Notez les films : Août 2010
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Re: Notez les films : Août 2010
Zombieland | Ruben Fleischer
Rigolo. Vraiment pas inoubliable, mais ça a ses bons moments, surtout grâce aux détails (le récit principal étant balisé à mort).
Les coups de portière dans la gueule des zombies, les petites règles qui apparaissent ci et là, les histoires de chaque personnage, le caméo de on-sait-qui (it ain't Bob Marley for sure), etc..
Voilà le genre de film qu'il me faut pour égayer un dimanche soir comateux.
Ensuite, je me suis lancé dans Rocky V, mais terrassé de fatigue j'ai arrêté à 20 minutes de la fin. Ce que j'avais vu jusque là n'était pas d'un très grand niveau.
Clairement le plus mauvais épisode de la saga jusqu'à présent (me reste le dernier).
Rigolo. Vraiment pas inoubliable, mais ça a ses bons moments, surtout grâce aux détails (le récit principal étant balisé à mort).
Les coups de portière dans la gueule des zombies, les petites règles qui apparaissent ci et là, les histoires de chaque personnage, le caméo de on-sait-qui (it ain't Bob Marley for sure), etc..
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Ensuite, je me suis lancé dans Rocky V, mais terrassé de fatigue j'ai arrêté à 20 minutes de la fin. Ce que j'avais vu jusque là n'était pas d'un très grand niveau.
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Re: Notez les films : Août 2010
Droit de Passage de Wayne Kramer
Plus traditionnel que l'estomaquant "La Peur au ventre" le nouveau film de Wayne Kramer est un film choral dans la lignée du "Collision" (que je ne déteste pas bien que ça ne méritait pas l'Oscar) de Paul Haggis. Au suit donc divers personnages (policier de l'immigration, immigrants en situations irrégulière, aspirants américain) amenés à être confronté à un problème d'identité, frayer avec l'administration pour la carte verte ou faire face au racisme. Toute les méthodes sont bonnes même les plus discutable tel cette actrice australienne s'offrant à l'horrible agent incarné par Ray Liotta pour la carte verte et le scénario de Kramer ne fait pas de le manichéisme facile. Les immigrants intégré aux fonctions prestigieuses ayantr conservé les pires archaïsmes d'origine cotoient les jeunes peu conscients de la chance qu'ils ont alors qu'en face l'administration n'en a pas pas fini avec la paranoïa glaçante post 11 septembre. Même si un peu schématique c'est très bien vu dans l'ensemble et l'interprétation générale relève bien le niveau entre un excellent Harrison Ford en flic vieillissant et humain ou Ashley Judd en avocate des démunis. 4,5/6
Plus traditionnel que l'estomaquant "La Peur au ventre" le nouveau film de Wayne Kramer est un film choral dans la lignée du "Collision" (que je ne déteste pas bien que ça ne méritait pas l'Oscar) de Paul Haggis. Au suit donc divers personnages (policier de l'immigration, immigrants en situations irrégulière, aspirants américain) amenés à être confronté à un problème d'identité, frayer avec l'administration pour la carte verte ou faire face au racisme. Toute les méthodes sont bonnes même les plus discutable tel cette actrice australienne s'offrant à l'horrible agent incarné par Ray Liotta pour la carte verte et le scénario de Kramer ne fait pas de le manichéisme facile. Les immigrants intégré aux fonctions prestigieuses ayantr conservé les pires archaïsmes d'origine cotoient les jeunes peu conscients de la chance qu'ils ont alors qu'en face l'administration n'en a pas pas fini avec la paranoïa glaçante post 11 septembre. Même si un peu schématique c'est très bien vu dans l'ensemble et l'interprétation générale relève bien le niveau entre un excellent Harrison Ford en flic vieillissant et humain ou Ashley Judd en avocate des démunis. 4,5/6
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Re: Notez les films : Août 2010
Djinns de Sandra et Hugues Martin
Plutôt une bonne surprise, totalement à contre courant des abominations que nous à proposé dernièrement le fantastique français. Enfin autre chose que du survival hystéro gore (avec final sur femme ensanglanté hurlant à la mort), pas de shaky cam mais une réalisation élégante avec une belle utilisation du décor désertique, une photo de toute beauté (les passages nocturnes jouant sur les apparitions des Djinns dans l'ombre) et une interprétation qui tient la route dans l'ensemble, notamment Thierry Fremon excellent en barbouze psychotique (même Rafaelli est juste c'est dire !). Le sujet ensuite qui mêle contexte socio politique de son époque, film de guerre et fantastique avec un plutôt bon équilibre (belle idée que l'utilisation du traumatisme
Plutôt une bonne surprise, totalement à contre courant des abominations que nous à proposé dernièrement le fantastique français. Enfin autre chose que du survival hystéro gore (avec final sur femme ensanglanté hurlant à la mort), pas de shaky cam mais une réalisation élégante avec une belle utilisation du décor désertique, une photo de toute beauté (les passages nocturnes jouant sur les apparitions des Djinns dans l'ombre) et une interprétation qui tient la route dans l'ensemble, notamment Thierry Fremon excellent en barbouze psychotique (même Rafaelli est juste c'est dire !). Le sujet ensuite qui mêle contexte socio politique de son époque, film de guerre et fantastique avec un plutôt bon équilibre (belle idée que l'utilisation du traumatisme
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Re: Notez les films : Août 2010

The Killer Inside Me (Michael Winterbottom)

Voila à mes yeux le projet le plus casse-gueule du moment, un réalisateur qui m'insupporte sur une adaptation d'un des bouquin phare de mon auteur chouchou Jim Thompson. Il faut dire que derrière lui il y a une poignée d'adaptations du grand Jim qui font partie aujourd'hui de la haute sphère des grands polars du septième art (chez Peckinpah, Corneau, Tavernier et Frears)... mais bon, comment résister à cette affiche aguicheuse avec ce visage déjanté du génial Casey Affleck, un de mes comédiens préférés actuel.
Et bien je dois bien confesser ma surprise car le film, sans être un chef d'œuvre, se tient et... heu... non disons le tout de suite Winterbottom est quand même un sacré lourdau ! Ok il adapte (quasi) fidèlement le livre mais comme chacun sait la littérature n'est pas du cinéma et vis vers ça, aussi lorsque le réalisateur nous filme gros plan à l'appuie le visage décomposé de Jessica Alba, ce n'est "que" du craspec là où les mots nous glaçaient le sang pourquoi ? Et bien parce que sa mise en scène n'invente rien, elle ne fait qu'illustrer les phrases de Thompson là il y aurait fallu une alternative cinématographique. Je suis persuadé que filmé sous un autre angle et via un montage pertinent, la scène, sans presque rien voir aurait été bien plus dérangeante et moins putassassière. Merde, c'est pas un combat de rue c'est un défoulement alors la moindre des choses c'est de se bouger pour que nous en tant que spectateur on se sentent mal à l'aise, impuissant et pas juste dégouté parce que le maquilleur fait bien son boulot. Et quand Winterbottom se décide à inventer, il nous pond de la musique ironique à la longue insupportable (d'ailleurs depuis A Clockwork Orange j'ai rarement vu de bonnes utilisations ironiques de la musique) et va même jusqu'à gâcher deux trois scènes comme la scène finale (ça la fout mal !).
Alors le réal peut remercier à genoux le livre d'origine (même Max Pécas aux commandes ça aurait donné un bon film), la lumière (superbe et très Blood Simple je trouve) et of course Casey Affleck né pour le rôle (en même temps je me disais aussi ça pour son rôle de Robert Ford) et dont le visage affublé d'un chapeau de cowboy et d'un cigare entre les dents reste (et restera) en mémoire pendant bien longtemps.
Vite Vite Vite on va ce replonger dans l'œuvre de Jim Thompson !
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Re: Notez les films : Août 2010
Effectivement.Kevin95 a écrit :et va même jusqu'à gâcher deux trois scènes comme la scène finale (ça la fout mal !).
Et c'est pas peu de le dire. Ce final est tout simplement ridicule, quand bien même il reste fidèle en tous points au bouquin.
Mais bon, même si je pense avoir apprécié un peu plus que toi, Winterbottom ne s'est effectivement pas foulé en suivant le livre sans prendre la moindre liberté, le moindre risque (contrairement à, par exemple, Tavernier, qui a su condenser l'action de son Coup de Torchon pour éviter les (trop) nombreux allers-retours du personnage principal du bouquin) et en livrant une adaptation qui passe plus pour un copier/coller que pour une véritable adaptation.
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Re: Notez les films : Août 2010
Pas taper ! Mais ça m'a rappelé le sentiment de frustration après Sin City, l'impression d'avoir vu un bon film mais que tout ou presque était dans le livre dont c'est tiré.
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Re: Notez les films : Août 2010
Ouais y a un peu de ça.
A la différence près que SIN CITY c'était super misérable.
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Re: Notez les films : Août 2010
Ça vous apprendra à lire un bouquin avant d'avoir vu le film. Faut toujours lire le livre après.

"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Notez les films : Août 2010
Ah non je préfère lire et découvrir avant puis comparer la vision du réalisateur avec ce que je m'étais imaginé à la lecture c'est beaucoup plus plaisant !julien a écrit :Ça vous apprendra à lire un bouquin avant d'avoir vu le film. Faut toujours lire le livre après.
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Re: Notez les films : Août 2010
Ouais ça se défend. Aujourd'hui, je lance une grande réflexion philosophique sur dvd classik. Vaut-il mieux avoir lu le livre avant ou après la vision du film ? Problème épineux qui me rappelle d'ailleurs le dilemme cornélien du capitaine Haddock dans Coke en stock qui se demandait s'il valait mieux dormir avec la barbe en dessous ou au dessus de la couverture ?

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Re: Notez les films : Août 2010
Avant.
Débat clos.
Débat clos.
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Re: Notez les films : Août 2010
Sans aucun doute.Colqhoun a écrit :Avant.
Débat clos.
Après on a obligatoirement la vision du cinéaste en mémoire et pour moi un livre perd beaucoup de son intérêt si je ne peux pas créer mentalement ce qu'il raconte, que ce soit la tronche des protagonistes, les décors...
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Re: Notez les films : Août 2010
Parce que là, pour rester chez Thompson, ma lecture de Pop. 1280 est un peu biaisée par ma connaissance de l'adaptation de Tavernier.
Je revois sans cesse la tronche à Noiret et l'Afrique coloniale plutôt que le Sud profond....
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Re: Notez les films : Août 2010
Je confirme, ça met même arrivé avec 1984 et le film de Michael Radford (heureusement un mois après j'ai pu lire sans problèmes le bouquin).Colqhoun a écrit :Parce que là, pour rester chez Thompson, ma lecture de Pop. 1280 est un peu biaisée par ma connaissance de l'adaptation de Tavernier.
Je revois sans cesse la tronche à Noiret et l'Afrique coloniale plutôt que le Sud profond....
Cela dit on omet de citer les adaptations de livres dont on se fout... je citerai pour ma part Shutter Island (adoré le film de Marty mais je m'en tape de lire le soit-disant chef d'œuvre littéraire).


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Re: Notez les films : Août 2010
Kevin95 a écrit :Je confirme, ça met même arrivé avec 1984 et le film de Michael Radford (heureusement un mois après j'ai pu lire sans problèmes le bouquin).Colqhoun a écrit :Parce que là, pour rester chez Thompson, ma lecture de Pop. 1280 est un peu biaisée par ma connaissance de l'adaptation de Tavernier.
Je revois sans cesse la tronche à Noiret et l'Afrique coloniale plutôt que le Sud profond....
Même mésaventure pour moi avec Shining (pas pu terminer le film la première fois terrorisé j'étais jeune


Donne moi ta main de Anand Tucker
Un charmante comédie roamtique qui brille par son casting et (une fois n'est pas coutume dans ce genre de film) sa mise en scène très soignée. Amy Adams est une new yorkaise speedée maniaque du contrôle qui décide lasse d'attendre de suivre son petit ami en voyage en Irlande pour le demander en mariage selon une tradition autorisant les femme à le faire les 29 février. Rien ne se passe comme prévue et coincée loin de Dublin doit compter sur un tenancier de bar taciturne joué par Matthew Goode pour arriver à bon port. Le couple vedette est très attachant, Amy Adams vraiment à croquer


