couleurs (métaphoriquement parlant). Car Browning possède un sens impeccable de la rétention, voire de l’épure, et qu’il sait raconter en images sobres mais expressives la célébrissime histoire du compte transylvanien. Sans jamais verser dans le guignol, en misant davantage sur l’immobilité et la suspension que sur l’action, il invente un climat de fantastique et d’angoisse qui, sans égaler le Nosferatu de Murnau, captive d’un bout à l’autre. 4/6
Printemps précoce (Yasujirō Ozu, 1956)
Chez Ozu, depuis toujours, le milieu du travail est le bureau, situé au cœur du complexe urbain, et le travailleur un employé soumis à un rythme, des codes, des impératifs qui régulent sa vie familiale. Cette condition offre le sujet central d’une étude de mœurs qui fouille les interférences de la vie professionnelle et de la vie affective, les petits mensonges et les menus compromis que s’autorisent des personnages sans héroïsme mais sans médiocrité, dont le caractère ordinaire se révèle par un gommage de toute dramatisation. L’aventure adultérine, le remords et la déception, la réconciliation conjugale forment les étapes banales d’un segment d’existence vide d’accomplissement, et dont le pathos nous est rendu sans analyse psychologique. 4/6
Evil dead 2 (Sam Raimi, 1987)
Au bout de cinq minutes, la copine du héros est déjà passée par les cases possession, lévitation, démembrement et confiture. Le pauvre Ash commence tout juste à dérouiller et encaissera jusqu’à la fin plus de turpitudes physiques que John McClane n'en a jamais enduré pendant toute sa carrière. La fureur formelle de Sam Raimi est à la hauteur, faisant de son gourbi macabre un oasis grouillant de maléfices, de visions horrifiques, de créatures pustuleuses et de gags sanguinolents, affirmant une créativité dans l’escalade du chaos qui force le respect. La peur y est toujours stimulée avec l’humour et la malice, le déferlement des images tient autant du burlesque que de la poésie plastique, et l’on sort de cette foire baroque aussi repu que ravi. 5/6
La vénus à la fourrure (Roman Polanski, 2013)
Polanski et le huis-clos c’est une grande histoire d’amour, et c’est une fois de plus en s’en remettant à sa gestion impeccable du champ et à son sens consommé du tempo qu’il évite de s’enliser dans la raideur du théâtre filmé. Un homme, une femme, un rapport d’interdépendance biaisé dès le départ et tout le corpus thématique de l’auteur qui, autour du travestissement, de l’ambiguïté du rapport de domination et du vacillement des apparences, converge en une forme de substrat polanskien élémentaire. Mais à 80 ans le cinéaste est plus enclin à s’amuser qu’à disserter, et c’est sur le ton de la farce narquoise, dans un grand bouillon de pulsions, qu’il égratigne certains codes et comportements régis par la misogynie et l’hypocrisie. 4/6
Quai d’Orsay (Bertrand Tavernier, 2013)
Pas né de la dernière pluie, Tavernier a su éviter les pièges les plus dangereux de la satire en ne versant ni dans le cynisme de mauvais aloi, ni dans la caricature au pilon. L’énergie qu’il injecte à sa plongée grinçante au milieu du bocal ministériel se nourrit à la vitalité d’un milieu explosif où s’agitent une flopée de cols blanc tous plus ou moins proches de l’incident de surchauffe. La nervosité bouillonnante du récit s’accorde à la vigueur de l’interprétation (grand numéro de Nils Arestrup), et l’on sait gré au cinéaste de rendre, au-delà d’un vaudeville frisant parfois le burlesque, un hommage railleur mais sincère à l’action politique et à la volonté qu’il faut affirmer pour faire passer ses idées et tenter de rendre le monde meilleur. 4/6
Guerre et paix (King Vidor, 1956)
Personne ne pouvait mieux que King Vidor porter à l’écran le monument littéraire de Tolstoï. Surprise et déception : son goût de la démesure se voit ici curieusement domestiqué, aplani, appauvri, peut-être incompatible avec les impératifs de la superproduction. L’adaptation porte la marque d’un travail bien fait mais sans véritable souffle épique ni envergure idéologique, assez platement illustratif dans son intrigue et ses enjeux relationnels. Les trois heures et demie passent telles un fastueux livre d’images, et si le statisme de la mise en scène se voit parfois contredit par quelques séquences fougueuses et très inspirées, il vaut mieux ne pas comparer ce film avec la version grandiose et très audacieuse qu’en livrera Sergueï Bondartchouk dix ans plus tard. 3/6
Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Ce film se découvre comme un sanctuaire fondateur canonisé par les hommages et adulé par ses héritiers. Il marque à la fois l’année zéro et l’apogée du drame romantique, qu’il magnifie avec une forme de qualité provocatrice, réaffirmant à contre-courant des modes et des idées reçues la beauté anachronique d’un cinéma tour à tour tendre, grave et comique. Inutile de résister devant tant de pudeur et de justesse, on se fait avoir sur toute la ligne : en souriant à l’apprivoisement mutuel de Cary Grant et Deborah Kerr (couple de légende), en respirant le doux parfum du temps qui s’en va lors d’une escale édenique dans la baie de Villefranche, en goûtant à la noblesse de ces personnages, à leur amour fauché par le destin, à leurs élans utopiques dont la pureté harmonieuse tient autant de l’épiphanie que de l’assomption. 5/6
Capitaine Phillips (Paul Greengrass, 2013)
La prise d’otage que Greengrass reconstitue ici aurait pu fournir l’argument d’une interrogation sur la mauvaise conscience occidentale et les ravages du capitalisme mondialisé. Hélas, l’excès de confiance et la vue un peu courte du réalisateur la réduisent à une simple démonstration de savoir-faire. Plus problématique, ce qui affleure derrière ce thriller maritime et stratégique, au-delà de la tension entretenue par une incurable shaky cam, c’est le reflux des automatismes hollywoodiens : pirates somaliens réduits à une typologie simpliste, star héroïsée dans sa faillible humanité, efficacité logistique d’une Marine américaine invincible, exposée avec une complice fascination. 3/6
Hôtel du nord (Marcel Carné, 1938)
Œuvre jumelle de Quai des brumes, dont elle exporte le réel reconstitué aux quais populaires de Paris. L’univers de Carné se déploie à la faveur de deux artifices caractéristiques : celui expressionniste de la mise en scène, celui poétique du scénario. Mais cette fois tous les horizons ne sont pas barrés, trouvant une lumière pâle à laquelle se nourrir, quand bien même les illusions des prolétaires et des déclassés se noieront dans la joie amère d’un bal du 14 juillet. Le meilleur de ce cinéma pittoresque mais dépassé est évidemment à trouver dans ses personnages-emblèmes, bons ou mauvais diables, meurtris par l’amour : plus que la pourtant centrale Annabella, on retient le cynisme désabusé de Jouvet et l’atmosphérique Arletty en tapineuse à grande gueule. 4/6
Shanghai express (Josef von Sternberg, 1932)
Direction la Chine révolutionnaire et un train roulant vers Pékin au travers du chaos : l’inspiration de Sternberg se déploie à nouveau à la faveur d’un cadre radicalement étranger dont l’altérité et la plénitude sont les gages de l’authenticité artistique. C’est un espace de rêve et de convention qui favorise l’évolution de plus en plus fétichiste de ses motifs et de sa thématique : ici, chacun joue un double rôle et cherche à cacher la nature de ses motivations et de ses sentiments. Jeu dangereux où la séduction et la trahison entament un peu de deux avec la mort, où la sincérité se drape dans des voiles de venin, et dont l’irréalité est magnifiée par la maîtrise impériale de la lumière : ici deux mains jointes au milieu de l’obscurité, là le visage tremblant de l’héroïne, incliné vers le haut, dans un îlot de blancheur. 4/6
Trois camarades (Frank Borzage, 1938)
F. Scott Fitzgerald et Joseph L. Mankiewicz ont conflictuellement collaboré à cette œuvre pleinement borzagienne, portée par une très sensible interprétation, où la mort et son idéalisation fournissent l’échappatoire à d’insolubles problèmes sociaux. Car s’il est un document sur la République de Weimar et sa génération perdue, en proie au chômage et la montée du fascisme, le film célèbre surtout la force d’un amour couvé par une amitié inébranlable, dont l’image finale des héros flottants entre le ciel et la terre, le présent et l’éternité, synthétise toute la poésie. L’adieu de Margaret Sullavan sur le balcon neigeux du sanatorium, la chaleur folkloriste de la brasserie, le mariage improvisé participent d’une même flamme poignante et rêveuse, d’un même prosaïsme quotidien habillé d’accents célestes. 5/6
L’intrus (Claire Denis, 2004)
Comme toujours Claire Denis opère par sensation tactile et imagerie instinctive. Plus qu’aucun autre de ses films, cette fugue au cœur d’une nature qui frémit, vibre, se glace ou s’échauffe porte le credo d’un art délesté des contingences dramatiques. Tout ici est indéfinissable, incertain, amovible, tout oscille de la chair à la psyché, du temps présent au ravivement de la mémoire, dans une logique d’éparpillement spatial et temporel qui irrite constamment la compréhension rationnelle. Des montages du Jura au soleil de Pusan, de la ville-banque genevoise au charme mortifère de Tahiti, on suit un voyage intérieur marqué par la quête de rachat et de la transmission, mais dont l’obscurité me laisse perplexe et très peu concerné. 3/6
Un thé au Sahara (Bernardo Bertolucci, 1990)
Peu de lieux sont aussi photogéniques que le désert, ses dunes lisses et blondes ou sa nuit étoilée. Bertolucci n’élude pas le chromo mais l’exagère pour mieux s’en dépoisser. Il raconte l’histoire d’un couple à la dérive qui cherche à se retrouver entre les escales et les chambres de torchis : pour cela, chacun devra aller jusqu’au bout de lui-même, se noyer puis finalement peut-être se trouver dans le sable, la chaleur, le froid, la poussière, l’architecture barbare d’Agadès ou les bas-fonds de Tanger. L’amour est un mirage, l’homme et sa mort un grain de sable dans le néant, mais le film distille, à travers sa dimension initiatique et le mystère cruel de ses images, une philosophie amère que la toujours émouvante Debra Winger parvient joliment à incarner. 4/6
The immigrant (James Gray, 2013)
Ne pas se fier à sa facture mate, étouffée, presque déceptive : le premier film d’époque de James Gray est un nouveau joyau noir qui s’applique à plonger son héroïne dans la déréliction pour mieux la grandir moralement et spirituellement. Constamment bordé par un espoir et une lumière gardant tout misérabilisme à distance, son chemin de croix se vit comme un cauchemar alangui dont l’expressivité archaïque puise aux sources vives du cinéma muet. C’est toute la puissance sourde et enténébrée d’un mélodrame qui conjugue les désillusions du rêve américain à la circulation complexe des rapports de pouvoir et de dépendance, des tourments de l’amour et du sacrifice, vécus comme autant d’enjeux mouvants, troubles et réversibles. 5/6
Des gens comme les autres (Robert Redford, 1980)
Le premier essai de Redford réalisateur a-t-il volé ses Oscars ? Certainement au regard de ses immenses concurrents ; nullement si l’on juge de la maturité et de l’acuité psychologique avec laquelle il explore les blessures secrètes d’une famille apparemment sans histoire. Par petites touches, il dresse le portrait subtil de cette bourgeoisie WASP qui n’a jamais cessé d’empreindre le système de valeurs américain : être performant, rester maître de soi, parvenir à sauver les apparences lorsque tout s’effrite derrière les façades aseptisées. Miné par la culpabilité et l'engourdissement affectif, l'adolescent trouvera dans la bienveillance du psy et l’amour désemparé du père le moyen de vaincre son mal de vivre, qu’entretiennent la distance glaciale et le ressentiment inconscient de sa mère. Un très beau film. 5/6
Boudu sauvé des eaux (Jean Renoir, 1932)
L’altruisme libéraliste peut vite révéler ses limites. Il suffit de le confronter à l’anarchisme de Boudu le clochard, pique-assiette sans gêne, invité ingrat, fornicateur invétéré qui roule sur les tables, met la maison sens dessus dessous, lutine la bonne et couche avec la bourgeoise. Si la subversion et la cocasserie bouffonne de la comédie demeurent truculentes, c’est par son discours en creux : le libraire reconnaît chez le vagabond son double désinhibé, le satyre de ses propres fantasmes de liberté. Renoir ne cache pas sa sympathie pour le bon sauvage, cet électron libre qui scandalise ou décoince les gens respectables, ce goujat malicieux et insouciant qui préfèrera bien sûr, au terme d’un faux mariage en guinguette, se laisser porter par les eaux. 4/6
Et aussi :
Loulou (Georg Wilhelm Pabst, 1929) - 4/6
La couleur de la grenade (Sergueï Paradjanov, 1969) - 2/6
Prince of Texas (David Gordon Green, 2013) - 3/6
The swimmer (Frank Perry, 1968) - 5/6
Guillaume et les garçons, à table ! (Guillaume Gallienne, 2013) - 3/6
Quatre heures. C’est le temps que s’octroie Rivette pour tenter de capter, en une sorte de cinéma-vérité-reportage à la construction libre, la réalité intime d’un couple en désunion. Il pousse à l’extrême ses recherches sur l’expression et l’enregistrement du réel, l’entremêlement du document brut et de la fiction, en faisant durer jusqu’à l’épuisement les séquences d’improvisation, de répétition, de jeu. Le rapport de la vie au théâtre, le dialogue complexe entre création scénique et crise amoureuse, la recherche de l’écoulement du temps et de l’intensité des passions valent autant de tunnels d’ennui que de moments de grâce, autant de dialogues plombants que de fulgurances magiques. L’expérience est assez abrupte mais illuminée par la présence de Bulle Ogier en petite chose lunaire, fragile et dépressive. 4/6
Inside Llewyn Davis (Joel & Ethan Coen, 2013)
Pour ceux qui en doutaient, cette superbe tragi-comédie musicale vient rappeler que les Coen sont imperméables au mépris, au cynisme et la misanthropie. Jamais sans doute ils ne s’étaient ouverts à une telle douceur et à une telle mansuétude dans l’évocation des infortunes, dans la peinture mélancolique de l’hostilité du monde, dans les manifestations obstinées d’une malchance dessinant comme un résumé désabusé de nos existences. Étrange parcours immobile que celui de Llewyn Davis, ce looser magnifique qui ne pose jamais ses valises, et dont les tribulations kafkaïennes rejoignent celles d’un alter ego à poil roux, témoin muet de ses blessures. Son errance gelée se nourrit aux images pathétiques d’une splendide photo hivernale, et son refus du compromis offre à sa défaite la dignité d’une irréductible grandeur. 5/6
Bob le flambeur (Jean-Pierre Melville, 1956)
Le premier polar de Melville s’inscrit dans la tradition du film noir à la française mais s’en démarque par une fascination du décor et de la mythologie américaines en même temps qu’un regard presque ethnologique sur le milieu. On y perçoit d’emblée une ligne personnelle, une forme de moralisme désenchanté exaltant une image qui serait désuète si elle ne composait une poétique de la virilité et des sociétés d’hommes. Captivant mais d’une sécheresse peu amène, un tantinet raidi par ses composantes théoriques (la voix off commentant avec neutralité le déroulement de l’action), le film secrète l’ironie tragique d’un parcours condamné d’avance. 4/6
Les désemparés (Max Ophüls, 1949)
La petite surprise de voir Ophüls s’emparer d’une intrigue de film noir ne dure qu’un temps : l’intérêt du cinéaste pour le mélodrame reprend le dessus et recouvre vite les enjeux du suspense criminel. C’est dans la description précise d’une petite ville de province américaine et la portrait nuancé d’une femme en détresse, écartelée entre plusieurs influences, que le cinéaste, à la manière d’un Douglas Sirk, fait tomber les masques et cherche à capter la vérité intérieure d’êtres pris dans les rets de la fatalité. La mise en scène, d’une virtuosité invisible, et les prestations très justes de Joan Bennett et James Mason offrent un surcroît d’intensité et d’élégance à ce beau film sur le sacrifice. 4/6
Je sais où je vais (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1945)
Powell et Pressburger poursuivent leur exaltation sereine des trésors de la province avec cette romantique comédie de mœurs battue par les vents de la lande écossaise, sur laquelle rôdent des légendes millénaires et veillent de pittoresques et sympathiques figures. Une fois de plus, leur art mêle évidence et raffinement et consiste à faire évoluer les certitudes d’un personnage en le confrontant à une réalité ignorée – ce secret résidant autant dans son cœur que dans les manifestations envoûtantes des merveilles du monde. C’est tout le périple intérieur effectué par l’héroïne, qui pensait que la clé du bonheur se trouvait dans un bon mariage et la découvre finalement dans l’altruisme généreux et le bonheur simple des petites choses. 4/6
Un nommé Cable Hogue (Sam Peckinpah, 1970)
Rarement Peckinpah aura porté une telle tendresse à ses personnages. Ce film injustement méconnu se lit comme le contre-pied salutaire à la fureur nihiliste et désespérée de son inspiration habituelle. Brave et sympathique prospecteur ayant trouvé tardivement sa fortune, Cable Hogue sirote son bonheur au milieu du désert, recevant les visites de la ville comme autant de spectres du passé, partageant l’amour d’une jolie prostituée, se liant avec un prêtre porté sur la jeune chair mais pas mauvais bougre, fraternisant enfin avec un ennemi en qui il se reconnaît. Le western naturaliste, gorgé de truculence et d’ironie, revêt ainsi les couleurs d’un lamento d’opéra humoristique dont la grandeur se nourrit d’humilité et de sensibilité. 5/6
Nos plus belles années (Sydney Pollack, 1973)
Il est mince, il est beau, il sent bon le sable chaud : Robert Redford, alter ego privilégié du cinéaste, est ici l’un de ces déserteurs de l’Histoire sommés de prendre position et apprenant sur le tard qu’on ne fuit pas impunément la réalité de son temps. Face à lui, Barbra Streisand bâtit un personnage complexe et chaleureux, volontariste mais vulnérable affectivement, dont elle rend avec un naturel pathétique les contradictions et les hésitations. Ces deux acteurs formidables éclairent une belle chronique romanesque à la Fitzgerald, qui dissout l’illusion lyrique à la faveur d’une analyse précise des ambigüités de l’Amérique, et recouvre d’une sourde mélancolie la relation intense mais manquée entre deux êtres profondément différents. 4/6
Femmes entre elles (Michelangelo Antonioni, 1955)
Héritière pour une part du néoréalisme dans ses constats d’échecs sociaux et de l’interrogation intime sur la solitude et la difficulté à nouer des liens affectifs stables, cette subtile étude psychologique témoigne très tôt de l’intérêt d’Antonioni pour le portrait féminin. Les amies du titre original sont des femmes modernes et énergiques, moins indolentes et irresponsables que les hommes, dont le cinéaste analyse la camaraderie comme un tissu complexe de rivalités, de jalousies, de médisances, terreau de moult inquiétudes et turbulences. D’une belle fluidité chorale, la mise en scène les observe vivre, aimer, se chercher, en privilégiant un sens de la litote qui invite le spectateur à remplir les vides avec ses propres conjectures. 4/6
L’homme qui venait d’ailleurs (Nicolas Roeg, 1973)
Lorsque Nicolas Roeg investit le champ de la SF allégorique, celle du Jour où la Terre s’arrêta, il en offre une désinence singulière. Extraterrestre à la silhouette étique et à la chevelure de feu, David Bowie s’efforce de s’adapter à la vie terrestre mais se heurte à l’incompréhension d’une société de consommation hostile aux marginaux. Influencé par le psychédélisme et la libération sexuelle de son époque, toujours prompt à fuir les conventions pour privilégier les climats étranges, composer des images équivoque et mystérieuses, bousculer la logique traditionnelle du récit, le cinéaste trouve une tonalité bien particulière, conforme à la personnalité déphasée de son héros peu à peu réduit à l’impuissance et à l’anonymat. Mais son film intrigue bien plus qu’il ne touche. 4/6
Inferno (Dario Argento, 1980)
On peut considérer ce nouvel avatar de l’orrore all’italiana comme un remake de Suspiria précédent tant Argento y redécline ses marottes et ses recherches sur l’image en n’essayant même plus de cacher les faiblesses d’une intrigue inexistante. Résultat : une succession répétitive de variations sur la couleur, l’éclairage et le décor (oh le beau violet, ah le joli vert), qui pousse à fond les curseurs du grand-guignol barbouillé et du kitsch impavide. Morts sanguinolentes à gogo (il ne fait pas bon être une fille chez Argento), festival d’effets grandiloquents à la lisière du ridicule et chœurs électro-rock bien ringards produisent un cocktail dont l’incontestable originalité flirte constamment avec le nanar. 3/6
Dracula (Todd Browning, 1931)
Si la redoutable épreuve du temps qui passe lui a infligé quelques dommages (les chauves-souris en carton animées par des fils, ça le fait plus trop aujourd’hui), le maître-étalon du film de vampires à l’américaine est loin d’avoir perdu toutes ses couleurs (métaphoriquement parlant). Car Browning possède un sens impeccable de la rétention, voire de l’épure, et qu’il sait raconter en images sobres mais expressives la célébrissime histoire du compte transylvanien. Sans jamais verser dans le guignol, en misant davantage sur l’immobilité et la suspension que sur l’action, il invente un climat de fantastique et d’angoisse qui, sans égaler le Nosferatu de Murnau, captive d’un bout à l’autre. 4/6
Printemps précoce (Yasujirō Ozu, 1956)
Chez Ozu, depuis toujours, le milieu du travail est le bureau, situé au cœur du complexe urbain, et le travailleur un employé soumis à un rythme, des codes, des impératifs qui régulent sa vie familiale. Cette condition offre le sujet central d’une étude de mœurs qui fouille les interférences de la vie professionnelle et de la vie affective, les petits mensonges et les menus compromis que s’autorisent des personnages sans héroïsme mais sans médiocrité, dont le caractère ordinaire se révèle par un gommage de toute dramatisation. L’aventure adultérine, le remords et la déception, la réconciliation conjugale forment les étapes banales d’un segment d’existence vide d’accomplissement, et dont le pathos nous est rendu sans analyse psychologique. 4/6
Evil dead 2 (Sam Raimi, 1987)
Au bout de cinq minutes, la copine du héros est déjà passée par les cases possession, lévitation, démembrement et confiture. Le pauvre Ash commence tout juste à dérouiller et encaissera jusqu’à la fin plus de turpitudes physiques que John McClane n'en a jamais enduré pendant toute sa carrière. La fureur formelle de Sam Raimi est à la hauteur, faisant de son gourbi macabre un oasis grouillant de maléfices, de visions horrifiques, de créatures pustuleuses et de gags sanguinolents, affirmant une créativité dans l’escalade du chaos qui force le respect. La peur y est toujours stimulée avec l’humour et la malice, le déferlement des images tient autant du burlesque que de la poésie plastique, et l’on sort de cette foire baroque aussi repu que ravi. 5/6
La vénus à la fourrure (Roman Polanski, 2013)
Polanski et le huis-clos c’est une grande histoire d’amour, et c’est une fois de plus en s’en remettant à sa gestion impeccable du champ et à son sens consommé du tempo qu’il évite de s’enliser dans la raideur du théâtre filmé. Un homme, une femme, un rapport d’interdépendance biaisé dès le départ et tout le corpus thématique de l’auteur qui, autour du travestissement, de l’ambiguïté du rapport de domination et du vacillement des apparences, converge en une forme de substrat polanskien élémentaire. Mais à 80 ans le cinéaste est plus enclin à s’amuser qu’à disserter, et c’est sur le ton de la farce narquoise, dans un grand bouillon de pulsions, qu’il égratigne certains codes et comportements régis par la misogynie et l’hypocrisie. 4/6
Quai d’Orsay (Bertrand Tavernier, 2013)
Pas né de la dernière pluie, Tavernier a su éviter les pièges les plus dangereux de la satire en ne versant ni dans le cynisme de mauvais aloi, ni dans la caricature au pilon. L’énergie qu’il injecte à sa plongée grinçante au milieu du bocal ministériel se nourrit à la vitalité d’un milieu explosif où s’agitent une flopée de cols blanc tous plus ou moins proches de l’incident de surchauffe. La nervosité bouillonnante du récit s’accorde à la vigueur de l’interprétation (grand numéro de Nils Arestrup), et l’on sait gré au cinéaste de rendre, au-delà d’un vaudeville frisant parfois le burlesque, un hommage railleur mais sincère à l’action politique et à la volonté qu’il faut affirmer pour faire passer ses idées et tenter de rendre le monde meilleur. 4/6
Guerre et paix (King Vidor, 1956)
Personne ne pouvait mieux que King Vidor porter à l’écran le monument littéraire de Tolstoï. Surprise et déception : son goût de la démesure se voit ici curieusement domestiqué, aplani, appauvri, peut-être incompatible avec les impératifs de la superproduction. L’adaptation porte la marque d’un travail bien fait mais sans véritable souffle épique ni envergure idéologique, assez platement illustratif dans son intrigue et ses enjeux relationnels. Les trois heures et demie passent telles un fastueux livre d’images, et si le statisme de la mise en scène se voit parfois contredit par quelques séquences fougueuses et très inspirées, il vaut mieux ne pas comparer ce film avec la version grandiose et très audacieuse qu’en livrera Sergueï Bondartchouk dix ans plus tard. 3/6
Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Ce film se découvre comme un sanctuaire fondateur canonisé par les hommages et adulé par ses héritiers. Il marque à la fois l’année zéro et l’apogée du drame romantique, qu’il magnifie avec une forme de qualité provocatrice, réaffirmant à contre-courant des modes et des idées reçues la beauté anachronique d’un cinéma tour à tour tendre, grave et comique. Inutile de résister devant tant de pudeur et de justesse, on se fait avoir sur toute la ligne : en souriant à l’apprivoisement mutuel de Cary Grant et Deborah Kerr (couple de légende), en respirant le doux parfum du temps qui s’en va lors d’une escale édenique dans la baie de Villefranche, en goûtant à la noblesse de ces personnages, à leur amour fauché par le destin, à leurs élans utopiques dont la pureté harmonieuse tient autant de l’épiphanie que de l’assomption. 5/6
Capitaine Phillips (Paul Greengrass, 2013)
La prise d’otage que Greengrass reconstitue ici aurait pu fournir l’argument d’une interrogation sur la mauvaise conscience occidentale et les ravages du capitalisme mondialisé. Hélas, l’excès de confiance et la vue un peu courte du réalisateur la réduisent à une simple démonstration de savoir-faire. Plus problématique, ce qui affleure derrière ce thriller maritime et stratégique, au-delà de la tension entretenue par une incurable shaky cam, c’est le reflux des automatismes hollywoodiens : pirates somaliens réduits à une typologie simpliste, star héroïsée dans sa faillible humanité, efficacité logistique d’une Marine américaine invincible, exposée avec une complice fascination. 3/6
Hôtel du nord (Marcel Carné, 1938)
Œuvre jumelle de Quai des brumes, dont elle exporte le réel reconstitué aux quais populaires de Paris. L’univers de Carné se déploie à la faveur de deux artifices caractéristiques : celui expressionniste de la mise en scène, celui poétique du scénario. Mais cette fois tous les horizons ne sont pas barrés, trouvant une lumière pâle à laquelle se nourrir, quand bien même les illusions des prolétaires et des déclassés se noieront dans la joie amère d’un bal du 14 juillet. Le meilleur de ce cinéma pittoresque mais dépassé est évidemment à trouver dans ses personnages-emblèmes, bons ou mauvais diables, meurtris par l’amour : plus que la pourtant centrale Annabella, on retient le cynisme désabusé de Jouvet et l’atmosphérique Arletty en tapineuse à grande gueule. 4/6
Shanghai express (Josef von Sternberg, 1932)
Direction la Chine révolutionnaire et un train roulant vers Pékin au travers du chaos : l’inspiration de Sternberg se déploie à nouveau à la faveur d’un cadre radicalement étranger dont l’altérité et la plénitude sont les gages de l’authenticité artistique. C’est un espace de rêve et de convention qui favorise l’évolution de plus en plus fétichiste de ses motifs et de sa thématique : ici, chacun joue un double rôle et cherche à cacher la nature de ses motivations et de ses sentiments. Jeu dangereux où la séduction et la trahison entament un peu de deux avec la mort, où la sincérité se drape dans des voiles de venin, et dont l’irréalité est magnifiée par la maîtrise impériale de la lumière : ici deux mains jointes au milieu de l’obscurité, là le visage tremblant de l’héroïne, incliné vers le haut, dans un îlot de blancheur. 4/6
Trois camarades (Frank Borzage, 1938)
F. Scott Fitzgerald et Joseph L. Mankiewicz ont conflictuellement collaboré à cette œuvre pleinement borzagienne, portée par une très sensible interprétation, où la mort et son idéalisation fournissent l’échappatoire à d’insolubles problèmes sociaux. Car s’il est un document sur la République de Weimar et sa génération perdue, en proie au chômage et la montée du fascisme, le film célèbre surtout la force d’un amour couvé par une amitié inébranlable, dont l’image finale des héros flottants entre le ciel et la terre, le présent et l’éternité, synthétise toute la poésie. L’adieu de Margaret Sullavan sur le balcon neigeux du sanatorium, la chaleur folkloriste de la brasserie, le mariage improvisé participent d’une même flamme poignante et rêveuse, d’un même prosaïsme quotidien habillé d’accents célestes. 5/6
L’intrus (Claire Denis, 2004)
Comme toujours Claire Denis opère par sensation tactile et imagerie instinctive. Plus qu’aucun autre de ses films, cette fugue au cœur d’une nature qui frémit, vibre, se glace ou s’échauffe porte le credo d’un art délesté des contingences dramatiques. Tout ici est indéfinissable, incertain, amovible, tout oscille de la chair à la psyché, du temps présent au ravivement de la mémoire, dans une logique d’éparpillement spatial et temporel qui irrite constamment la compréhension rationnelle. Des montages du Jura au soleil de Pusan, de la ville-banque genevoise au charme mortifère de Tahiti, on suit un voyage intérieur marqué par la quête de rachat et de la transmission, mais dont l’obscurité me laisse perplexe et très peu concerné. 3/6
Un thé au Sahara (Bernardo Bertolucci, 1990)
Peu de lieux sont aussi photogéniques que le désert, ses dunes lisses et blondes ou sa nuit étoilée. Bertolucci n’élude pas le chromo mais l’exagère pour mieux s’en dépoisser. Il raconte l’histoire d’un couple à la dérive qui cherche à se retrouver entre les escales et les chambres de torchis : pour cela, chacun devra aller jusqu’au bout de lui-même, se noyer puis finalement peut-être se trouver dans le sable, la chaleur, le froid, la poussière, l’architecture barbare d’Agadès ou les bas-fonds de Tanger. L’amour est un mirage, l’homme et sa mort un grain de sable dans le néant, mais le film distille, à travers sa dimension initiatique et le mystère cruel de ses images, une philosophie amère que la toujours émouvante Debra Winger parvient joliment à incarner. 4/6
The immigrant (James Gray, 2013)
Ne pas se fier à sa facture mate, étouffée, presque déceptive : le premier film d’époque de James Gray est un nouveau joyau noir qui s’applique à plonger son héroïne dans la déréliction pour mieux la grandir moralement et spirituellement. Constamment bordé par un espoir et une lumière gardant tout misérabilisme à distance, son chemin de croix se vit comme un cauchemar alangui dont l’expressivité archaïque puise aux sources vives du cinéma muet. C’est toute la puissance sourde et enténébrée d’un mélodrame qui conjugue les désillusions du rêve américain à la circulation complexe des rapports de pouvoir et de dépendance, des tourments de l’amour et du sacrifice, vécus comme autant d’enjeux mouvants, troubles et réversibles. 5/6
Des gens comme les autres (Robert Redford, 1980)
Le premier essai de Redford réalisateur a-t-il volé ses Oscars ? Certainement au regard de ses immenses concurrents ; nullement si l’on juge de la maturité et de l’acuité psychologique avec laquelle il explore les blessures secrètes d’une famille apparemment sans histoire. Par petites touches, il dresse le portrait subtil de cette bourgeoisie WASP qui n’a jamais cessé d’empreindre le système de valeurs américain : être performant, rester maître de soi, parvenir à sauver les apparences lorsque tout s’effrite derrière les façades aseptisées. Miné par la culpabilité et l'engourdissement affectif, l'adolescent trouvera dans la bienveillance du psy et l’amour désemparé du père le moyen de vaincre son mal de vivre, qu’entretiennent la distance glaciale et le ressentiment inconscient de sa mère. Un très beau film. 5/6
Boudu sauvé des eaux (Jean Renoir, 1932)
L’altruisme libéraliste peut vite révéler ses limites. Il suffit de le confronter à l’anarchisme de Boudu le clochard, pique-assiette sans gêne, invité ingrat, fornicateur invétéré qui roule sur les tables, met la maison sens dessus dessous, lutine la bonne et couche avec la bourgeoise. Si la subversion et la cocasserie bouffonne de la comédie demeurent truculentes, c’est par son discours en creux : le libraire reconnaît chez le vagabond son double désinhibé, le satyre de ses propres fantasmes de liberté. Renoir ne cache pas sa sympathie pour le bon sauvage, cet électron libre qui scandalise ou décoince les gens respectables, ce goujat malicieux et insouciant qui préfèrera bien sûr, au terme d’un faux mariage en guinguette, se laisser porter par les eaux. 4/6
Et aussi :
Loulou (Georg Wilhelm Pabst, 1929) - 4/6
La couleur de la grenade (Sergueï Paradjanov, 1969) - 2/6
Prince of Texas (David Gordon Green, 2013) - 3/6
The swimmer (Frank Perry, 1968) - 5/6
Guillaume et les garçons, à table ! (Guillaume Gallienne, 2013) - 3/6
Dernière modification par Thaddeus le 1 déc. 13, 02:20, modifié 9 fois.
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
NOVEMBRE 2013
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Les garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne : 7/10
Le monte-charge, de Marcel Bluwal : 6,5/10
Quand tu liras cette lettre, de Jean-Pierre Melville : 7/10
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier : 6/10
Shirley Valentine, de Lewis Gilbert : 6,5/10
Un château en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi : 3/10
Violette, de Martin Provost : 6,5/10
Zorba le Grec, de Michael Cacoyannis : 7/10
Films revus ou redécouverts :
Film du mois, le récapitulatif :
Film du mois :
AUCUN
Films découverts :
Les garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne : 7/10
Le monte-charge, de Marcel Bluwal : 6,5/10
Quand tu liras cette lettre, de Jean-Pierre Melville : 7/10
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier : 6/10
Shirley Valentine, de Lewis Gilbert : 6,5/10
Un château en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi : 3/10
Violette, de Martin Provost : 6,5/10
Zorba le Grec, de Michael Cacoyannis : 7/10
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Dernière modification par joe-ernst le 1 déc. 13, 14:33, modifié 6 fois.
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013.
Film du mois
The Immigrant, de James Gray
Films découverts
The Immigrant, de James Gray 8/10
Inside Llewyn Davis, de Joel & Ethan Coen 7/10
Snowpiercer, de Bong Joon-Ho 6,5/10
The East, de Zal Batmanglij 6,5/10
Before Midnight, de Richard Linklater 6/10
Un château en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi 6/10
Les garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne 6/10
Cartel, de Ridley Scott 5/10
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier 4,5/10
Films revus
Films des mois précédents
The Immigrant, de James Gray
Films découverts
The Immigrant, de James Gray 8/10
Inside Llewyn Davis, de Joel & Ethan Coen 7/10
Snowpiercer, de Bong Joon-Ho 6,5/10
The East, de Zal Batmanglij 6,5/10
Before Midnight, de Richard Linklater 6/10
Un château en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi 6/10
Les garçons et Guillaume, à table !, de Guillaume Gallienne 6/10
Cartel, de Ridley Scott 5/10
Quai d'Orsay, de Bertrand Tavernier 4,5/10
Films revus
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- gnome
- Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013
Films du mois : novembre 2013
Film du mois

Les films vus (par ordre décroissant de préférence) - Les redécouvertes - Les films revus
Chef d'oeuvre !!!
On est vraiment pas loin de la masterpiece!
- L'albanais (Johannes Naber) 9/10
Arben de retour de quelques mois de travail en Grèce avec son père pour un salaire de misère met enceinte son amie Etieva. Pour pouvoir l'épouser, la famille de celle-ci demande 10000€. Arben part pour Berlin illégalement dans l'espoir de d'y faire l'argent pour la dot et s'y trouve mêlé à un trafic d'êtres humains. Alternant légèreté et noirceur sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou le mélo pompier. Un film superbe sur un sujet sensible.
- Gravity (Alfonso Cuarón) 9/10
Malgré quelques invraisemblances, Gravity propose exactement ce que j'attends du cinéma : des émotions. Cuarón alterne tour à tour, moments réellement impressionnants avec d'autres intimistes, convoque la fragilité du personnage de Sandra Bullock et l'impressionnante beauté et poésie des paysages terrestres vus du ciel. Un film qui prend son temps et qui touche. Et on lui pardonnera certaines facilités.
Excellent !
- Ladyhawk (Richard Donner) 8/10
Nouvelle révision en famille avec toujours le même plaisir, même si certaines scènes "comiques" paraissent bien lourdes.
- A serious man (Joel et Ethan Coen) 8/10
Excellent, mais un peu redondant. Dommage parce que le début s'annonçait jouissif. L'interprétation est magistrale.
- Unstoppable (Tony Scott) 8/10
Efficace, rien à redire.
- La plage (Danny Boyle) 7.5/10
J'avais souvenir de critiques peu élogieuses, je l'ai donc regardé par curiosité et je dois bien avouer avoir été conquis et ce même si la partie sur l'île n'arrive pas tout à fait au genou du prologue avec Robert Carlyle.
- Agora (Alejandro Amenábar) 8/10
Tout à fait honorable
- Ensemble, c'est tout (Claude Berry) 7/10
Une belle petite histoire qui a cependant peiné à me toucher, mais qui est rattrapée par une superbe dernière partie et des interprètes (Canet et Tautou) tout en émotion et justesse.
Pourquoi pas, mais peut mieux
A oublier
Le dessin est clair, non?
Films du mois précédents :
Film du mois

Les films vus (par ordre décroissant de préférence) - Les redécouvertes - Les films revus


- L'albanais (Johannes Naber) 9/10
Arben de retour de quelques mois de travail en Grèce avec son père pour un salaire de misère met enceinte son amie Etieva. Pour pouvoir l'épouser, la famille de celle-ci demande 10000€. Arben part pour Berlin illégalement dans l'espoir de d'y faire l'argent pour la dot et s'y trouve mêlé à un trafic d'êtres humains. Alternant légèreté et noirceur sans jamais sombrer dans le misérabilisme ou le mélo pompier. Un film superbe sur un sujet sensible.
- Gravity (Alfonso Cuarón) 9/10
Malgré quelques invraisemblances, Gravity propose exactement ce que j'attends du cinéma : des émotions. Cuarón alterne tour à tour, moments réellement impressionnants avec d'autres intimistes, convoque la fragilité du personnage de Sandra Bullock et l'impressionnante beauté et poésie des paysages terrestres vus du ciel. Un film qui prend son temps et qui touche. Et on lui pardonnera certaines facilités.

- Ladyhawk (Richard Donner) 8/10
Nouvelle révision en famille avec toujours le même plaisir, même si certaines scènes "comiques" paraissent bien lourdes.
- A serious man (Joel et Ethan Coen) 8/10
Excellent, mais un peu redondant. Dommage parce que le début s'annonçait jouissif. L'interprétation est magistrale.
- Unstoppable (Tony Scott) 8/10
Efficace, rien à redire.
- La plage (Danny Boyle) 7.5/10
J'avais souvenir de critiques peu élogieuses, je l'ai donc regardé par curiosité et je dois bien avouer avoir été conquis et ce même si la partie sur l'île n'arrive pas tout à fait au genou du prologue avec Robert Carlyle.
- Agora (Alejandro Amenábar) 8/10

- Ensemble, c'est tout (Claude Berry) 7/10
Une belle petite histoire qui a cependant peiné à me toucher, mais qui est rattrapée par une superbe dernière partie et des interprètes (Canet et Tautou) tout en émotion et justesse.



Films du mois précédents :
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Dernière modification par gnome le 28 déc. 13, 17:36, modifié 7 fois.

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Re: Votre film du mois de Novembre 2013
FILM DU MOIS


Films découverts
La dame et le toréador (Bullfighter and the Lady, 1951, Budd Boetticher) 9/10 Film-coup de grâce. Je me rends à mon tour. Les oreilles et la queue pour Boetticher ! Olé !!



Histoire de détective (Detective story, 1951, William Wyler) 8/10 Un huis-clos d'école, puissant, velu, incarné avec des premiers et seconds rôles épatants. Tout est parfait... sauf l'écueil final grandiloquent.

Chasse au gang (Crime wave, 1954, André de Toth) 8/10 Petit Noir bien serré et très novateur dans sa forme. Belle distribution dont l'incroyable Tim Carey qui vole la vedette à tout le monde en quelques secondes et sans être crédité au générique !

No country for old men (2007, Coen Bros) 8/10 Un Coen presque tarantinien. Brolin, Harrelson et Kelly Macdonald ne déméritent pas non plus mais le numéro de Bardem en psycho-killer à piston fera date !

Dans la brume électrique (In the electric mist), 2009, Bertrand Tavernier) 7,5/10 Un TL Jones assez fantastique dans un polar poisseux et lumineux à la fois. Pas toujours évident d'y reconnaître la patte de Tatav' sauf par sa direction d'acteurs et la superbe b.o.
Le talentueux Mr Ripley (The talented Mr. Ripley, 1999, Anthony Minghella) 7/10 Beaucoup plus franc du collier que le Clément car je crois plus fidèle au roman (que je n'ai pas lu). Mise en scène élégante et plaisir de voir ensemble les plus que charmantes Gwyneth et Cate.
A serious man (2010, Coen Bros) 7/10 Scénario, dialogues, mise en scène et interprétation remarquables mais comme souvent avec les Coen, je suis resté en partie au pied de la porte. Ceci dit, un de leurs meilleurs films.
Black book (Zwartboek, 2006, Paul Verhoeven) 7/10 L'admirable et adorable Carice van Houten, véritable super-héroïne au milieu de la fange créée et remuée par l'horreur nazie.
Les femmes de Stepford (The Stepford wives, 1975, Bryan Forbes) 6,5/10 Le scénario flippant de cette version Terre-à-Terre de L'invasion des profanateurs aurait mérité un meilleur réalisateur mais Katharine Ross et surtout Paula Prentiss sont formidables.
L'ultimatum des trois mercenaires (Twilight's last gleaming, 1977, Robert Aldrich) 6,5/10 Nucléo-drame irréaliste mais, malgré quelques boursouflures, rendu passionnant par le trublion Aldrich qui place ses banderilles tout en menant un film d'action goutu.
Carnage (Prime cut, 1972, Michael Ritchie) 6,5/10 Lee Marvin plus minéral que jamais taille dans le lard au pays des rednecks de la bidoche. Un peu gras et lourd mais bien saignant. 1er grand rôle de Sissy Spacek, toute mimi.

Échec à l'organisation (The outfit, 1973, John Flynn) 6,5/10 Duvall parfait en vengeur froid, mise en scène sèche et efficace, distribution de connoisseur... C'est sympa mais pas le diamant noir 70's espéré.
L'Agence (The Adjustment Bureau, 2011, George Nolfi) 6/10 Bien fait, bien joué mais un peu trop "déja vu" (une pincée de Matrix, une autre de Dark City etc.) Je parie que la nouvelle de K. Dick est plus complexe et moins sage.
Complot à Dallas (Executive Action, 1973, David Miller) 6/10 L'assassinat de JFK sous l'angle du complot conservateur avec snipers multiples et Oswald en bouc émissaire. Scénarisé par Dalton Trumbo et avec re-formation du duo Lancaster-Ryan. Un peu trop téléfilm mais assez troublant.
La mélodie du bonheur (The sound of music, 1965, Robert Wise) 6/10 Techniquement irréprochable (Wise oblige), avec quelques beaux passages musicaux et Andrews, Plummer et Parker ont la classe. Mais un peu plombé par l'ambiance bonbonnière de luxe.
Une fille de la province (The country girl, 1954, George Seaton) 5,5/10 Mélo sur fond de drame familial et d'alcoolisme qui serait pénible sans les interprétations touchantes de Bing Crosby et Grace Kelly (qui était décidément aussi une excellente actrice).
The Green Hornet (2011, Michel Gondry) 5,5/10 Ce grand gamin de Gondry s'est fait plaisir, glisse quelques trouvailles visuelles sympas et a compris que le héros était Kato... mais c'est aussi très léger.
Sang pour sang (Blood simple, 1984, Coen Bros) 5,5/10 Bien déçu par ce premier film au tempo super lent tout en reconnaissant qu'il porte déjà la marque de fabrique des frangins.
Légitime violence (Rolling Thunder, 1977, John Flynn) 5,5/10 Viet-Vet et revenge movie à la fois. A voir surtout pour l'impressionnant William Devane et un jeune Tommy Lee Jones. Mais la violence et le fond assez dérangeant font passer Death Wish pour les Teletubbies.

Le petit arpent du bon dieu (God's Little Acre, 1958, Anthony Mann) 5/10 Des personnages pénibles à force d'être lourdauds. Seules la belle séquence nocturne entre Aldo Ray et Tina Louise et celle de la foule des ouvriers font retrouver le grand Mann.
Ikarie XB-1 (1963, Jindřich Polák) 5/10 S-F tchécoslovaque avec expédition galactique, musique électroacoustique, beaux décors et scope N&B. D'après Stanisław Lem mais loin de Solaris. Un peu trop bavard et statique. Curieux mais un peu chiant sur les bords.

Un amour infini (Bounce, 2000, Don Roos) 5/10 Eh oui, c'est un feel-good/girlie truc sponsorisé par Kleenex mais c'est plus fort que moi : y avait Gwynnie...

Les copains (1965, Yves Robert) 4,5/10 Robert fit bien mieux que cette gentillette satire épicurienne qui devait même paraître datée à sa sortie. Et à part son réjouissant sermon invitant les ouailles à la luxure, Noiret tonitrue à en être fatigant.
La main qui venge (Dark city, 1950, William Dieterle) 4,5/10 Le débutant Charlton Heston dans un film noir au scénario pas inintéressant mais à la mise en scène vraiment trop plate.
L'antre de la folie (In the mouth of madness, 1994, John Carpenter) 4/10 Grand-Guignol ni effrayant ni drôle. Big John avait perdu sa gnaque.

Liza (La cagna, 1972, Marco Ferreri) 3/10 Où la (très) blonde Deneuve remplace le (très) beau chien de l'ermite Mastroianni. Un Ferreri (très) chiant.

La Marquise d'O... (Die Marquise von O..., 1976, Eric Rohmer) ../10 Je n'avais jamais tenu plus de 10mn. J'ai tenté le film entier... et manqué me noyer dans ce verre d'eau d'ennui. Je ne note pas, par respect pour l'immense Rohmer.

Films revus
Les misérables 1ère partie : Une tempête sous un crâne (1934, Raymond Bernard) 8/10 Performance(s) hors-concours de l'immense Harry Baur et magnifique restauration permettant d'admirer le travail minutieux de Bernard sous forte influence expressionniste. La meilleure adaptation d'un récit qui reste quand même très édifiant.
La femme à abattre (The enforcer, 1951, Bretaigne Windust & Raoul Walsh) 7,5/10 Toujours un régal même si le style a bien vieilli (notamment les flashes-back en tiroir). Et puis Ted de Corsia, quoi...

Ligne rouge 7000 (Red line 7000, 1965, Howard Hawks) 5,5/10 Un Hawks très mineur, limite téléfilm fleurtant avec le soap mais pourtant identifiable et revu avec plaisir pour sa pépite : Gail Hire, étoile filante très Paula Prentiss-ienne.
Black Sunday (1976, John Frankenheimer) 5,5/10 Frankenheimer a fait infiniment mieux que cette grosse machinerie, par moment efficace mais trop longue. A voir surtout pour les interprétations de Marthe Keller et Robert Shaw.
Le dingue du palace (The bellboy, 1960, Jerry Lewis) 3,5/10 La 1ère réalisation de Lewis est un patchwork/alignement de dizaines de gags dont seule une maigre poignée est à sauver. Techniquement très soignée et ne durant que 72' mais que c'est loooooooong...

La neige en deuil (The mountain, 1956, Edward Dmytryk) 3/10 Conforme à mon souvenir : pompeux et ennuyeux, surtout pour un amoureux des montagnes (bonjour les transparences de studio aux nuages fixes !

Séries TV
The Hour saison 2 (2012, BBC) 7,5/10 La sensation de circuit fermé est (trop ?) accentuée et la conclusion un peu idéaliste vu les "intérêts supérieurs" en jeu mais l'interprétation reste au top.
Au-delà du réel (The outer limits) :
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Documentaires
John F. Kennedy, un destin politique (The American Experience s25 ep2&3 : JFK, 2013, Susan Bellows) 7/10 Énième retour sur la vie de JFK mais intéressant car s'attachant essentiellement à son parcours politique, vocation née (et poussée) très tôt. Peu de dirigeants (surtout aussi jeunes) ont eu autant de défis et de problèmes gigantesques à affronter en un si cours laps de temps et dès les premiers mois de leur entrée en fonction (1961 fut une année hautement critique à l'échelle mondiale).
Lyndon B. Johnson : Un président méconnu (2013, Claire Walding) 7/10 Le parcours aussi particulier que sous-estimé du successeur accidentel de JFK dont il était l'antithèse, hérita des patates chaudes (Vietnam) mais aussi réalisa les projets inaboutis (Droits civiques). Il y aurait certainement encore plus à découvrir de ce président qui eut la malchance mémorielle de diriger les USA entre JFK et Nixon.
Rock behind the Wall (2013, Carsten Fiebeler) 6,5/10 Retour sur la guerre froide des méga-concerts des deux côtés du Mur de Berlin en 1988. Avec de chaque un fort esprit de récupération mais la même jeunesse qui veut simplement s'éclater. Le docu s'attarde surtout sur les concerts à l'Est, d'un impact naturellement plus fort.
Dallas, une journée particulière (2013, Patrick Jeudy) 6/10 Les dernières heures de JFK décortiquées (parfois un peu lourdement). Bonne utilisation de détails de planches de BD et des points de vue des différents témoins du défilé tragique.
Courts-métrages
Planètes après planètes (2013, Titouan Bordeau) Animation 7,5/10 Un cosmonaute sur une planète peuplée de canards bleus et curieux. Très joli film de fin d'études de La Poudrière dans un style à la Frederik Peeters.
Dimanches (2011, Valery Rosier) 7/10 Le (pas si sur-) réalisme belge dans toute sa splendeur et en micro-scénettes. Entre Pérec et Strip-tease. Ou l'art de faire rire et d'émouvoir de la mornitude des choses.
Le cri de Viola (2013, Claire Maugendre) 7/10 Poétique rencontre de deux jeunes un peu à part : il est bègue et elle pousse des cris d'oiseau.
La bête (2013, Vladimir Mavounia-Kouka) Animation 6,5/10 Borowczyk avait déjà bien débroussaillé le sujet (les fantasmes sexuels féminins) avec le même titre mais c'est bien animé et sonorisé.
Douce menace (2011, Ludovic Habas, Yoan Sender, Margaux Vaxelaire, Mickaël Krebs & Florent Rousseau) Animation 6/10 Les monuments de Paris atomisés par un Objet Volant Identifiable : un pigeon géant ! Amusant (surtout la plume happening sur Beaubourg).

Bamako-Saint Afrique (2013, Frédéric Jolfre) 6/10 Un Paris-Dakar en négatif où des pilotes d'Afrique de l'Ouest traverseraient à toute blinde la campagne française profonde. Point de vue inversé rigolo. A montrer à Gérard Holtz !

Expérimental
L'écran transparent (1973, Bernard Parmegiani & José Montés-Baquer) 8/10 Il y a 40 ans, nous étions déjà submergés par un bruit de fond d'informations, propice à cet essai vidéo de Parmegiani, électroacousticien et pionnier de la synthèse d'images récemment disparu. Hypnotisant.
FILMS D'EMOI
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Dernière modification par Federico le 30 nov. 13, 18:49, modifié 63 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Votre film du mois de Novembre 2013
Novembre 2013
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Snowpiercer (Bong Joon Ho)
Films découverts
Snowpiercer (Bong Joon Ho) 5/6
Samsara (Ron Fricke) 5/6
Happy Accidents (Brad Anderson) 5/6
Prisoners (Denis Villeneuve) 5/6
Byzantium (Neil Jordan) 4/6
The World's End (Edgar Wright) 4/6
We are what we are (Jim Mickle) 4/6
Alps (Yorgos Lanthimos) 4/6
The Wolverine (James Mangold) 3/6
The Last Days on Mars (Ruairi Robinson) 3/6
Excision (Richard Bates Jr.) 3/6
Moebius (Kim Ki Duk) 1/6
Films revus
ParaNorman (Sam Fell & Chris Butler) 5/6
Dredd (Pete Travis) 5/6
The Hobbit: An Unexpected Journey (Peter Jackson) 4/6
The Thing (Matthijs van Heijningen Jr.) 4/6
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The Hobbit: An Unexpected Journey (Peter Jackson) 4/6
The Thing (Matthijs van Heijningen Jr.) 4/6
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