Notez les films de mars 2009

[Kevin95]

The Holiday (Nancy Meyers)

En toute franchise, je n’aurai pas misé un copeck sur ce film qui à des allures de guimauve indigeste.
Mais ma maman est tombé dessus, c'est précipité sur moi pour me dire "va-y, regarde le ça va te plaire ils ne font que parler de cinéma". C'est donc pour lui faire plaisir que j'ai jeté un œil sur The Holiday, qui, il est vrai, parle (en petite partie) de cinéma (j'adore quand le cinéma parle cinéma).
Avant toute chose, mettons les points sur les i, le film narre en fait deux histoires d'amour qui ont un lien ridicule (un prétexte), mais qui surtout sont très différent entre eux qualitativement. Autant le dire de suite, la romance entre Cameron Diaz et Jude Law est difficilement supportable, les deux jouent comme des adolescents et l'ensemble est remplie de clichés qui au bout de 15 minutes deviennent on ne peut plus lassant. En revanche, et c'est bien là la qualité première (voir principale... voir unique) du film, celle entre Kate Winslet et Jack Black est réellement bien foutue, d'un part parce que ça parle cinoche, ensuite parce que le personnage de Kate Winslet est sympa comme tout et que le père Black n'a seulement besoin que de 5 minutes pour rempoter notre adhésion.
Inégal mais sympa, un bon moment au final (c'est sympa de revoir ce bon vieux Eli Wallach).

[frédéric]

Je remets mes deux avis (désolé pour la boulette) :

Bats, la nuit des chauves souris


Sympathique petite série b qui date de dix ans environ, mettant en scène des chauve souris mutantes attaquant une petite ville. Les effets spéciaux commencent à dater, mais les attaques des bestioles assez réussies et plutôt gores et la présence de Diamond Philipps et Dina Meyer rendent l'ensemble plutôt plaisant à regarder.


Le Boss

Enième tentative de renouer avec le fameux buddy movie des années 80 guère convaincante. Samuel L. Jackson semble un peu perdu, très peu d'action, le film doit surtout à l'abattage d'Eugène Lévy, mais l'ensemble reste très moyen.

[Boubakar]

Bizarre ! Etrange ! Je n'ai trouvé sur le forum, qu'en tout et pour tout une note (l'intéressé se reconnaitra) comme seul avis sur ce film et en plus, celle-ci est des plus mauvaises.

c'est un film que j'ai complètement oublié, d'où mon 0/10

[Eusebio Cafarelli]

J'ai bien ri en lisant la critique de Twilight (que je n'ai pas vu) par Major Tom, bravo !

Sukiyaki Western Django
Ben ça marche moins comme hommage au western spaghetti (même si c'est bourré d'emprunts et de clins d'oeil à des films célèbres) que à certains films japonais. Mais même là, bof... Ce qui marche le mieux, à mon sens, c'est l'intro avec Tarantino, sur fond de décors en cartons peints. Le reste manque de tension dramatique, est rendu un peu confus par les flashbacks, et paradoxalement, même si ça défouraille à tous les coins de rue, manque de... violence.

[Flol]

I'm Not There (Todd Haynes) :
Eh bien voilà un bel objet arty totalement creux et artificiel, auquel je n'ai pas adhéré 1 seule seconde.
Je préfère largement le Todd Haynes de Velvet Goldmine, bien moins chiant que celui-ci...

[Profondo Rosso]

Underworld 3 de Patrick Tatopoulos
Le passé de designer de Tatopoulos transparait vaguement au détour de quelques plans, mais c'est des plus soporifique et mou, la reconstitution es digne d'un épisode de Highlander et c'est incroyablement mal joué, Michael Sheen en Spartacus lycan fait peine à voir. 1/6

Le Premier Cercle de Laurent Tuel
Gaspard Ulliel amoureux de Vahina Giocante aimerait bien échapper au destin tout tracé de chef gangster que son père Jean Reno lui destine. Un belle catastrophe ce polar. Jean Reno est une une nouvelle fois catastrophique en parrain de la mafia arménienne, Ulliel totalement transparent et trop tendre pour le rôle, Sami Bouajila a cru qu'il suffisait d'enfiler une vest en cuir pour jouer un flic et seul Vahina Giocante (toujours très bien et un scène nue comme d'hab que demande le peuple ?) fait ce qu'elle peut avec un personnage très mal écrit. Sinon c'est particulièrement laid (photo hideuse) mou et ennuyeux et ce n'est pas les quelques moments musclés mal filmés (dont une idée géniale vendangées pour le braquage qui conclut le film) qui sauveront du désastre. Bientôt un dimanche sur TF1... 1/6 pour Vahina Giocante !

[hellrick]

Qui est juste un chef-d'oeuvre de la comédie US.

PIECE OF CRAP! Jamais vu une comédie aussi nulle! Désolé.

Plus un je trouve Zoolander insupportable...cela dit j'aime bien le personnage de Stiler même si je ne suis pas client de comédie, qui est sans doute le genre cinématographique qui m'intéresse le moins (sauf Monty Pythons, ZAZ e Jackie Chan) et je dois voir moins de 15 films comiques par an et toujours pour faire plaisir

[hellrick]

PUMPKINHEAD



Un film plutôt sympa en définitive, qui commence pas mal comme Simetière avec ce père prêt à tout après la mort de son fils et ensuite ça bifurque un peu vers Evil dead avant de tourner au slasher.
Le monstre est très iconique (quoique pas mal ressemblant à un Alien!) et le tout se suit agréablement même si c'est très prévisible. Heureusement c'est court et assez rythmé.
3,5 / 6

SPEED RACER



C'est très con, souvent visuellement atroce, plein d'humour bas du plafond mais on ne peut nier que ça ait un certain potentiel divertissant...
3,5/6

[Kevin95]

The Darjeeling Limited (Wes Anderson)

Va y est ! C'est bon !
Après deux film de Wes Anderson (The Royal Tenenbaums et The Life Aquatic with Steve Zissou) que j'avais apprécié mais auxquels il manquait un petit quelque chose pour me faire sauter au plafond comme certains, c'est avec ce The Darjeeling Limited que je me rends compte qu'en effet, le monsieur est un grand. Tous ses tics, tous ses effets de styles et tout ce qui concerne son humour particulier prend ici tout son sens. J'ai été sous extase devant sa mise en scène, ces explosions de couleurs, le jeu en demi-teinte des comédiens (les trois principaux sont géniaux), le sens de l'espace et surtout (chose qui manquait légèrement aux films précédents) je fus touché par le parcours de ces trois frères et émus par le rapport qu'ils entretiennent entre eux et avec leur mère.
C'est beau, c'est émouvant, c'est un grand film !

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(zut, on se met à chantonner du Joe Dassin à la fin du film ! )

Vigilante (William Lustig)

De Lusting je n'avais vu jusqu'ici que son Maniac (que je trouvai bon, mais avec une mise en scène parfois pas terrible), mais une interview qu'il donna à Mad Movies au sujet du polar italien me fila méchamment envie de découvrir son Vigilante qui selon lui est un hommage aux policiers transalpins.
Découvert donc, et même si on ne peut s'empêcher de penser à Death Wish (d'ailleurs le réalisateur se défend de toute influence), le film se rapproche en effet du style et du ton "bordelique" des films italiens. Car rien (ou presque) n'est à prendre véritablement au premier degré, de l'intro avec Fred Williamson qui face caméra interpelle le spectateur au final badass. Rien n'est politique dans Vigilante, tout est cinématographique. Lustig ne laisse pas planer un doute comme Winner, mais remplie son long métrage de scènes violente au possible comme un gamin qui s'amuse et non comme un citoyen qui s'interroge sur la sécurité de son pays. A ce propos, la milice de Williamson est traitée avec une telle distance que l'on ne peut taxer le réalisateur de dangereux énergumène.
Le problème du film qui m'empêche d'y voir un film culte (portant il a tout pour en être un), c'est un scénario un peu trop barré. Le film ne suit pas seulement une vengeance, mais l'entremêle d'une milice (donc) et en plus fourre

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son héros en prison (ce qui à ce moment là du film est du grand pornawak),

même si cela permet de revoir le grand Woody Strode.
Un très bon film tout de même.

[johell]

PUMPKINHEAD

Ca fait un moment que je cherche une édition valable de ce film. Du moins avec des sous-titres français et le film au format 16/9! Tu as une édition à me conseiller?

[Colqhoun]

Wanted || Timur Bekmanbetovodka
Putain le machin... je m'attendais à du lourd, mais là ça a dépassé mes espérances, c'est juste le summum de la bêtise, du port'nawak le plus complet dans la réal, des punchlines de con, d'un fond bien puant et d'un ramassis d'acteurs tous plus à la ramasse les uns que les autres. C'est le film qui te fait passer Bad Boys 2 pour un concentré de grâce et de finesse. Uwe Boll doit sûrement kiffer.

Les blessures assassines || Jean-Pierre Denis
Moins glop que la bousasserie russkof du dessus, ce drame manque de force pour vraiment fonctionner et nous amener vers cette conclusion dramatique. Sylvie Testud est impressionnante, mais les autres acteurs font un peu peine à voir. On peut aussi regretter cette réalisation un peu cheap qui ne met pas vraiment en valeur l'univers du film. Loin d'être raté, Les Blessures Assassines n'en est pas pour autant une véritable réussite et se perd dans une construction qui manque de rigueur.

[Flol]

Wanted || Timur Bekmanbetovodka

Tu as vu son Nightwatch ? Dans le genre bouillie informe et insupportable tellement c'est blindé d'effets port'nawak...ça se pose carrément là.

[Colqhoun]

Ouais, j'avais vu Nightwatch au NIFFF y a 4-5 ans... j'avais cru devenir fou.
J'ai pas osé voir Daywatch.

[Coxwell]

Martyrs
Dans un livre paru l'année dernière et dédié au cinéma d'horreur, Paul Duncan propose une nouvelle expression pour qualifier un type de cinéma qui est né d'un besoin de spectateur sans intention artistique évidente. L'auteur appelle cela de la torture pornographique, un courant initié par des films commerciaux qui n'ont d'autres motivations que de satisfaire la soif d'images extrêmes. Toutes les séquelles qui ont suivi Saw ne font que confirmer l'aspect vénal de la chose au détriment d'une véritable singularité de message et de forme.
Le film de Pascal Laugier est une entreprise qui a peu à envier (sic) avec les films cités. Pire encore, sa roublardise est peut-être plus nauséabonde dès lors qu'on se pose comme film de genre auteurisant. Il est vain de vouloir définir ce qu'est un film d'auteur, mais il est question bien souvent de message, d'investissement personnel, de liberté de ton et de forme.
Martyrs peine à rentrer dans ce cadre car il n'a déjà rien à raconter. C'est une succession de plans sans saveur qui font du choc de la violence un credo, une idéologie. J'entends déjà le haro des amateurs de genre qui me soulignent cette magnifique escroquerie du message sur la martyrologie. Non seulement Laugier n'a rien à montrer, mais il n'a également rien à dire. Peut-on vraiment affirmer avec sérieux, de sa part comme des critiques, que le film aborde intelligemment le thème complexe du martyr et de son martyre ? Trois lignes de dialogues sur la transfiguration, un plan sur une nénette agonisant avec les yeux livides tournés vers le ciel suffisent-ils à cela ? Non. Des effets ridicules et grossiers comme celui d'un zoom dans l'oeil qui doit faire comprendre au spectateur la blancheur et la lumière de la transcendance du martyr sont-ils autre chose que de la facilité racoleuse ? La prétention du cinéaste à vouloir traiter d'un sujet délicat n'a d'égal que la lourdeur, la vulgarité et le kitschissime du message et de sa forme.
La mise en scène ne sauve pas les meubles. Le réalisateur comme ses fans me rétracteront sans doute que ce minimalisme est loin des standards des films américains cités précédemment. Il faut les croire, le cinéma minimaliste qui croît désespérément faire accéder au réel par la négation même de la création d'un espace, d'un cadre artistique est le véritable cancer du cinéma d'auteur francophone. Les vrais films (sic) sont donc ceux qui font croire qu'ils ne sont pas putassiers et donc plus "vrais".
Peut-on faire moins que le minimalisme ? Oui, se contenter pour mise en scène de décors et de personnages in situ. Le minimalisme est surement l'adversaire de la variation des procédés, de caméra, de lumière. Un plan de pleurs, un fondu. Un coup, un fondu. Un pipi, un fondu. Un hématome, un fondu. Les 15 ou 20 minutes consacrées au martyre de la jeune fille sont d'une pauvreté artistique qui ferait pouffer de rire Mark Lester et n'importe quel cinéphile se lançant dans la réalisation d'un court-métrage.
Martyrs a suscité de grands débats quant à son interdiction au moins de 18 ans et sa non-distribution dans les salles de cinéma. Fort heureusement pour Pascal Laugier, cette médiatisation a eu le privilège de maquiller la grande vacuité de son film. L'interdiction avait presque du bon. C'est vrai, ça devrait être interdit d'être aussi nul, prétentieux et hypocrite.

[hellrick]

PUMPKINHEAD

Ca fait un moment que je cherche une édition valable de ce film. Du moins avec des sous-titres français et le film au format 16/9! Tu as une édition à me conseiller?

Je l'ai reçu de Sueurs Froides / Sin art pour le chroniquer pour le site...

C'est cette édition là: http://www.sinart.asso.fr/?PHPSESSID=2c ... ort=&zone=

Avec st français et pas mal de bonus