Re: Votre film du mois de Juin 2008
Publié : 1 juin 08, 16:01
JUIN 2008
FILM DU MOIS:
Kiss me Deadly, de Robert Aldrich (1955) 9,5/10 - Noir, serré, un bal de tête et une spirale mortifère, une course effrénée qui finit en embrasement, touche au métaphysique... Une révélation.
FILMS DECOUVERTS:
La dérobade, de Daniel Duval (1979) 7,5/10 - Un film dur sur la prostitution qui offre à Miou-Miou un rôle étonnant, qu'elle incarne parfaitement. Un témoignage fort et difficile...
Escale à Hollywood, de George Sidney (1945) 8/10 - Malgré une intrigue niaise, la grace et l'invention de Gene Kelly, ainsi que d'amples mouvements de caméra (sur grue) offrent de magnifiques moments de cinéma.
Ace in the Hole, de Billy Wilder (1951) 8,5/10 - Un film étonnant de cynisme, plein d'excellentes idées de mise en scène, au final toutefois un peu trop plombé. Kirk Douglas y est magistral.
Heavy Metal 2000, de Michael Coldewey & Michel Lemire (2000) 2/10 - Laid, gratuit, bourré de clichés idiots, lourd et raccoleur. Un lamentable échec, même pas sympa pour les amateurs...
Panique à Needle Park, de Jerry Schatzberg (1971) 7/10 - Réalisme craspeck pour un film social intéressant, mais parfois un peu complaisant...
Fitzcarraldo, de Werner Herzog (1982) 8,5/10 - Un film fou sur la puissance du rêve, porté par des plans fantastiques et une interprétation impressionnante.
I was a War Male Bride, de Howard Hawks (1949) 8,5/10 - Souvent drôle, très méchant/humiliant pour Grant, tout de même...
Scary Movie 4, de David Zucker (2006) 3/10 - Pas drôle, souvent mal mis en scène. Remarquons toutefois que le principe s'élargit, caricaturant non seulement des films, mais des séquences d'actualité (G.W. Bush, T.Cruise...).
Le train sifflera 3 fois, de Fred Zinnemann (1952) 7/10 - Cooper est épatant, et certaines séquences marchent très bien. La phot est également remarquable. Mais l'omniprésence d'une chanson bonhomme affaiblit la tension, ainsi que certains plans "qui en veulent trop". Un chouia de sobriété et on avait un bien meilleur film...
Fin d'automne, de Yasujiro Ozu (1960) 7,5/10 - Jolie chronique, avec un très touchant portrait de 3 amis d'enfance, et un savoir faire qui n'est que bonheur.
Le démon s'éveille la nuit, de Fritz Lang (1952) 6/10 - Mélo riche en jolies répliques, et à l'interprétation réussie, mais trop souvent on se sent au théâtre, et l'intrigue est d'une telle banalité que le sentiment n'est jamais sollicité.
Soleil trompeur, de Nikita Mikhalkov (1994) 7,5/10 - Un très grand sens visuel, un récit aux allures d'allégorie historique, mais aussi un coté démonstratif parfois envahissant. Définitivement un bon film, en tout cas...
Footlight Parade, de Lloyd Bacon (1933) 7,5/10 - Malgré un scénario faiblard, James Cagney emporte l'adhésion et les numéros de Berkeley, quoique que peu homogènes dans l'économie du film, sont absolument superbes.
Butterfly Murders, de Tsui Hark (1979) 4,5/10 - Malgré un sens visuel prodigieux, Hark offre ici un brouillon confus et à la limite de l'incohérence. Trop tout de suite, en même temps, d'idées, d'images, de sons... On en sort un peu hébété, mais peu convaincu.
Home from the Hills, de Vicente Minelli (1960) 7/10 - Un beau film, mais les tableaux filmés, pour superbes qu'ils soient, ne suffisent pas à donner de l'épaisseur à des personnages tracés à gros traits, hantés par une psychologie parfois trop simpliste.
Doppelganger, de Kiyoshi Kurosawa (2003) 8/10 - On s'attendait à un film d'épouvante, on obtient une comédie rigolote, néanmoins cadrée avec un talent fou, et un jeu sur le splitscreen tout à fait réjouissant. Kuro le jeune sait manifestement faire autre chose que de l'horreur.
When a Stranger calls, de Fred Walton (1979) 7,5/10 - Sur un thème désormais banalisé, le film maintient une tension permanente, et Tony Beckley, le méchant, a une vraie présence. Mention spéciale à la musique, qui évoque le récent There will be blood...
Le nouveau testament, de Sacha Guitry (1936) 7,5/10 - Quelques scènes hilarantes, des idées de mise en scène, mais un ton parfois sentencieux, voire pontifiant. Ne boudons tout de même pas notre plaisir, c'est très bien fichu.
Scandale, de Akira Kurosawa (1950) 7,5/10 - Un mélo souvent touchant. Shimura y est franchement excellent. Un peu trop de naïveté par moments, toutefois...
Air Force, de Howard Hawks (1943) 9/10 - D'un film de propagande, Hawks fait le récit passionnant de l'aventure d'un équipage attachant, plongé de façon inattendue en pleine guerre, et affrontant l'adversité avec fatalisme et professionalisme (et un peu d'humour). Truffé d'anecdotes réalistes, de personnages justes et touchants, ce film est un tour de force.
Milliardaire pour un jour, de Frank Capra (1961) 8/10 - Une fable très humaine, garnie de personnages secondaires hilarants comme Capra sait les réunir. Plusieurs grands moments, avec émotion à la clé...
The Penalty, de Wallace Worsley (1920) 8/10 - Un Lon Chaney grandiose, fou de rage et de méchanceté, une intrigue plutôt originale, vu hélas sur une bien médiocre copie...
FILMS REVUS:
Danse avec les loups, de Kevin Kostner (1990) 8/10 - Malgré une tendance à trop appuyer le trait, un film porté par un souffle lyrique, des paysages grandioses, et un message écologique et humaniste auquel l'adhésion est inévitable.
Them, de Gordon Douglas (1954) 9/10 - Revoyant ce classique de la SF, je découvre combien des films comme Mimic, Aliens ou encore It's Alive lui sont redevables... Un film "séminal", comme on dit, et de formidables moments de tension.
FILM DU MOIS:
Kiss me Deadly, de Robert Aldrich (1955) 9,5/10 - Noir, serré, un bal de tête et une spirale mortifère, une course effrénée qui finit en embrasement, touche au métaphysique... Une révélation.
FILMS DECOUVERTS:
La dérobade, de Daniel Duval (1979) 7,5/10 - Un film dur sur la prostitution qui offre à Miou-Miou un rôle étonnant, qu'elle incarne parfaitement. Un témoignage fort et difficile...
Escale à Hollywood, de George Sidney (1945) 8/10 - Malgré une intrigue niaise, la grace et l'invention de Gene Kelly, ainsi que d'amples mouvements de caméra (sur grue) offrent de magnifiques moments de cinéma.
Ace in the Hole, de Billy Wilder (1951) 8,5/10 - Un film étonnant de cynisme, plein d'excellentes idées de mise en scène, au final toutefois un peu trop plombé. Kirk Douglas y est magistral.
Heavy Metal 2000, de Michael Coldewey & Michel Lemire (2000) 2/10 - Laid, gratuit, bourré de clichés idiots, lourd et raccoleur. Un lamentable échec, même pas sympa pour les amateurs...
Panique à Needle Park, de Jerry Schatzberg (1971) 7/10 - Réalisme craspeck pour un film social intéressant, mais parfois un peu complaisant...
Fitzcarraldo, de Werner Herzog (1982) 8,5/10 - Un film fou sur la puissance du rêve, porté par des plans fantastiques et une interprétation impressionnante.
I was a War Male Bride, de Howard Hawks (1949) 8,5/10 - Souvent drôle, très méchant/humiliant pour Grant, tout de même...
Scary Movie 4, de David Zucker (2006) 3/10 - Pas drôle, souvent mal mis en scène. Remarquons toutefois que le principe s'élargit, caricaturant non seulement des films, mais des séquences d'actualité (G.W. Bush, T.Cruise...).
Le train sifflera 3 fois, de Fred Zinnemann (1952) 7/10 - Cooper est épatant, et certaines séquences marchent très bien. La phot est également remarquable. Mais l'omniprésence d'une chanson bonhomme affaiblit la tension, ainsi que certains plans "qui en veulent trop". Un chouia de sobriété et on avait un bien meilleur film...
Fin d'automne, de Yasujiro Ozu (1960) 7,5/10 - Jolie chronique, avec un très touchant portrait de 3 amis d'enfance, et un savoir faire qui n'est que bonheur.
Le démon s'éveille la nuit, de Fritz Lang (1952) 6/10 - Mélo riche en jolies répliques, et à l'interprétation réussie, mais trop souvent on se sent au théâtre, et l'intrigue est d'une telle banalité que le sentiment n'est jamais sollicité.
Soleil trompeur, de Nikita Mikhalkov (1994) 7,5/10 - Un très grand sens visuel, un récit aux allures d'allégorie historique, mais aussi un coté démonstratif parfois envahissant. Définitivement un bon film, en tout cas...
Footlight Parade, de Lloyd Bacon (1933) 7,5/10 - Malgré un scénario faiblard, James Cagney emporte l'adhésion et les numéros de Berkeley, quoique que peu homogènes dans l'économie du film, sont absolument superbes.
Butterfly Murders, de Tsui Hark (1979) 4,5/10 - Malgré un sens visuel prodigieux, Hark offre ici un brouillon confus et à la limite de l'incohérence. Trop tout de suite, en même temps, d'idées, d'images, de sons... On en sort un peu hébété, mais peu convaincu.
Home from the Hills, de Vicente Minelli (1960) 7/10 - Un beau film, mais les tableaux filmés, pour superbes qu'ils soient, ne suffisent pas à donner de l'épaisseur à des personnages tracés à gros traits, hantés par une psychologie parfois trop simpliste.
Doppelganger, de Kiyoshi Kurosawa (2003) 8/10 - On s'attendait à un film d'épouvante, on obtient une comédie rigolote, néanmoins cadrée avec un talent fou, et un jeu sur le splitscreen tout à fait réjouissant. Kuro le jeune sait manifestement faire autre chose que de l'horreur.
When a Stranger calls, de Fred Walton (1979) 7,5/10 - Sur un thème désormais banalisé, le film maintient une tension permanente, et Tony Beckley, le méchant, a une vraie présence. Mention spéciale à la musique, qui évoque le récent There will be blood...
Le nouveau testament, de Sacha Guitry (1936) 7,5/10 - Quelques scènes hilarantes, des idées de mise en scène, mais un ton parfois sentencieux, voire pontifiant. Ne boudons tout de même pas notre plaisir, c'est très bien fichu.
Scandale, de Akira Kurosawa (1950) 7,5/10 - Un mélo souvent touchant. Shimura y est franchement excellent. Un peu trop de naïveté par moments, toutefois...
Air Force, de Howard Hawks (1943) 9/10 - D'un film de propagande, Hawks fait le récit passionnant de l'aventure d'un équipage attachant, plongé de façon inattendue en pleine guerre, et affrontant l'adversité avec fatalisme et professionalisme (et un peu d'humour). Truffé d'anecdotes réalistes, de personnages justes et touchants, ce film est un tour de force.
Milliardaire pour un jour, de Frank Capra (1961) 8/10 - Une fable très humaine, garnie de personnages secondaires hilarants comme Capra sait les réunir. Plusieurs grands moments, avec émotion à la clé...
The Penalty, de Wallace Worsley (1920) 8/10 - Un Lon Chaney grandiose, fou de rage et de méchanceté, une intrigue plutôt originale, vu hélas sur une bien médiocre copie...
FILMS REVUS:
Danse avec les loups, de Kevin Kostner (1990) 8/10 - Malgré une tendance à trop appuyer le trait, un film porté par un souffle lyrique, des paysages grandioses, et un message écologique et humaniste auquel l'adhésion est inévitable.
Them, de Gordon Douglas (1954) 9/10 - Revoyant ce classique de la SF, je découvre combien des films comme Mimic, Aliens ou encore It's Alive lui sont redevables... Un film "séminal", comme on dit, et de formidables moments de tension.